Informations sur le recrutement des troupes. Sont mentionnées les diverses villes sur le Nil (par exemple Elephantine, Herakleia, Oxyrhynque), qui devaient fournir des soldats au commandant perse Šērag. Le document, rédigé en moyen-persan (pehlevi), fut copié sur parchemin entre 619 et 629 après J.-C., pendant l'occupation sassanide d'Egypte.
En ligne depuis: 14.12.2017
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé au VIIIe s. en Angleterre et conserve encore sa reliure du VIIIe ou IXe s. dans une couverture de parchemin. Il compte parmi les plus importants témoins du De natura rerum d'Isidore.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé dans la première moitié du VIIIème s. en Angleterre ou dans un centre anglo-saxon continental. Il conserve encore sa reliure du VIIIème ou IXème s., dans une couverture de parchemin et est considéré comme l'un des plus importants témoins textuels du Differentiarum liber d'Isidore.
En ligne depuis: 25.06.2015
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore (respectivement du Pseudo-Isidore) du monastère de Fulda, sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé au VIIIe s. en Irlande et conserve encore clairement sa reliure originelle irlandaise dans une couverture de parchemin. Ce manuscrit grammatical comprend, dans le texte principal, le De vitiis. (linguae) attribué à un Isidorus iunior, le codex unicus. Le texte devrait avoir été rédigé vers 500, peut-être en Espagne, et constitue l'une des sources utilisées par Isidore dans le premier livre de ses Etymologiae. Ce codex représente, également pour les autres textes qu'il contient, l'un des rares témoins conservés.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIe s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. A Fulda, il fut composé par la réunion d'un manuscrit du Nord de l'Angleterre du VIIIe s. et d'un autre manuscrit d'origine continentale-insulaire, probablement écrit à Fulda dans le première moitié du IXe s. Le codex possède encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. Pour autant que les textes qu'il contient soient édités de façon critique, le codex est un témoin textuel très important.
En ligne depuis: 13.12.2013
Il s'agit de l'un des manuscrits d'Isidore du monastère de Fulda qui a été sauvé; en effet, au XVIème siècle, avant la destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, il a rejoint Bâle. Il y servit probablement de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Rédigé à Fulda à la fin du IXème siècle, il conserve encore sa reliure carolingienne dans une couverture de parchemin. En plus des oeuvres d'Isidore, il contient le plus ancien catalogue de la bibliothèque de Fulda, lesdites recettes bâloises en ancien allemand ainsi qu'un cycle iconographique d'astronomie et de comput.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit de deux feuillets, arrachés d'une reliure, issus d'un manuscrit écrit dans une minuscule rhétique avec la barre transversale du T arrondie, ce qui est une caractéristique de cette écriture. Le manuscrit pourrait dater du VIII/IXème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit avec des extraits d'un ‘Martinellus' et avec le Carmen Paschale de Sedulius, copié dans une aire anglo-germanique à cheval entre le VIIIe et le IXe siècle, serait parvenu de Fulda à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. Une Vita s. Eulaliae virginis, contenue à l'origine dans cette copie, s'est perdue. Remarquables sont les aides pour la scansion au début du Carmen Paschale.
En ligne depuis: 29.03.2019
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Le codex se compose de plusieurs parties. Un manuscrit germano-anglosaxon de la seconde moitié du VIIIème siècle, contenant le deuxième livre des Synonyma d'Isidore, fut complété dans le premier tiers du IXème s., peut-être à Fulda, avec le premier livre de cette même œuvre d'Isidore. De plus, déjà très tôt, il fut relié avec une unité contenant l'Admonitio ad filium spiritualem du Pseudo-Basile et divers autres extraits, écrits probablement à Fulda vers l'an 800.
En ligne depuis: 19.03.2015
Deux bifeuillets isolés avec divers extraits du médecin grec Oribasius Latinus (IVe siècle). Les fragments appartenaient probablement à l'origine à un même codex du monastère de Lorsch. Ils datent du début du IXe siècle et furent utilisés au XVIe siècle comme reliure à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Les Etymologies d'Isidore de Séville réunissent une vue d'ensemble du savoir à la description de l'univers. Le manuscrit de Bâle montre au début une division du texte différente de la division habituelle. Au lieu d'une division en livres, les textes sur les sept arts libéraux sont introduits chacun par un titre. Le manuscrit, provenant de France, appartenait au monastère de Fulda jusqu'au XVIème siècle, lorsqu'il parvint à Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Fragment d'un manuscrit de Salvianus qui, selon toute probabilité, parvint à Bâle au début du XVIème siècle pour être utilisé en 1628 comme modèle pour l'impression de Johannes Sichardus dans l'atelier de Henricus Petrus. Il a été réalisé dans le premier quart du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, il fut utilisé à Bâle comme renforcement pour une reliure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Il s'agit de l'un des codices d'Isidore du monastère de Fulda, qui fut sauvé avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans, puisqu'au XVIème s., il rejoignit Bâle, où il a apparemment dû servir de modèle pour un projet d'édition des œuvres d'Isidore. Il a été réalisé à Fulda dans le premier tiers du IXème s. et conserve encore sa reliure carolingienne en cuir marron sur ais en bois à décors géométriques.
En ligne depuis: 25.06.2015
Fragment d'un manuscrit des arpenteurs qui de toute évidence parvint de Fulda à Bâle au début du XVIème siècle, où il servit de modèle, en 1628, à Johannes Sichardus pour l'impression dans l'atelier de Henricus Petrus. Déjà Poggio Bracciolini a dû le consulter en 1417 à Fulda. Il a été réalisé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, à Bâle, les fragments ont servi à renforcer la reliure d'un ouvrage. La publication du fragment par Martin Steinmann en 1992 a permis de réfuter l'hypothèse, encore répandue à une époque récente, que le ms. Roma, Biblioteca Apostolica Vaticana Pal. lat. 1564 aurait servi de modèle à Sichardus.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit, rédigé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda, contient deux textes astronomiques : le premier se compose d'extraits de l'Aratus latinus et le second de l'Aratea de Germanicus avec des Scholia explicatives, des illustrations des 34 constellations et un dessin (aujourd'hui détaché) de l'ensemble du ciel constellé d'étoiles. L'Aratea, qui se réfère au poème didactique astronomique d'Aratos de Soles, fut utilisé pour l'enseignement du comput (calcul de la date de Pâques) dans l'école du monastère de Fulda, en tant que source essentielle pour les connaissances astronomiques de base.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Interpretatio evangeliorum, attribuée à un Epiphanius Latinus, est une compilation d'extraits du commentaire sur les Evangiles de Fortunatianus d'Aquilée et d'un recueil de sermons d'un auteur italien de l'Antiquité tardive (portant peut-être le nom d'Epiphanius), composé entre le VIIe et le VIIIe siècle. Ce manuscrit de la chartreuse de Bâle ne contient, avec les chapitres 18-62, que la partie homilétique (sans introduction).
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce codex contient une reconstruction virtuelle d'un manuscrit composé des deux manuscrits F III 15e et N I 1: 3c. Suite à leur numérisation et description, il a été possible de démontrer que, vers 1500, N I 1: 3c constituait le premier fascicule de F III 15e. Ceci explique le titre De conflictu viciorum et virtutum au f. 1r de N I 1: 3c, qui trouve tout son sens s'il se réfère à l'ensemble du codex. Comme le prouvent les lacunes du texte au début et à la fin, N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex. Le manuscrit entier parvint à Bâle au XVIème siècle; N I 1: 3c fut ensuite séparé avant 1643.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le livre d'évangiles, rédigé dans une écriture livresque caroline soignée, provient probablement de l'abbaye de Marmoutier près de Tours. Il se distingue par la riche décoration des initiales et par les élégantes arcatures surmontant les tables des canons. Le manuscrit fut donné aux chartreux bâlois en 1439 par le doyen de Rheinfeld Antonius Rüstmann.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le volume provient de la bibliothèque de la chartreuse de Bâle et contient la première partie des Collationes Patrum de Jean Cassien (360/365-432/435). En outre, s'y trouvent toutes sortes d'extraits sur la vie et les oeuvres de Cassien provenant de diverses sources ainsi qu'un écrit sur le style de vie dans le monastère du Mont-Cassin à l'époque de l'abbé Desiderius (1058-1087). Le manuscrit fut réalisé à Lorsch et constitue avec le B V 14 un ensemble. Il présente des ajouts et des traces d'usure jusqu'au XVème siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Comme le B V 13, avec lequel il constitue une unité, ce manuscrit fut produit à Lorsch au IXème siècle et rejoignit plus tard la chartreuse de Bâle. Il contient la seconde partie des Collationes Patrum de Jean Cassien (360/365-432/435), les dialogues de Cassien avec les Pères du désert. En comparaison avec le B V 13, il contient relativement peu de corrections ou d'annotations.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit contient l'Homéliaire de Paul Diacre pour la saison d'hiver. Il a été écrit et illustré aux IXe et Xe s. par plusieurs copistes de St-Gall. Il a appartenu à la Chartreuse de Bâle et, comme le B IV 26, lui fut offert par Pierre de la Trilline, évêque de Lodève, dans les environs de Montpellier (1430-1441), qui occupa plusieurs fonctions lors du Concile de Bâle.
En ligne depuis: 13.12.2013
Manuscrit composite de Fulda contenant des textes concernant, pour la plupart, le thème de la pénitence et l'ascétisme. Il parvint au XVIème siècle à Bâle, en même temps qu'une série d'autres codices d'Isidore conservés à Fulda, probablement parce que l'un des textes qu'il contient est transmis sous le nom d'Isidore. Il échappa ainsi à la destruction de la bibliothèque de Fulda durant la guerre de Trente Ans. Les diverses parties et textes sont écrits en minuscule anglo-saxonne et en minuscule caroline et sont originaires de Fulda ainsi que de la région qui s'étend jusqu'à Mayence. La reliure, probablement encore d'époque carolingienne, a été considérablement modifiée à une époque ultérieure, surtout après que les plats ont été retirés. C'est apparemment à Bâle que le premier fascicule, de format plus petit, qui contenait le Paenitentiale Theodori a été enlevé. Il porte aujourd'hui la cote N I 1: 3c.
En ligne depuis: 17.03.2016
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Fragments à contenu hagiographique d'un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Les textes sur lesquels se fonde le rouleau de Bâle ont été rédigés à la demande de Charlemagne en Terre Sainte. La copie, de peu postérieure, pourrait avoir été faite dans la région du Haut-Rhin et en constitue l'unique témoin. En plus du contenu textuel, la forme originale du rouleau a également été transmise. Dans sa vaste enquête de 2011, Michael McCormick suppose qu'il a servi administrativement à la cour de Louis le Pieux ou de Louis le Germanique. On ne sait pas exactement comment les fragments sont parvenus à la Bibliothèque universitaire de Bâle. Au cours du deuxième tiers du XIXe siècle, le bibliothécaire Franz Dorotheus Gerlach les sépare de la couverture d'un volume non identifié.
En ligne depuis: 14.12.2017
Outre ses psaumes gréco-latins, copiés sur le continent par des moines irlandais à l'époque carolingienne, le célèbre codex de Bâle contient une petite série de pièces de dévotion privée en latin, ajoutées par les moines. Le lieu exact de sa copie et ses pérégrinations successives ne sont pas connues, même si un lien avec l'abbaye de Saint-Gall et/ou celle de Bobbio est souvent avancé sur la base d'une note à l'interprétation disputée. Il apparaît vers 1628-1630 dans le catalogue de la famille Amerbach puis, vers 1672-1676, dans celui de Johannes Zwinger.
En ligne depuis: 22.03.2012
Fragments à contenu hagiographique d'un mansucrit carolingien originaire de Fulda.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Ce manuscrit, écrit au Xe s. par différents copistes très difficiles à distinguer entre eux, contient l'Homéliaire de Paul Diacre pour la saison d'hiver. Il est orné de deux dessins à la plume en pleine page (6r et 68v) et de nombreuses initiales dans le style de l'enluminure de Saint-Gall. Il appartient à la Chartreuse de Bâle et, comme le B III 2, lui fut offert par Pierre de la Trilline, évêque de Lodève dans les environs de Montpellier (1430-1441), qui remplissait plusieurs fonctions lors du Concile de Bâle.
En ligne depuis: 17.02.2010
Le manuscrit se compose de trois parties à l'origine indépendantes, datables du Xème au XIème siècle. Il contient des épîtres de Paul, les gloses de Sedulius Scotus sur les épîtres de Paul et les derniers livres du Nouveau Testament. Le livre a été offert, au XVème siècle, par le bâlois Heinrich Gügelin de Rheinfelden, chapelain et prévôt de la cathédrale, à un couvent bâlois non identifié.
En ligne depuis: 22.06.2017
Il s'agit probablement d'un fragment d'un codex d'Isidore provenant du monastère de Fulda, qui parvint à Bâle au XVIème siècle, avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans. Il y servit peut-être de modèle pour un projet d'édition des oeuvres d'Isidore. Il a été réalisé environ dans la seconde décennie du Xème siècle à Fulda. Ce bi-feuillet fut utilisé en 1624 comme couverture pour des actes d'archives.
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit de grand format de Martianus Capella, datant du XIème siècle, transmet les deux premiers livres du De nuptiis Philologiae et Mercurii, un des livres le plus souvent lu au Moyen Âge, accompagné du commentaire de Remi d'Auxerre, conçu pour l'enseignement. La reliure originale contemporaine, dans laquelle les fascicules sont brochés à la couverture en parchemin par de fines bandes de parchemin, est remarquable (cf. Szirmai).
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit de la chartreuse de Bâle est composé principalement des deux œuvres les plus connues de l'historien romain Salluste, De coniuratione Catilinae et De bello Iugurthino. Il contient en outre différents textes brefs, des fragments d'auteurs connus (Isidore, Publilius Syrus, Ps.-Serviolus) ou d'attribution inconnue (règles syllabiques, énigmes arithmétiques), et un dessin de labyrinthe. Il est doté de nombreuses gloses interlinéaires et marginales de différentes mains.
En ligne depuis: 14.06.2018
On sait peu de chose sur Alboin de Clairvaux, dit aussi Alboin de Gorze ou Albuinus Eremita, sauf qu'il rédigea vers 1000 une compilation d'écrits à caractère moral et théologique dédiés à un chanoine parisien du nom d'Arnoldus et à l'archevêque Héribert de Cologne (999-1021). Cette copie remonte au XIe ou XIIe siècle et elle est reliée dans un cuir souple qui devait être assez long à l'origine pour recouvrir entièrement le livre, mais si étroit que le bloc du livre dépasse dessus et dessous. Il appartenait au XVe siècle à la chartreuse de Mayence et arriva avec la collection de Remigius Faesch à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 18.06.2020
Première partie d'une édition en deux volumes des Moralia in Iob de Grégoire. Il provient de la chartreuse de Bâle et fut acquis durant le concile de Bâle. La partie principale du manuscrit fut écrite au tournant du XIème au XIIème siècle ; la Tabula qui se trouve tout au début et à la fin du volume fut ajoutée au XIIIème siècle. La provenance antérieure du manuscrit est incertaine, mais semble proche de celle du second volume (B I 13a).
En ligne depuis: 26.09.2017
Dans ce manuscrit du nord de l'Italie datant de la première moitié du XIème siècle, les œuvres de Virgile (Bucolica, Georgica, Aeneis) sont accompagnées du commentaire de Servius. Le manuscrit appartenait à l'influent humaniste florentin Coluccio Salutati, qui a également commenté les œuvres de Virgile dans les marges. Il arriva certainement à Bâle avec les livres du dominicain Jean de Raguse, qui participa au concile tenu dans cette ville, en y jouant un rôle de premier plan. Après sa mort, le manuscrit parvient au couvent des dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, conservé de façon fragmentaire et dont les feuillets sont détachés de leur reliure, fut utilisé en 1543 par l'imprimeur bâlois Heinrich Petri comme modèle pour son édition des Rabani Mauri Moguntinensis archiepiscopi commentaria in Hieremiam prophetam. Cet emploi est attesté par la présence de divers signes de composition et de traces d'encre d'imprimerie. Plus tard, le manuscrit passa de l'imprimerie de Petri à la collection de Remigius Fäsch et, avec les autres fonds du Musée Faesch, devint, en 1823, propriété de l'Université de Bâle. La provenance originelle du manuscrit n'est pas claire.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le volume contient des parties de la Vita s. Silvestri que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de juin, introduction rédactionnelle et index des mois de mai et juin). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Partie inférieure d'un feuillet du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Symeonis de Eberwin de Trêves, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant du troisième volume d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le fragment contient des parties de la Vita s. Athanasii, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Waldeberti d'Adson de Montier-en-Der et de la Vita s. Macharii heremitae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface d'Otloh de Saint-Emmeram, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Nerei et Achillei ainsi que de la Vita s. Maximi de Loup de Ferrières, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Willehelmi confessoris (dans une version inédite sous cette forme), ainsi que de la Vita s. Germani episcopi, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio s. Albani de Goswinus de Mayence que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit, peu décoré d'initiales historiées ou ornées avec des rinceaux, fut réalisé à la fin du XIIe siècle et appartenait à la bibliothèque des chartreux de Bâle. A côté des cantica ad laudes et ferialia glosés, il contient principalement le psautier avec la glossa ordinaria, le commentaire médiéval standard des textes bibliques. La disposition du texte a été conçue selon la manière habituelle du « commentaire en couronne » : le texte du psaume occupe le centre de la page, avec son interprétation située dans les marges et entre les lignes.
En ligne depuis: 14.12.2018
Seconde partie d'une édition en deux volumes des Moralia in Iob de Grégoire. Le volume de la fin du XIIème siècle, orné de riches initiales, fut acquis durant le concile de Bâle pour la chartreuse de Bâle et complété, dans la chartreuse elle-même, par le copiste Heinrich von Vullenhoe. L'origine du volume est incertaine. Une note de possession arasée du couvent de S. Maria in Insula pourrait se référer au monastère prémontré de Marienwerd in Goldern ou au monastère cistercien Notre-Dame de l'Ile-de-Ré, près de La Rochelle. Le premier volume (B I 12) a probablement la même origine.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit, d'origine inconnue et datant du début du XIIIème siècle, contient des écrits monastiques et canonistiques, parmi lesquels la règle monastique que Benoît de Nursie avait composée en 529 pour son monastère du Mont Cassin, la Regula pastoralis de Grégoire le Grand sur l'idéal du pasteur de l'âme (laïc) de la fin du VIème siècle ou la version brève d'une partie du Decretum Gratiani du XIIème siècle.
En ligne depuis: 26.09.2017
La Chronique des empereurs (« Kaiserchronik ») est un des textes en allemand qui rencontra le plus grand succès au XIIème siècle. Le fragment de Bâle date du premier quart du XIIIème siècle et transmet la version B en langue alémanique. Les trois bi-feuillets conservés – un bi-feuillet simple et un fascicule de deux bi-feuillets- étaient utilisés dans une maculature. Le bi-feuillet simple constituait le revêtement intérieur du manuscrit A III 30 du couvent des Prêcheurs.
En ligne depuis: 20.12.2016
Plusieurs textes d'Aristote dans la traduction latine de Boèce et des traités de Boèce, écrits dans une petite écriture du XIIIème siècle ainsi que deux ajouts du XVème siècle, ont été reliés probablement pour l'érudit bâlois Johannes Heynlin, qui, à sa mort, légua le volume à la Chartreuse de Bâle. Au point de vue codicologique, la page de contre-garde postérieure et de garde postérieure, un feuillet de parchemin qui avait été préparé pour un livre de prière, sont remarquables. Il s'agit de deux bi-feuillets avec un texte du début, qui devaient être pliés avant la reliure, comme c'était habituel pour les feuilles imprimées. Or, les deux bi-feuillets ont ensuite été éliminés et n'ont pas servi pour le livre de prière. C'est pourquoi, ils ne présentent pas les trous du fascicule dans le pli.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit, cousu en de nombreux endroits avec des fils de soie, rejoignit la chartreuse de Bâle au XVe siècle, en tant que don de Johannes Obrest, chapelain de Saint-Martin à Bâle. Il contient, en plus de quelques brefs textes pour le soin des âmes et à caractère médical, la Summa poenitentialis du théologien anglais et doyen de Salisbury Thomas de Chabham (env. 1160-1233/36).
En ligne depuis: 26.09.2017
Le volume, écrit durant le XIIIème siècle, probablement par deux mains d'origine française en alternance, contient divers écrits au contenu astrologique d'origine hellénistique et arabe, dans la traduction latine de Jean de Séville: le Centiloquium Ptolemaei, des textes de Māšā'allāh, Alfraganus et Albumasar. Le manuscrit appartenait à la bibliothèque des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Célèbre pour les deux portraits initiaux de Grégoire de Nazianze et Elias de Crête, et pour son cycle unique de 19 miniatures en l'honneur de Grégoire (dont 5 sont perdues), ce codex est également remarquable pour son contenu (19 commentaires d'Elias de Crête, toujours inédits en grec) et pour son histoire constitutive. Les commentaires furent copiés à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, dans un projet qui ne prévoyait pas l'insertion de miniatures en frontispice. Celles-ci pourtant furent ajoutées, avec un prologue, peu de temps après la copie des textes. Le codex porte encore la reliure faite à Constantinople, entre 1435 et 1437, à l'occasion d'une restauration faite pour le Dominicain Jean Stojković de Raguse, son nouveau propriétaire, qui le ramena à Bâle en 1437.
En ligne depuis: 22.06.2017
Depuis le IXe siècle, la Historia animalium d'Aristote, une description ordonnée des différents êtres vivants, était disponible dans une traduction arabe, que Michael Scot traduisit en latin vers 1220. La décoration des initiales de ce manuscrit, acheté à Paris par Johannes Heynlin et légué à la chartreuse de Bâle, est riche de drôleries. Dans l'ensemble du volume se trouvent des annotations de différentes mains.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit composite (comprenant deux parties) du XIIIe s. contient une traduction latine des deux premiers livres de la Métaphysique d'Aristote. Une première main, employant une textura à tendance cursive, est à l'origine des neuf premiers feuillets du volume ; mais la plus grande partie de celui-ci a été écrite par un second copiste, ayant adopté une textura. Le manuscrit comporte un grand nombre de gloses et notes marginales datant du XIIIe s., parmi lesquelles, certaines, portant entre autres sur la traduction du texte d'Aristote, sont mises en exergue par des rubrications. Le volume présente d'anciennes cotes liées au couvent des Dominicains de Bâle. Sa reliure du XIVe/XVe s. était à l'origine enchaînée et avait deux fermoirs. Des fragments de papier et de parchemin du XIIIe et XIVe s. sont utilisés comme contre-plat et feuillet de garde antérieurs.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, copié dans une textura du XIIIe siècle, appartenait au clerc et historien Dietrich von Niem (1340-1418) qui l'a doté de nombreuses annotations marginales. Transféré par la suite à la chartreuse de Bâle, le volume contient entre autres les Naturales quaestiones de Sénèque, la discussion d'Anselme de Canterbury Cur deus homo ? et l'œuvre astrologique De radiis stellarum du philosophe et scientifique arabe Al-Kindi. Il transmet en outre l'article De probatione virginitatis beatae Mariae issu de l'ainsi nommé « Suda », un lexique byzantin qui trouva une ample diffusion dans la traduction latine de Robert Grosseteste.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit composite astronomique se compose de trois parties indépendantes les unes des autres, faites de feuilles de plusieurs tailles et avec des dispositions différentes. Elles ont été écrites par différents copistes des XIIIème et XIVème siècles. Les textes décrivent des instruments pour l'observation du ciel et traitent de l‘orbite des planètes, qui sont aussi représentées avec des dessins astronomiques. Le manuscrit composite faisait partie de la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit de la chartreuse de Bâle, ayant changé plusieurs fois de cote, consistait à l'origine en trois parties indépendantes. La première partie, homilétique, comprend une série de Sermones et d'Expositiones interprétatives sur les évangiles quotidiens, la deuxième partie consiste en un traité sur les dix commandements de l'ermite augustinien Heinrich von Friemar (1245-1340) et en un commentaire anonyme sur la version latine du Physiologus Theobaldi. Dans la troisième partie, en plus d'instructions pour mener une vie agréable à Dieu, figure une dispute entre ange et diable à propos des sept péchés capitaux.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le manuscrit était composé à l'origine d'au moins deux volumes, comme l'indiquent les deux différentes foliotations anciennes. La première partie a été copiée au XIIIe siècle par plusieurs mains très semblables et contient divers sermons, dont ceux de Gilbert de Tournai et de Bonaventure. La deuxième partie, copiée par une main principale au XIVe siècle, comprend un grande collection d'exempla de différentes origines. Ce modeste manuscrit appartenait à la chartreuse bâloise, comme l'attestent plusieurs notes de possession, deux vieilles étiquettes avec le titre et différentes cotes anciennes.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit du XIIIème siècle, contenant le commentaire sur les Psaumes de Pierre Lombard, rejoignit la chartreuse de Bâle par l'intermédiaire de son précédent propriétaire, Petrus Medicus. Le codex est disposé en trois colonnes, bien que la colonne extérieure près de la marge reste vide. Les deux colonnes avec le texte sont elles-mêmes partiellement divisées en deux, avec, dans la moitié gauche, le texte de la Bible, et dans la moitié droite, le commentaire, en lignes de la moitié de la hauteur du texte biblique. Les initiales figurées, de style français très raffiné, correspondent à la division du psautier en huit sections liturgiques. Dans la partie inférieure sans écriture, figurent des annotations presque illisibles, écrites avec une sorte de crayon à papier, peut-être un commentaire ultérieur.
En ligne depuis: 20.12.2016
Coran, écrit le mois de Ramaḍān 639 h. [= mars-avril 1242] par Muḥammad Ibn al-Maʿāǧīnī. Le manuscrit contient, en plus du texte canonique, également les variantes de sept lecteurs du Coran et leurs traditions principales. Il fut apporté à Bâle depuis Constantinople en 1437 par le dominicain Jean de Raguse, un des théologiens les plus importants présents au Concile de Bâle. Depuis 1433, il est en possession du couvent des dominicains de Bâle, selon les dispositions testamentaires de Jean de Raguse, et devint propriété de la bibliothèque de l'université en 1559. Le manuscrit fut utilisé par le théologien zurichois Theodor Bibliander pour la préparation de son édition critique de la traduction latine du Coran de Robert von Ketton (Bâle 1543).
En ligne depuis: 20.12.2016
Le volume, copié en littera parisiensis au milieu du XIIIe siècle, contient le De anima d'Avicenne dans la traduction de Jean de Séville et des parties de la Métaphysique, traduite par Dominique Gundissalvi. Il comprend également les deux premiers livres de la deuxième partie des libri metafisici et physicae de Al-Gazali, toujours dans la traduction de Gundissalvi. Le texte est complété d'esquisses schématiques. Le manuscrit parvint à la chartreuse de Bâle avec la collection de livres de Johannes Heynlin, qui l'avait acheté en 1461.
En ligne depuis: 14.12.2018
Manuscrit juridique à l'origine en possession du jurisconsulte bâlois Arnold Zum Luft (1453-1517). Il fut réalisé dans la seconde moitié du XIIIème siècle à Bologne et contient le Digestum vetus, la première partie de la tradition tardo-gothique du droit en vigueur, avec les gloses de Franciscus Accursius. Le manuscrit présente une numération à la fois arabe et romaine, parfois vigésimale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit de petit format est connu sous le nom de « Basler Liederhandschrift » et transmet des textes en latin et en allemand, en vers et en prose, en premier lieu de contenu spirituel, complétés en partie par une notation musicale. Figurent, entre autres, des textes de Konrad von Würzburg et de Walther von der Vogelweide. Le manuscrit a été écrit vers 1300; au XVe siècle, il se trouvait dans la chartreuse de Bâle et, au XVIIe siècle, en possession du collectionneur bâlois Remigius Fäsch.
En ligne depuis: 14.12.2017
Manuscrit exégétique composé de plusieurs parties et écrit par diverses mains à la fin du XIIIème et au début du XIVème siècle. Le volume se compose de parchemins de différentes qualités, une déchirure à la page 27 a été recousue avec soin avec de la soie blanche et verte. La troisième partie du manuscrit surtout contient des annotations et des corrections. Le volume, à l'origine un liber catenatus, provient du couvent des dominicains de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Avec la légende rimée « Martina » de Hugo von Langenstein ainsi que le « Littauer » de Schondoch, le manuscrit, provenant de la bibliothèque des frères laïcs de la chartreuse de Bâle, transmet deux textes de l'Ordre teutonique. La légende « Martina » qui n'est transmise que dans ce manuscrit est considérée comme le plus ancien poème spirituel de l'Ordre teutonique. Le troisième texte contenu dans le codex est le « Mainauer Naturlehre ».
En ligne depuis: 14.12.2017
Les quatre bandes de parchemin ont été détachées d'un vocabulaire manuscrit de la chartreuse de Bâle. Elles ont été utilisées comme des onglets dans un autre volume. Quand elles sont placées côte à côte, les bandes constituent une partie d'un rotulus avec des Sangsprüche en allemand. En ce qui concerne le texte, il s'agit de neuf vers de Marner, trois de Conrad de Wurtzbourg et huit du Kanzler. Les textes furent copiés dans la région allemande orientale, et probablement détachés peu après, puisque le volume qui les contenait est à dater vers 1400.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit en parchemin, décoré d'initiales filigranées et de lombardes, appartenait à l'origine à la chartreuse de Mayence et parvint à celle de Bâle après divers changements de propriétaires. Il contient la Summa contra gentiles de Thomas d'Aquin (écrite entre 1259 et 1265). Ce manuel pour les missionnaires chrétiens offre des arguments philosophiques en faveur du christianisme et il a expressément été conçu pour la conversion des musulmans et des juifs. Il s'agit de l'unique œuvre scolastique qui ait été traduite du latin en hébreu.
En ligne depuis: 12.12.2019
Trois feuillets contenant le Talmud babylonien provenant de divers manuscrits et utilisés dans les reliures, datables du XIVème et du XIIIème siècles. Deux feuillets contiennent des fragments de la Mishna Berakhot de l'ordre du Zeraïm, le troisième feuillet comprend une partie du traité Avoda Zara de l'ordre du Nezikin qui règle les rapports des juifs avec les non-juifs et discute le problème des cultes étrangers.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit d'origine française entra à la chartreuse de Bâle après avoir appartenu à Johannes Heynlin. L'ouvrage volumineux contient les six écrits sur la logique d'Aristote, certains avec des commentaires, qui ont été rassemblés à une époque post-aristotélicienne pour former ce que l'on appelle l'« Organon ». L'art libraire et la science se complètent : les livres du texte principal débutent chacun avec une initiale ornementale élaborée, et le commentaire, lorsqu'il existe, en grande partie sans décor, est étroitement regroupé autour du texte principal.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit, un recueil de textes à caractère juridique, contient comme texte principal la Summa super rubricis decretalium du juriste italien Goffredo da Trani (mort en 1245). Il s'agit d'un manuel sur le recueil des décrets commandé par le pape Grégoire IX, qui a connu une ample diffusion. Le texte est décoré et complété par cinq petites initiales figurées, probablement d'origine française.
En ligne depuis: 22.03.2018
Pour des raisons d'efficacité, les écrits juridiques et de droit canonique ont souvent été reproduits avec le système de la pecia, selon lequel un modèle est divisé en fascicules distribués à différents copistes. C'est le cas du présent commentaire des décrétales d'un certain « Abbas antiquus », identifié plus tard comme Bernardus de Montemirato, qui est constitué de trois parties. Le manuscrit avec une décoration parcimonieuse, écrit en littera bononiensis, appartint à la bibliothèque de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Ce manuscrit composé de plusieurs parties contient un recueil de textes théologiques et provient du Couvent des Dominicains de Bâle. Il est le seul à transmettre la traduction latine complète du Fließenden Lichts der Gottheit Mechthilds de Magdeburg. Ce manuscrit est important non seulement en raison de sa date (peu avant 1350), mais aussi en raison des nombreuses notes marginales qui laissent percevoir une connaissance directe de la version allemande du texte, avec laquelle la présente copie de la traduction latine du Das fließende Licht fut apparemment comparée.
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit copié selon le principe de la „pecia“ par diverses mains, contient, avec quelques omissions, les Quaestiones disputatae (sans le De malo) et 11 Quodlibeta (manquent le no 12 ainsi qu'une partie du no 8) de Thomas d'Aquin. Le codex a été écrit dans le couvent des Dominicains de Bâle et appartennait à Jean et Hugo von Münchenstein, tous deux temporairement prieurs du couvent de Bâle. A l'intérieur des pages de garde se trouvent des documents relatifs au Concile de Bâle de 1440.
En ligne depuis: 21.12.2010
Ce manuscrit composite contient quatre parties indépendantes à l'origine: la partie I contient des écrits de Hervaeus Natalis, la seconde le traité super sex principia d'Albert le Grand, la partie III des écrits de Pierre d'Auvergne et la partie IV deux écrits anonymes – peut-être uniquement transmis dans ce manuscrit - ainsi que le traité De medio demonstrationis de Aegidius Romanus (Gilles de Rome). Le manuscrit provient du Couvent dominicain de Bâle.
En ligne depuis: 31.03.2011
Le manuscrit de petit format, presque carré, datant du XVème siècle, contient les Heroides d'Ovide, accompagnées du commentaire de Guilelmus Aurelianensis (env. 1200). Une plus ancienne note de propriété arasée indique une origine française; Johannes Heynlin légua le manuscrit à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit du XIVème siècle, réalisé peut-être avec le système de la pecia, contient les oeuvres d'Albert le Grand Super ethica et De causis et processu universitatis. En ce qui concerne le système de la pecia, il s'agit d'une manière de multiplier un modèle manuscrit rapidement: de fait, au lieu de copier un texte entier, celui-ci était divisé en différents fascicules, de telle sorte que plusieurs copistes pouvaient travailler simultanément à sa transcription. Le volume appartenait au dominicain Johannes Tagstern, et rejoignit donc la bibliothèque du couvent des Prêcheurs de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Legenda aurea du dominicain Jacques de Voragine (ca. 1228-1298) est certainement l'un des recueils spirituels les plus diffusés au Moyen Âge. Ce mansucrit d'origine bolonaise du XIVème siècle la transmet avec d'autres légendes de saints. Le codex a été écrit dans une gothique italienne régulière et décorée avec soin routinier; une grande lacune dans le chapitre 145 (légende de saint Michel), fut complétée par une main du XVème siècle. Le volume appartenait à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le manuscrit du couvent des dominicains de Bâle contient les Quodlibeta et les Quaestiones de Nicolas Trivet et de Thomas Sutton, deux figures importantes de l'école dominicaine d'Oxford à la fin du XIIIème et au début du XIVème siècle. Le parchemin, très fin, présente de nombreux petits défauts et des déchirures rapiécées en plusieurs endroits; le fascicule six a été relié au mauvais endroit. L'intérieur de la couverture en bois du volume à l'origine enchaîné, a été recouvert de fragments.
En ligne depuis: 20.12.2016
Manuscrit composite provenant du couvent des dominicains de Bâle, écrit au XIVème siècle par une seule main. Le volume à l'origine un liber catenatus, contient un commentaire du Cantique des Cantiques par l'élève de Thomas d'Aquin, Gilles de Rome (env. 1243-1316), un commentaire du dominicain Nicolaus de Gorran (1232-env. 1295) sur les lettres canoniques et la Postilla sur l'Ecclésiaste attribuée à Giovanni da San Geminiano (env. 1260-env 1332).
En ligne depuis: 20.12.2016
Le manuscrit en parchemin du XIVème siècle contient les commentaires du jurisconsulte et canoniste Giovanni d'Andrea (env. 1270-1348) au Liber Sextus Decretalium Bonifacii, qui constitue la troisième partie du Corpus iuris canonici. Le volume entra en possession de la chartreuse de Bâle durant le concile (1431-1449).
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit d'usage courant, composé de quatre parties, contient des matériaux destinés à la préparation de sermons, parmi lesquels une liste de thèmes pour la prédication, un volumineux corpus de légendes et plus de 100 exempla. Le manuscrit montre diverses traces d'usage et porte encore, au dos, l'étiquette de la chartreuse de Bâle, dans la bibliothèque de laquelle il se trouvait au XVe et au XVIe siècle.
En ligne depuis: 14.12.2017
La plus grande partie du manuscrit se compose de deux textes de Rudolf von Biberach : les Sermones super cantica et le De VII itineribus aeternitatis. Ils furent conçus à l'origine, au XIVe siècle, comme des parties séparées, et furent réunies ultérieurement dans leur forme actuelle à la chartreuse de Bâle, à la bibliothèque de laquelle le volume appartient depuis le XVe siècle. Comme supplément du second texte, une traduction en allemand du De VII gradibus contemplationis a été rajoutée au courant du XIVe siècle. Il est probable qu'à l'occasion de la reliure, fut ajouté sur le dernier folio relié tête bêche, le début du glossaire Abstractum dont la transcription remonte au XIVe siècle et qui n'a donc pas pu être compilé dans la chartreuse elle-même.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le volume, provenant du couvent des dominicains de Bâle, contient la deuxième partie (Macula jusqu'à Zona) des Distinctiones sacrae scripturae de Mauritius Hibernicus, une liste alphabétique de termes bibliques avec leurs divers sens et interprétations. En outre, des fragments de deux vies de Dominique – celle de Constantin d'Orvieto et celle de Theodoricus de Apolda – sont insérés dans la couverture antérieure ou comme feuille de garde.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit d'Eusèbe remonte au XIVe siècle et appartenait déjà à l'époque d'Heinrich Arnoldi (prieur entre 1449 et 1480) au fonds libraire de la chartreuse de Bâle. Il est en vélin de haute qualité, copié et rubriqué soigneusement, en partie avec des initiales filigranées. Le codex contient diverses additions des XIVe et XVe siècle; la reliure date du XIXe siècle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le court volume en parchemin, provenant du couvent des dominicains de Bâle, contient les livres I-V du De vegetabilibus et plantis d'Albert le Grand. Ce texte, en réalité composé de sept livres – dont il manque deux ici –, représente une petite partie de l'œuvre extraordinairement ample du docteur de l'église et savant universel dont la renommée fut surpassée par son élève Thomas d'Aquin peu après sa mort. La reliure usée montre des traces qui suggèrent que le livre était un liber catenatus.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit composite consiste en sept parties : les parties I-III (f. 2-99), IV (f. 100-121) et VI-VII (f. 181-237) contiennent les commentaires de Saint Thomas d'Aquin sur Aristote : Super libros Physicorum; Super libros Posteriorum Analyticorum; Super libros De Anima; la partie V (f. 122-180) contient le commentaire d'Adam de Bocfeld sur la Metaphysica Nova d'Aristote. Le manuscrit provient du couvent dominicain de Bâle (annotation f. 179vb).
En ligne depuis: 22.03.2012
Le petit volume en parchemin contient les sept psaumes pénitentiels et trois autres psaumes en hébreu. Il appartenait à la famille Amerbach et passa probablement par la suite dans les mains de Johann Buxtorf (l'Ancien ?). Le manuscrit est modestement décoré avec des initiales ornées et des dessins à la plume ; le texte est vocalisé.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume contient des textes qui se rapportent à la pratique scolaire tardo-médiévale et du premier humanisme : d'un côté des œuvres destinées à la pratique scolaire (grammaires, listes de mots) et de l'autre, des traités théoriques de contenu didactico-pédagogique. Les diverses parties, indépendantes à l'origine, ont été reliées ensemble à la chartreuse de Bâle. La première partie qui comprend la version en prose de la grammaire versifiée d'Alexandre de Villedieu, provient de la chartreuse de Mayence et elle a été donnée à celle de Bâle. La dernière partie, la grammaire de Giovanni Sulpizio, ici dans un imprimé de Johannes Amerbach, a été offerte par l'imprimeur à la bibliothèque du monastère.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit, bien qu'incomplet suite à la perte de quelques feuillets, présente le Roman d'Alexandre du poète germano-bohème Ulrich von Etzenbach (ca. XIIIe siècle). Le texte a été copié en 1322, probablement en Bavière ou en Autriche comme le suggèrent certaines particularités dialectales. La décoration élaborée des initiales placées en tête de chaque livre montre des caractéristiques du Haut-Rhin, telles qu'elles apparaissent également en Basse-Autriche au début du XIVe siècle. Dans les marges se trouvent de nombreuses explications de mots remontant au XIXe siècle et des annotations de la main de Johann Jakob Sprengs (1699-1768), qui a copié ce manuscrit au XVIIIe siècle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le bifeuilet provenant d'un manuscrit mystique du Moyen Age tardif a été conservé comme reliure. Il comprend des parties des « Sieben Vorregeln », du Miroir des Vertus (« Spiegel der Tugend ») du franciscain David d'Augsbourg (ca. 1200-1272), et un paragraphe du « Geistlicher Palmbaum » (issu d'un « Palmbaumtraktaten » ?). Le fragment présente des signes évidents d'usure dus à son usage comme reliure.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit contient des extraits de presque tous les textes latins connus du dominicain Maître Eckhart (v. 1260 – v. 1328), qui sont transmis dans plus d'une bonne douzaine de manuscrits. Même si le copiste, qui appartenait probablement à l'environnement du couvent dominicain de Cologne, semble avoir compilé les extraits « mécaniquement et sans compréhension » (Koch), ceux-ci sont d'une grande qualité textuelle. En 1386, le curé westphalien Gottschalk Kamenschede acheta le manuscrit et le donna plus tard à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Les cinq bifeuillets avec des fragments du chant des Nibelungen proviennent d'un manuscrit du milieu du XIVe siècle. Ils ont été préservés car ils ont servi de reliures de livres. Découverts en 1866 par un curé de Fanas/Prättigau, ils aboutirent à Bâle dans les mains du philologue Wilhelm Wackernagel ; aujourd'hui ils sont conservés à la bibliothèque universitaire de Bâle. Les feuillets sont sobrement rubriqués et décorés de quelques dessins à la plume rouge-marron (surtout sous la forme de dragons ou de créatures apparentées) placés dans les marges.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit en parchemin, peut-être produit à Bâle, transmet les récits des vies dites « Alemannischen Vitaspatrum », dans la disposition d'un certain Peter der Mul. Le manuscrit, datant du troisième quart du XIVème siècle, appartient à la bibliothèque des frères convers de la chartreuse de Bâle ; la datation exclut cependant une réalisation dans la chartreuse même.
En ligne depuis: 26.09.2017
Depuis le XIIIème siècle les Quatuor libri sententiarum, une collection de déclarations des Pères de l'Eglise sur les importants problèmes théologiques, rassemblée par Pierre Lombard dans le milieu du XIIème siècle, ont acquis le statut de livre de texte dans les facultés de théologie. Elle constituait une partie fondamentale des études de base et était interprétée de façon intensive dans les leçons et les commentaires. Le manuscrit du XIVème siècle, provenant de la bibliothèque du couvent dominicain de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés, contient les commentaires de Henricus de Cervo, Guillaume d'Ockham, Jacobus de Altavilla et d'autres.
En ligne depuis: 19.03.2015