Il s'agit de la plus ancienne copie conservée d'un récit épique en vers de Gian Travers sur les événements survenus pendant la guerre du château de Musso en 1525/1526, écrit en 1527. Cette chronique est le plus long texte connu en romanche. Le copiste signe du nom de Johan Schucan de Zuoz, lequel est, au moment de la copie, prêtre protestant à Zernez.
En ligne depuis: 14.12.2017
Il s'agit du plus ancien manuscrit contenant le drame « Joseph » de Gian Travers, mis en scène en 1534 à Zuoz. Il a été écrit trois ans après la mort de Travers dans une orthographe qui n'est plus en usage au moment de la transcription. Le copiste est Conradin Planta, probablement un parent; Gian Travers avait épousé Anna Planta. Le manuscrit n'est pas relié correctement: le texte débute avec les ff. 9-13, puis il manque un feuillet, puis f. 14, f. 1, f. 5, f. 3, f. 4, f. 6, f. 2, f. 15, un feuillet manque, f. 7, f. 16. Le folio 8r, à l'origine le dernier, contient une poésie d'avertissement; le folio 8v était laissé blanc. Les pages de garde antérieures sont faites à partir d'un grand feuillet en parchemin qui appartenait à l'origine à un manuscrit du XIIe siècle avec un texte de Constantin l'Africain, De febribus, chap. 3-5.
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Contient le texte du drame de Joseph dans une version de Basse-Engadine (ff. 1-74) qui est issu du drame publié à Zurich en 1540, « Ein hüpsch nüwes Spil von Josephen (…) », attribué à Jacob Ruf. Des indices convergents, comme les déclarations de Chiampell (Placidus Plattner, Ulrici Campelli Historia retica, Basel Schneider, T. 2 1890, 353), l'orthographe et la langue des transcriptions, suggèrent qu'il s'agit ici de l'unique copiée conservée du drame de ce même Chiampell, mis en scène en 1564 à Susch. A la fin du manuscrit se lit un dialogue entre un pasteur protestant et un malade (ff. 75-77), ainsi que quelques prières (ff. 78-80), traduites de l'allemand par le copiste même du texte, Baltasar Valantin.
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Le manuscrit contient en premier lieu la traduction des statuts en latin du cercle de la Haute-Engadine de 1563, avec des ajouts allant jusqu'en 1618, par la première main (ff. 1-245a). Les ajouts des années 1624-1654 sont d'une autre main, ou ajoutés plus tard comme les ff. 245b-254a. Viennent ensuite les traductions de l'allemand d'autres textes importants à caractère juridique écrits par la première main : la Charta da la Lia de 1524 (ff. 262-267), les articles de Coire de 1523, puis de Ilanz en 1524 (ff. 268-271), les Artichels da cumoenas Trais Lias de 1527 (ff. 272-278), un traité de la Ligue de la Maison-Dieu cun l's sett chantuns Schwizers de 1498 (ff. 279-282) et l'Union héréditaire de 1518 entre l'empereur Maximilien et l'évêque de Coire au sujet de l'Engadine (ff. 283-289). Suivent encore les statuts (ff. 291-295) de la première main et l'index des ajouts (f. 296) de la deuxième main. Le commanditaire est Peider Curtin, Landmann du district Sur Funtauna Merla en Haute-Engandine de 1619-1620. Selon une note figurant sur la page de titre, les statuts auraient été écrits par le pasteur protestant et notaire Lüci Papa.
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