Ce manuscrit composite contient entre autres: le De viris illustribus de Jérôme, le De viris illustribus de Gennadius, le Deflorata d'Isidore de Séville et enfin un Tractatus de VII sacramentis ajouté au XII/XIIIème siècle. Il se trouve dans la bibliothèque d'Einsiedeln probablement déjà depuis le XIVème siècle, comme l'attestent le type de reliure et la présence de l'ex-libris à la p. 1.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient l'Expositio Evangelii secundum Lucam d'Ambroise de Milan. Il fut réalisé à Engelberg à la demande de l'abbé Frowin (1143-1178), comme l'atteste le poème dédicatoire sur la p. 1. Il contient entre autre trois initiales décorées avec des motifs végétaux dans le style en usage dans le scriptorium d'Engelberg à l'époque de l'abbé Frowin.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit copié à différentes époques, contenant des œuvres d'Isidore, d'Hucbald et de Bernoldus ainsi que l'Evangile de Nicodème.
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit du XIIème siècle (1170-1190) probablement copié en Suisse (Einsiedeln?) ou en Autriche. Il contient l'introduction In prima parte agitur (fol. 1r-7ra) et le Decretum de Gratien [Σ-group, cf. C. Wei, A Discussion and List of Manuscripts Belonging to the Σ-group (S-group)] (fol. 7ra-217va); une additio (du fol. 167vb au C.29: Adrianus papa Eberhardo Salzeburgensi archiepiscopo. ‘Dignum est et a rationis... [JL 10445: 1154-59]); divers extraits des gloses (arasés au fol. 21a), et des excerpta de la Summa de Rufin (cfr. R. Weigand, Die Glossen zum Dekret Gratians. Studien zu den frühen Glossen und Glossenkompositionen, Roma 1991, pp. 737-740); des fragments de la Glose ordinaire de Bartholomaeus Brixiensis (France, milieu du XIIIème siècle) ont été copiés sur la rasura aux fol. 6va-9va.
En ligne depuis: 22.03.2017
La Panormia contient une collection de textes de droit canon, attribués à Ivo de Chartres, de toute évidence rédigés après 1095. Le manuscrit a probablement été réalisé à Einsiedeln et écrit par un seul copiste, qui utilisait une minuscule carolingienne régulière et calligraphique. Le texte se divise en livres, au nombre de 8, chacun introduit par une initiale, dont une seule a été réalisée avec une couleur rouge (p. 78), tandis que, pour les autres, seuls les dessins préparatoires sont visibles.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit contient comme texte principal, l'Explanatio Dominicae Orationis de l'abbé d'Engelberg Frowin (†1178), abbé qui a probablement aussi commandité la réalisation de ce manuscrit, comme on peut le déduire des vers inscrits sur la dernière page (468). Le codex rejoignit probablement Einsiedeln au début du XVIIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit constitue, avec les 247(379), 248(380) et 249(381), le dernier des quatre tomes d'une collection de vies de saints et de passions de martyrs, réparties selon l'année liturgique. Les quatre volumes furent sans doute utilisés à Einsiedeln, où ils furent aussi probablement réalisés. Chaque vie est introduite par une grande initiale rubriquée et le long des marges sont insérées de nombreuses gloses et manicules de Heinrich von Ligerz. Les anciennes pages de garde, aujourd'hui détachées, ont laissé à l'intérieur des couvertures les traces d'un texte liturgique avec des neumes et, dans celle de l'arrière, d'une initiale enluminée.
En ligne depuis: 22.03.2017
Manuscrit composite, qui peut être daté de la seconde moitié du Xe s. Il contient entre autres les Annales Einsidlenses, le De grammatica de Priscien, le fragment d'un texte sur le jeu d'échec et un calendrier avec des notices nécrologiques jusqu'au XVIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Manuscrit composite, qui contient différents textes sur le calcul de la date de Pâques, deux calendriers datables, le premier de 950-975 (4-16) et le second du IX/Xe s. (29-40) et les Quaestiones morales, datables du XIIIe s.
En ligne depuis: 19.12.2011
Le manuscrit contient une partie des Etymologies (I-III et V-XX) et le De natura rerum d'Isidore de Séville et la correspondance entre Isidore et Braulio de Saragosse. Le manuscrit fut reconstitué à partir de différents fragments, qui furent découpés au XIXe s. dans des volumes juridiques de la Bibliothèque du doyenné de St-Gerold dans le Vorarlberg. Le manuscrit fut réalisé selon les vœux de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178), comme l'atteste le poème dédicatoire sur le f. 1r.
En ligne depuis: 19.12.2011
Les fragments rassemblés dans ce recueil ont été décollés, avant 1858, de couvertures de livres par le p. Gall Morel et réunis en un volume, vers 1860. Il s'agit de fragments de séquences (deux collections), de mélodies d'hymnes (comme ils sont encore aujourd'hui chantés à Einsiedeln), de trois mélodies pour le Gloria (la troisième attribuée au pape Léon IX), trois drames liturgiques et le Novem modi de Hermannus. Le codex est important pour l'histoire de la musique puisque c'est la première fois à Einsiedeln que les neumes ont été répartis sur quatre lignes musicales (gravés) ; il s'agit de dialecte choral alémanique.
En ligne depuis: 04.11.2010
Ce codex contient plus de cent vies de saints et actes de martyres, dont la majeure partie est introduite par un incipit et de simples initiales rubriquées. En dehors des quelques initiales décorées en rouge, le codex ne présente aucune décoration. L'organisation du manuscrit et la préparation soigneuse du parchemin avec des réparations artistiques colorées, correspondent à la tradition du scriptorium sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178). Le tracé posé de l'écriture à l'encre noire, plusieurs fois interrompu par une main plus raffinée, se distingue des autres ouvrages de la bibliothèque de Frowin, de sorte que le codex pourrait aussi avoir été réalisé à l'époque du successeur de Frowin, Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce premier volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg (avec les Cod. 4 et Cod. 5), contient le Pentateuque et les livres des prophètes. Le dessin à la plume avec le poème de dédicace au fol. 1v montre que l'abbé Frowin (1143-1178) a consacré le manuscrit à Marie, la patronne du monastère. Le volume de grand format fut écrit, d'après le colophon au fol. 281v, par Richene, l'unique copiste de l'époque de Frowin dont le nom est connu. La préparation soigneuse du parchemin, les réparations artistiques et colorées, le style sobre de l'écriture et les initiales avec peu de couleurs caractérisent les œuvres les mieux conservées de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce second volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient, après le Cod. 3, les autres livres de l'Ancien Testament. D'après le poème au fol. 1v, le codex fut dédié à Marie, la patronne du monastère, par l'abbé Frowin (1143-1178). La structure et l'organisation du codex correspondent au style simple mais élégant des ouvrages de la bibliothèque de Frowin. Le colophon rappelle le nom du copiste Richene qui a également copié les deux autres volumes de la Bible d'Engelberg (Cod. 3 et Cod. 5). Les miniatures et les titres sont l'œuvre dudit maître d'Engelberg. A remarquer au fol. 69v une représentation colorée en pleine page du Christ et de l'Eglise.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce troisième volume des trois qui composent la Bible d'Engelberg, contient le Nouveau Testament. Le codex comprenait originairement 204 feuillets. L'un des feuillets arrachés, qui aujourd'hui est conservé sous la cote D 126 dans les archives du monastère, mentionne dans un poème de cinq vers le nom du copiste Richene, qui a également écrit les deux autres volumes contenant l'Ancien Testament (Cod. 3 et Cod. 4). L'abbé Frowin (1143-1178) et son copiste Richene sont représentés dans une illustration en pleine page au fol. 1r. De la même manière sont représentés les quatre évangélistes avec leurs attributs, également rappelés dans quelques vers (108v, 134v, 153v, 181r). Du fol. 103r au fol. 105v sont insérés les tableaux des canons. Le manuscrit contient quelques initiales non complétées, des espaces laissés libres pour la décoration et quelques pages vierges.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient le commentaire sur les Psaumes d'Augustin et est écrit dans une écriture très petite et fine. Le vers au fol. 1r nomme l'abbé Frowin (1143-1178), commanditaire de l'ouvrage. Le codex contient de simples initiales en rouge et quelques-unes très artistiques à l'encre brune et rouge du Maître d'Engelberg. Ce qui mérite avant tout d'être mentionné, c'est la représentation du Christ vendangeur au fol. 101r, dessinée, comme dans d'autres cas, sur une zone érasée. Dans les marges latérales et inférieures on peut apercevoir ça et là des fines esquisses d'initiales, de motifs divers et de personnages.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contenant un commentaire des psaumes fut copié dans le scriptorium de Engelberg avec toute une série d'œuvres du père de l'Eglise (Cod. 12-18, 87-88 et 138). Un poème de deux vers (1r) situe sa rédaction durant l'abbatiat de Frowin (1143-1178). Le texte est écrit dans une écriture fine, soignée et nette. Le codex contient des initiales figurées isolées avec des motifs de rinceaux et de tubercules habituels à l'époque de Frowin. Pour le reste, le texte est structuré par des initiales légèrement ornées à l'encre rouge.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient les quinze livres de Saint Augustin sur la Trinité. Sur le f. 1v au-dessous des Capitula un dessin à la plume représente le Père de l'Eglise avec ses trois adversaires. Le codex fut orné par la main dudit maître de Engelberg. Au début des différents livres figurent de grandes initiales à l'encre brun-rouge et noire avec des motifs figuratifs, entre deux, de plus petites initiales à l'encre rouge richement ornées. Les circonstances de la réalisation du volume sont décrites en détail dans le vers du copiste au fol. 1r: l'initiateur en était l'abbé d'Engelberg Berchtold, (1178-1197), mort peu après le début du travail; l'oeuvre fut achevée sous son successeur Heinrich (1197-1223).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient des interprétations d'Augustin de l'Evangile de Jean. Un vers (1r) date le manuscrit sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). L'organisation, l'écriture et les illustrations - des initiales isolées ornées de rinceaux et des motifs de tubercules (2v, 5v, 136v) alternent avec des majuscules rubriquées plus simples pour distinguer les paragraphes - sont très étroitement apparentés au Cod. 13.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient des sermons du père de l'Eglise Augustin. Dans le poème, au f. 1r, l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178) dédie le codex à la Sainte Vierge Marie, patronne du monastère. Les sermons contenus sont répertoriés dans un index (1v et 3r). La moitié de la dernière page (221r) est déchirée, sur la la page de garde arrière le scribe a essayé sa plume (probacio penne). Déchirures et trous dans le parchemin sont soigneusement réparés comme pour la plupart des volumes de la bibliothèque de Frowin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient la Cité de Dieu d'Augustin. Le manuscrit fut probablement commencé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178), et achevé et orné sous celui de son successeur Berchtold (1178-1197). Le dernier feuillet, qui aurait pu contenir un vers de dédicace habituel pour le scriptorium d'Engelberg sous Frowin et Berchtold, a été découpé. Certaines initiales ornées ont été grattées et remaniées.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les Confessions de saint Augustin. Un poème de deux lignes avant le Capitulum au fol. 1r atteste que la copie fut commencée sous l'abbatiat de Frowin de Engelberg (1143-1178). Il contient deux initiales figurées (1v et 60v) et des initiales ornées à l'encre rouge. Sur le f. 123v peuvent se lire 7 distiques rimés dudit maître de Engelberg qui prennent position sur l'apologie du successeur de Frowin Berchtold (1178-1197) contre la falsa et damnanda compilatio abbatis Burchardi in turtal.
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient sur les ff. 3v-142v les Homélies de Grégoire le Grand sur le prophète Ezéchiel; sur les ff. 1v-3r le tam veteris quam novi testamenti testimonia copié par la même main que le texte; sur les ff. 143r-144r suit un court traité de grammaire, d'une main plus tardive. La partie inférieure du f. 144 a été découpée. Sur le f. 4r, dans une ligne au-dessus du texte, l'ouvrage est attribué à l'abbé Frowin de Engelberg (1143-1178). Les parties abîmées du parchemin ont été soigneusement réparées, avec des fils de diverses couleurs. Deux des initiales ornées, conformément au style plus récent d'Engelberg, sont placées sur un fond coloré (24v et 76v). Quelques annotations marginales sont d'une main plus tardive.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex renferme le premier des quatre volumes contenant les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Les volumes suivants sont contenus dans les codices 21, 22 et 23. Le premier volume contient la première (6r-99r) et la seconde partie (99r-193v), chacune des deux est subdivisée en cinq livres. Au début du codex se trouvait une représentation en pleine page de Job et ses trois amis (moitié supérieure) et de Grégoire le Grand et d'un moine en train d'écrire (moitié inférieure). Sur la page postérieure, comprise comme le recto de la page, peut se lire un poème léonin de deux vers dédié à Frowin. Le feuillet fut soigneusement décrit par P. Karl Stadler dans son catalogue manuscrit rédigé en 1787, ce qui a permis d'attribuer à ce codex le membrum disiectum, aujourd'hui conservé au The Cleveland Museum of Art, 1955.74 (Purchase from the J.H. Wade Fund).
En ligne depuis: 09.06.2011
Le manuscrit contient, avec trois autres volumes (Cod. 20, 22 et 23), les interpétations du Livre de Job de Grégoire le Grand. D'après un poème de deux vers sur le f. 1r, le codex est dédié par l'abbé Frowin de Engelberg (1143-1178) à Marie, la patronne du monastère. Sur les ff. 89r et 89v, la réglure change radicalement, en augmentant l'espace interlinéaire. L'incipit et l'explicit sont rubriqués. Chaque chapitre s'ouvre par des initiales ornées à l'encre rouge et brune, avec des motifs de rinceaux et des personnages, typiques du scriptorium à l'époque de Frowin. La structure, l'écriture et la décoration du manuscrit sont étroitement apparentées à celles du Cod. 20.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les Moralia in Iob de Grégoire le Grand. Le manuscrit date, selon le poème (1r), de l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). Les chapitres sont introduits par des initiales ornées à l'encre rouge et brun foncé ; les dernières initiales ont l'air inachevées en comparaison avec les deux premières (6r et 16v). Les explicit sont écrits en majuscules rouges. Les déchirures et les trous dans le parchemin sont en partie réparés, mais avec moins d'art que dans les autres manuscrits de la bibliothèque de Frowin (par ex. Cod. 16). Entre les folios 39 et 40 est ajoutée en complément une bande de parchemin.
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit constitue, avec les Cod. 20, 21 et 22, le dernier volume de la série des interprétations du Livre de Job par le Pape Grégoire, conservée à Engelberg. La décoration du livre consiste en incipit et explicit rubriqués et diverses initiales : simplement à l'encre rouge (1v, 71r), quelques-unes un peu plus grandes avec les motifs typiques à bulbes (15r, 49v, 101v) ou figurées à l'encre rouge et brune (3r, 32r, 84r, 113r). Les déchirures du parchemin sont cousues avec du fil jaune et rouge. Les rares annotations marginales ont été écrites, au moins partiellement, par la même main que le texte. Une ligne ajoutée à la fin du f. 123v nomme l'abbé Frowin (1143-1178) comme commanditaire de la copie.
En ligne depuis: 04.10.2011
L'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153) a composé, entre 1135 et 1153, 86 sermons sur l'interprétation du Cantique des Cantiques. Le fait que cette œuvre, tout comme le Cod. 33, ait été copiée quelques dizaines d'années plus tard dans le scriptorium d'Engelberg, atteste la grande autorité accordée à l'auteur par l'abbé Frowin d'Engelberg (1143-1178). Le poème habituel pour les ouvrages de Frowin (3r) laisse supposer que le codex date du temps de Frowin. L'index (1v-3r) et les nombreuses notes marginales à l'encre rouge sont de la main de l'abbé Ignatius Betschart d'Engelberg (1658-1681).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce manuscrit contient comme le Cod. 34 environ 150 sermons de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153). L'écriture, à l'encre brun foncé, est généralement uniforme. Les titres de chacun des sermons sont écrits à l'encre rouge. Le f. 97v est resté vierge. Comme décoration, le manuscrit compte de nombreuses initiales ornées de motifs à vrilles et à bulbes sur fond polychrome, et de nombreuses petites initiales, pour la plus grande partie décorées en rouge ou en bleu, parfois avec des éléments d'origine insulaire (59r, 67v). Le codex a probablement été réalisé sous l'abbatiat de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient, comme le Cod. 33, environ 150 sermons de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (1090-1153), qu'il aurait, selon le début du texte au f. 1v, exposé à ses élèves, et qu'un certain Godefridus aurait copié pour en élargir la diffusion. Le texte écrit par une seule main régulière à l'encre brun foncé, est entièrement décoré de majuscules rouges, entre lesquelles s'insèrent de petites initiales ornées, rouges et vertes. Une autre main, qui utilise une encre brun clair, a écrit de brèves annotations sur le contenu du texte ou les déclarations de l'auteur, serrées dans la marge supérieure et parfois rognées. Le codex a probablement été réalisé sous l'abbatiat de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Cette copie des Collationes de Cassien contient au f. 1r une inscription de propriété de deux lignes, qui attribue le codex à l'abbé d'Engelberg Berchtold (1178-1197), et un vers de dédicace à la patronne du monastère, Marie. Les deux inscriptions reviennent mot pour mot dans les volumes qui furent écrits sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178), prédécesseur de Berchtold. Chacune des Collationes est introduite par des initiales ornées. Le texte est divisé par des majuscules rouges ornées. Les déchirures et les trous du parchemin sont réparés avec art, tout spécialement les f. 48v ou 190v.
En ligne depuis: 04.10.2011
Mince évangéliaire contenant 27 péricopes, ne comptant que 32 feuillets de parchemin. Le codex, réalisé d'une façon particulièrement soignée et relié seulement avec une couverture de cuir, est décoré d'initiales artistiques à la plume rouge et noire. Bien qu'il ne soit pas daté, il peut être attribué, sur la base de l'écriture et de la décoration, à l'époque des abbés Frowin (1143-1178) et Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 17.12.2015
Traité de l'abbé Frowin d'Engelberg (1143–1178) sur le libre arbitre, le De laude liberi arbitrii libri septem, date du XIIe siècle. Cette œuvre, encore inédite jusqu'à présent, représente un important témoignage sur le point de vue de la théologie monastique, au temps de la préscolastique.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit contient les Homélies sur l'Evangile de Bède le Vénérable, introduites par un index des chapitres sur les ff. 2r et 2v, 65v et 66r. L'auteur, encadré par les attributs des évangélistes, est représenté en train de composer son oeuvre dans une miniature en pleine page à l'encre colorée. Le texte, rédigé à l'encre brune allant du clair au foncé, est subdivisé par des initiales rubriquées, l'incipit et l'explicit; au début, le nom de Marie, patronne du monastère d'Engelberg, est mis en évidence par des majuscules ou de la couleur rouge. Les ff. 3r et 11v contiennent de grandes initiales ornées avec plus de couleurs. Les déchirures et les trous du manuscrit sont réparées avec art. Sur le f. 1r un poème de deux lignes mentionne l'époque de la réalisation du manuscrit, les années de l'abbatiat de Frowin de Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Ce codex contient les interprétations de l'Evangile de Matthieu (1v-103r) et de Marc (103v-128v) par Jérôme. Il n'est pas richement décoré, mais contient pourtant deux initiales plus luxueuses avec des couleurs variées (5r, 103v). Le texte écrit à l'encre noire et brun foncé comporte plusieurs changements de main. Les divisions du texte, comme l'incipit et l'explicit, les paragraphes et les indications de chapitre, sont à l'encre rouge, une seule fois avec une représentation figurée (51v). Le poème de deux lignes sur le f. 1r atteste que le manuscrit fut produit sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Selon le poème de deux lignes sur le f. 1r, ce manuscrit fut réalisé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178). Il contient des initiales ornées simplement en rouge, rarement de plusieurs couleurs, ainsi que de petites initiales ornées du motif à bulbes (2r, 25v, 41r, 54r, 62v). Le codex, caractéristique des volumes de la bibliothèque de Frowin, est écrit à l'encre marron, les incipit des différents livres sont rubriqués. Par endroits, les majuscules sont légèrement plus grandes et rehaussées en rouge. Les deux tiers inférieurs du f. 119 ont été découpés.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient la Panormia de Ivo de Chartres, un recueil de textes de droit canonique en 8 livres et 1038 chapitres. Le réformateur et évêque de Chartres composa cette œuvre seulement après 1095, œuvre qui, grâce à sa facilité d'utilisation, connut rapidement une large diffusion. Le texte a été écrit par deux mains à l'encre brun clair et foncé. Selon la tradition du scriptorium d'Engelberg du XIIe s., le début des chapitres et les sommaires furent soulignés à l'encre rouge, ce qui, dans le cas de cette œuvre, aboutit à une rubrication relativement riche. Dans les marges extérieures du bloc du texte, se trouvent de nombreuses annotations marginales.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient l'Hexaemeron de saint Ambroise. Au f. 1r, l'œuvre nommée par son titre est mentionnée dans un poème de deux lignes dédié à Marie, la mère de Dieu et patronne du monastère, par l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178). Plus bas, par la même main, on peut lire un poème de six lignes qui à son tour fait référence au contenu du volume. Une petite initiale à l'encre bleue, verte et rouge, typique des codex de la bibliothèque de Frowin, introduit le premier livre. Les autres livres sont divisés par de simples initiales rouges. Les annotations dans le texte et les marges, écrites à l'encre brun foncé et en quelques endroits brun clair, sont l'œuvre d'une seule main qui se distingue par son écriture soignée et équilibrée.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient le traité De officiis d'Ambroise. Les trois livres sont précédés par la liste de leurs Capitula respectifs (1r jusqu'à 3r, 65v jusqu'à 67r et 103v jusqu'à 104v). Les premiers deux livres sont en outre introduits chacun par une initiale ornée de motifs végétaux respectivement sur un fond brun foncé (3v) et rouge (67r). Le reste du texte est divisé par des lignes rubriquées et des initiales. Le vers de dédicace sur le f. 1r, écrit en grandes majuscules, sur deux lignes, indique que le codex est une offrande de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) à Marie, patronne du monastère.
En ligne depuis: 04.10.2011
Le codex 67 contient le De mirabilibus mundi, un recueil de textes de l'Antiquité tardive sur des curiosités, rassemblés par le grammairien latin Julius Solinus, connu aussi sous le titre de Polyhistor et de Collectanea rerum memorabilium. Le texte est rédigé dans une écriture uniforme, décoré de titres et d'initiales, dont quelques-unes avec filigrane (par ex. 2r et 6r) à l'encre rouge. Les trous et les déchirures du parchemin ont été réparés, avec art, par des coutures en fils colorés (par ex. 23-25, 34, 62). Selon le poème de dédicace, la copie a été réalisée à l'époque de l'abbé Heinrich von Buochs (1197-1223).
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce manuscrit contient sur les ff. 6r-95v les trois livres du De statu animae du théologien français Claudianus Mamertus (env. 425 jusqu'à env. 474), un traité apologétique sur l'incorporéité de l'âme qui s'opposait à un écrit de l'évêque Faustus de Riez (3r-6r). Au début du prologue et de chacun des trois livres, se trouve une initiale dudit maître d'Engelberg (3r, 6r, 7v, 48v, 77v). Les notes marginales sont souvent encadrées en rouge et quelques majuscules sont décorées en rouge. Une inscription de propriété sur le verso de la page de garde attribue le volume à l'abbé d'Engelberg Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient l'interprétation de Jérôme des douze Livres des Prophètes. Les prophètes sont chaque fois représentés au début de leur livre respectif dans une initiale en couleur. Le nom du prophète est écrit à l'encre rouge dans la marge supérieure de chaque double page. Les nouveaux paragraphes dans les prologues sont de temps à autre introduits par de petites initiales ornées en couleur. Sauf pour les prologues, la disposition de la page se fait en trois colonnes : la colonne centrale contient le texte biblique, celles de gauche et de droite l'interprétation en caractères plus petits. Un poème de deux lignes au f. 1r attribue le manuscrit à la bibliothèque de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient les quatre livres de la Doctrine chrétienne d'Augustin. Au début du proemium (2r), du premier (5r) et du quatrième (64v) livre se trouve chaque fois une initiale ornée avec art, à l'encre rouge, noire et verte, à laquelle succède une ligne en majuscules ornées. Le second et le troisième livres sont introduits par une simple initiale rouge décorée et par une première ligne d'écriture avec des lettres rehaussées en rouge. L'écriture à l'encre brun-noir est soignée et équilibrée, un changement d'écriture intervient seulement (mais pas immédiatement) dans un recueil de sentences des Pères de l'Eglise ajouté sur les ff. 94r-95r. Au f. 1r, un poème de deux lignes présente l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) comme le commanditaire de l'œuvre.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce volume est une copie du commentaire d'Augustin sur le “Sermon sur la montagne”. A la liste des Capitula (1r-1v) suit d'abord la « Retractio de saint Augustin sur le sermon sur la Montagne » (1v-5r). Les deux livres du texte principal sont introduits chacun par une initiale ornée en couleur (5r, 55r). L'écriture à l'encre noire est équilibrée et homogène. Sur le verso de la page de garde, un poème de deux lignes présente l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1178) comme le commanditaire de l'œuvre.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient d'abord les œuvres d'Augustin : 1r-27v Liber de gratia et libero arbitrio, 28r-63r lettres à et de Augustin De praedestinatione et aux ff. 63r-93r le Liber secundus de dono perseverentiae. Suit le Tractatus de gratia et libero arbitrio, rédigé en 1127 par l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux. Les ff. 1-80 sont palimpsestes. Le décor se limite à des initiales maladroitement ornées et des titres en rouge au début des divers livres, des majuscules retouchées en rouge et un dessin à la plume au f. 93r. Au f. 111r, de façon analogue au Cod. 138, peut se lire une inscription de propriété tardive. Le tracé de l'écriture rappelle celui du Cod. 90.
En ligne depuis: 04.10.2011
La principale partie de ce codex contient le De sacramentis fidei christianae d'Hugues de Saint-Victor (10r-147r). Cette œuvre est précédée de deux brefs traités sur l'Antéchrist (Pseudo-Augustin 1r-6v et Pierre Damien 6v-10r), et suivie d'un recueil de sentences et d'extraits du De universo de Raban Maur. Les ff. 1-44 sont, à quelques exceptions près, palimpsestes. Les pages postérieures présentent plus de trous et de déchirures ou sont en partie découpées; une page entre 10 et 11r manque complètement. L'écriture se caractérise par de nombreux changements de mains et d'encres et la réglure n'est pas homogène. A part les simples initiales rouges et noires et les lignes rubriquées, le livre ne comporte aucun décor; le f. 112v présente quelques gribouillages dans les marges. Le codex ne contient aucune indication précise sur son origine à Engelberg, mais présente des ressemblances avec les volumes réalisés sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le codex 102 est un livre choral avec des neumes du XIIe s. Les chants sont écrits en deux colonnes et abondamment rubriqués. Les ff. 3v-11v contiennent un calendrier des saints et des tabelles relatives à l'année liturgique; les ff. 1r-3r et 141v-151v présentent uniquement des chants neumés, mais écrits par diverses mains plus tardives. Sur le f. 3r peut se lire un poème de dédicace sous la forme d'une note qui se retrouve dans de nombreux manuscrits copiés à l'époque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 13.12.2013
Ce codex contient aux ff. V3-7r le Sermo acephalus de iudicio et aux ff. 7r-43r les Monita du Père de l'Eglise syriaque Ephrem (env. 306-373). Les deux premières pages ont été arrachées ; on peut encore distinguer la marge intérieure, sur laquelle au f. V5, est encore partiellement visible une petite initiale rouge. Le texte principal commence au f. 7r avec une petite initiale ornée de couleur rouge et d'un entrelacs. La réglure et le type d'écriture de nombreuses mains qui changent souvent, varient fortement. La disposition et les caractéristiques du manuscrit correspondent au scriptorium d'Engelberg sous les abbatiats de Frowin (1143-1178) et de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient des ff. 1r jusqu'à 73r les Retractationes d'Augustin, introduites par une riche initiale ornée qui s'étend tout au long de la marge. Au début du Liber de poenitentia au f. 73r se trouve une initiale petite mais artistique avec un motif d'aigle. Le texte des deux œuvres a été écrit par la même main et est accompagné de nombreuses lignes rubriquées et d'initiales plus simplement ornées. La seule inscription de propriété au f. 110v est d'époque tardive mais les caractéristiques du manuscrit sont pourtant typiques des volumes réalisés pour la bibliothèque d'Engelberg sous l'abbatiat de Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contient la célèbre lettre De consideratione de l'abbé cistercien Bernard de Clairvaux (vers 1090-1153) au Pape Eugène III. La copie fut achevée seulement en 1152. Le poème en deux lignes au f. 1r, qui cite l'abbé Frowin comme commanditaire, atteste la rapide diffusion de l'œuvre. Le début et la fin des cinq livres sont distingués avec de l'encre rouge. L'écriture soignée et équilibrée, légèrement cursive, à l'encre brune, est d'une seule et unique main.
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce manuscrit contient le De sacramentis (aussi connu sous le nom de De corpore et sanguine Domini) du bénédictin franc Paschase Radbert. Le texte est écrit par plusieurs mains avec chacune leur propre réglure. Le décor se limite à de simples initiales, de temps à autre maladroitement ornées (6v, 12r), et à des majuscules retouchées en rouge. La structure et le type d'écriture du codex correspondent aux volumes réalisés sous les abbatiats de Frowin (1143-1178) et de Berchtold (1178-1197).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex de petit format contient l'œuvre rhétorique de Cicéron, le De inventione. Le texte est écrit pour la plus grande partie à l'encre brun foncé, parfois brun clair, par plusieurs mains qui toutes présentent une graphie soignée et régulière. A part quelques initiales ornées simples, légèrement plus grandes au début du prologue et des deux livres, quelques majuscules et le début du texte rehaussés en rouge, ce manuscrit ne comporte pas d'autre décoration. Une annotation récente au f. 1r indique qu'il s'agit probablement d'un volume de l'entourage de l'abbé Frowin (1143-1187).
En ligne depuis: 04.10.2011
La partie principale du manuscrit se compose de l'Antiphonale. Les chants de la messe pour l'année liturgique et les fêtes des saints (ff. 3v-83v), en grande partie avec des neumes, ont été complétés avec des chants pour les processions, les litanies et un séquentiaire (ff. 83v-109r). Des ajouts du XIIIe siècle ont été reliés au début (ff. 1r-2v) et à la fin (ff. 109r-122v), parmi lesquels une séquence neumée en langue allemande dédiée à Marie (fol. 115r) et une élégie sur la mort du roi Hohenstaufen Philippe de Souabe assassiné en 1208 (fol. 117v).
En ligne depuis: 23.09.2014
Ce commentaire de Paschase Radbert du Livre des Lamentations de Jérémie fut trouvé en 1963, avec 9 autres manuscrits, au cours des travaux de construction dans un faux plancher de la bibliothèque d'Engelberg. Sur la base du poème sur le f. 1r, le manuscrit peut être attribué à la bibliothèque de l'abbé d'Engelberg Frowin (1143-1187). Les caractéristiques de la graphie et de la décoration correspondent aux volumes de Frowin : du texte à l'encre brun foncé jusqu'aux initiales parfois rehaussées en rouge, les incipit et explicit rubriqués, les initiales simples à l'encre rouge et les initiales ornées d'entrelacs végétaux et de motifs à bulbes en diverses couleurs (2r, 40v, 73r, 126r, 163r).
En ligne depuis: 04.10.2011
Ce codex contenant les homélies sur les Evangiles de Saint Grégoire fut trouvé avec 9 autres volumes, en 1963, à l'occasion de travaux de construction dans le monastère d'Engelberg. Aux ff. 1v-2r et 46v se trouvent des homélies par groupe de 20, introduites par des chapitres. Aux ff. 113r-116v, le volume contient divers recueils et listes, parmi lesquels au fol. 114r, après une page découpée, ladite liste des livres de l'école. Les diverses homélies sont distinguées par une initiale, l'incipit et l'explicit à l'encre rouge. L'écriture est proportionnée et un seul changement de main entre les ff. 40r-44r peut se déceler. Les déchirures du parchemin sont cousues avec soin. Le texte d'un contrat au f. 1r et des poèmes de dédicace au f. 1v attestent que le manuscrit a été réalisé sous l'abbatiat de Frowin d'Engelberg (1143-1178).
En ligne depuis: 04.10.2011
Pendant des siècles, ce manuscrit nous est resté inconnu, avant d'être retrouvé, avec d'autres codices (comme 1003, 1005, 1007, 1009), dans une cache du plancher au-dessus de la bibliothèque de l'Abbaye d'Engelberg. Les circonstances de cette cachette - protection contre le vol ou une autre menace- sont inconnues. Ce codex, en raison de son style et du poème (1r), peut être intégré dans la série des volumes d'Augustin (Cod. 12-18, 87-88 und 138) de la bibliothèque de l'abbé Frowin (1143-1178).
En ligne depuis: 09.06.2011
Copie d'Engelberg de l'œuvre historique Historiarum adversum paganos libri VII de l'écrivain chrétien Orose. L'exemplaire d'Engelberg fut commandé sous l'abbatiat de Frowin (1143–1178). Il contient, avant tout, de remarquables initiales de l'enlumineur d'Engelberg de ce temps-là et un grand nombre de gloses. Le manuscrit est une copie soigneuse de l'exemplaire de Saint-Gall Cod. 621 (IXe siècle). Le texte d'Engelberg servit plus tard de modèle au cod. 60 de la bibliothèque de la ville de Schaffhouse.
En ligne depuis: 31.07.2007
Le manuscrit contient un bréviaire monastique complet. Le décor est constitué d'initiales rouges, bleues et vertes, dotées de motifs végétaux, anthropomorphes et zoomorphes dessinés à la plume. Quelques initiales situées sur les premières pages (ff. 8-11) ont été, probablement dans un second temps, encadrées sur un fond doré. D'origine française, le bréviaire fut utilisé dès le XIIe siècle à Payerne, pour passer ensuite, après la sécularisation du prieuré, en mains privées.
En ligne depuis: 14.12.2017
Très probablement réalisé à Hauterive aux alentours de 1200, ce missel cistercien a retenu récemment l'attention des historiens de Sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231). Il est ainsi considéré, en compagnie d'un autre manuscrit d'Hauterive, l'antiphonaire L 301, comme un témoin de la rapide diffusion du culte de la sainte dans un monastère cistercien. En effet, c'est en 1236 que le chapitre général des cisterciens décida de faire inscrire au martyrologe et au calendrier de l'ordre le nom de la sainte qui venait d'être canonisée l'année précédente. L'inscription correspondante figurant de deuxième main dans le calendrier de notre manuscrit est très vraisemblablement une conséquence de cette décision.
En ligne depuis: 09.04.2014
Manuscrit réalisé dans un parchemin d'une certaine épaisseur, assez sale. Reliure du XVIIe-XVIIIe siècle avec des ais de bois revêtus d'un cuir noir estampé à froid, avec cinq boulons en laiton sur les plats antérieur et postérieur (un boulon manque au revers). Deux fragments de fermoirs. D'après les indices paléographiques et de contenus, le volume semble avoir été produit à Hauterive.
En ligne depuis: 13.06.2019
Au premier folio du manuscrit, une note latine, contemporaine de la réalisation du manuscrit au cours du XIIe siècle, énumère les six textes contenu dans ce volume. Elle identifie quatre traités de saint Augustin – De doctrina christiana, Contra Felicianum arrianum, Explanatio epistolae ad Galatas, De consensu quatuor evangelistarum – et annonce ne pas savoir « nescitur » de qui sont les deux derniers textes. La critique moderne y a reconnu le De vita christiana attribué à Fastidius (IVe-Ve siècle) et un traité sur la trinité, identifié depuis au Pro fide catholica, attribué à Fulgence de Ruspe (467-532). Cette copie a été très soigneusement exécutée, le texte revu et corrigé et les principales divisions sont marquées par d'élégantes initiales ornementales en rouge et bleu. La provenance du manuscrit est inconnue avant son apparition en 1620 dans le catalogue des livres imprimés et manuscrits de la Bibliothèque de Genève.
En ligne depuis: 08.10.2020
Copié au début du XIIe siècle, au prieuré du Mont-Saint-Michel en Tarentaise, le missel suit un modèle du Mont-Saint-Michel en Normandie. Le calendrier comprend presque tous les saints honorés en Normandie, et l'ordinaire de la messe suit la tradition montoise. Le missel semble avoir été en usage au moins jusqu'en 1233, au moment de l'ajout de la dernière mention nécrologique dans le calendrier. Acheté par l'abbé Claude Vittoz, curé de La Giettaz (Savoie), qui le céda à la Bibliothèque de Genève en 1750.
En ligne depuis: 14.06.2018
Réalisé à l'abbaye de Saint-Gall, cet épistolier était utilisé pendant la messe pour la lecture de l'épître du jour. Ecrit en minuscule caroline et orné d'initiales peintes en or, argent et minium, il peut avoir été copié et enluminé par Sintram au début du Xe siècle. Il était autrefois recouvert de deux plaques d'ivoire sculpté. On ignore le parcours qui a amené ce manuscrit de Saint-Gall à Genève ; on suppose qu'il a quitté l'abbaye à la fin du XVIIIe s. après avoir été mis en vente ; il réapparaît dans les années 1863-1864 lorsqu'il fut remis à la Bibliothèque de Genève par les héritiers du médecin genevois Jean-Jacques de Roches-Lombard.
En ligne depuis: 09.12.2008
Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen (1130-1164), est l'auteur des deux traités théologiques, Sur la foi catholique et Sur l'oraison dominicale, copiés dans ce manuscrit. Selon l'inscription figurant sur la page de garde antérieure, il a été offert à la cathédrale de Rouen par l'archevêque Rotrou de Warwick, le successeur immédiat de Hugues d'Amiens à la tête de l'archevêché (1165-1183). Avant de rejoindre les collections de la Bibliothèque de Genève, il appartenait à Alexandre Petau comme en témoigne une inscription sur le premier feuillet du manuscrit (f. 1r).
En ligne depuis: 04.10.2018
Daté des années 1170-1180, ce manuscrit conserve le texte de l'Alexandreis, une épopée latine versifiée rédigée par Gautier de Châtillon pour relater l'histoire d'Alexandre le Grand. Dédiée à l'archevêque de Reims, cette œuvre connut rapidement le succès et reste encore appréciée comme le « meilleur poème épique de la littérature du Moyen Age ». En outre, la version conservée dans ce manuscrit serait l'une des plus anciennes.
En ligne depuis: 09.04.2014
Daté d'environ 1200, ce manuscrit contient plusieurs textes, dont le martyrologe d'Usuard (moine bénédictin mort vers 875), un homéliaire incomplet, la règle de saint Augustin et le nécrologe de l'abbaye de Sixt (France, Haute-Savoie), lequel fut complété d'additions ultérieures jusqu'au XVIIe siècle. Selon François Huot, ces différentes parties ont pu exister séparément, mais semblent avoir été réunies dès le début du XIIIe siècle. Sur les folios qui n'avaient pas été écrits, divers textes ont été ajoutés, principalement aux XIIIe et XIVe siècles, entre autres des listes de redevances dues à l'abbaye notées aux f. 75v et 99r. Propriété des chanoines augustins de l'abbaye de Sixt, qui l'utilisaient pendant l'Officium capituli, ce manuscrit a dû rester en leur possession jusqu'à la Révolution française. Au XIXe siècle, il fut acquis par le genevois Auguste Turrettini (1818-1881).
En ligne depuis: 08.10.2015
Ce manuscrit a été déposé à la Bibliothèque de Genève en 2007 par les Pères de la Congrégation de Saint-François de Sales (Genève, Institut Florimont). Il s'agit d'un manuscrit composite réunissant deux textes autrefois séparés : les Institutions grammaticales de Priscien, copiées en Italie au XIe ou XIIe siècle, et le Commentaire de l'Apocalypse de Beatus de Liébana, illustré de 65 miniatures, copié au XIe siècle, vraisemblablement dans le sud de l'Italie, par des scribes utilisant l'écriture bénéventine et la minuscule caroline. Inconnu des spécialistes, ce Beatus découvert à Genève vient s'ajouter aux 26 exemplaires enluminés déjà recensés.
En ligne depuis: 03.11.2009
Lectionnaire de la seconde moitié du XIIe ou du début du XIIIe siècle d'un monastère bénédictin du sud-ouest de l'Allemagne, ce qui est déduit de la mention de plusieurs saints appartenant à cette région. Il appartient probablement aux manuscrits transférés par des nonnes du monastère double de Muri à Hermetschwil. Orné de maintes initiales figurées et historiées.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le manuscrit contient les prières et les indications pour la liturgie des heures. Il a été réalisé pour les moniales du monastère double de Muri et parvint à Hermerschwil à la suite d'un transfert du monastère féminin.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit a été réalisé pour les moniales du monastère double du couvent de Muri, comme on peut le déduire des formules au féminin qui apparaissent dans les prières. L'oeuvre contient les lectures, les réponses et les prières pour la liturgie des heures, les psaumes pénitentiels, les bénédictions à réciter quotidiennement au monastère, et l'office des défunts.
En ligne depuis: 10.11.2016
Ce psautier du XIIe s. fait partie du fonds ancien de la Bibliothèque du monastère double de Muri. De là, il parvint au monastère de Hermetschwil. Le cycle de miniatures est incomplet. Le calendrier contient une série de notices nécrologiques.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce psautier a été écrit au XIIe s. dans le monastère de Muri. Les notices nécrologiques dans le calendrier mentionnent aussi bien des moniales que des moines de la communauté monastique de Muri et constituent donc un précieux témoignage sur la vie du monastère double.
En ligne depuis: 22.06.2010
Le psautier est une oeuvre du Maître d'Engelberg. Les psaumes 1, 51 et 101 sont introduits par de grandes initiales. A remarquer surtout le chevalier au f. 41r.
En ligne depuis: 10.11.2016
Le manuscrit, écrit dans une gothique primitive et daté de la fin du XIIe siècle, contient une copie incomplète des Métamorphoses d'Ovide (2,52 – 3,466 ; 3,651 – 14,43 ; 14,414 – 15,668). Il présente des gloses marginales et interlinéaires, ainsi que des variantes de mains différentes.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit est un cartulaire établi en faveur du prieuré clunisien de Romainmôtier (canton de Vaud) et probablement copié dans le monastère. Il se compose de deux ensembles distincts chronologiquement et réunis à une date inconnue. La première partie date du XIIe siècle et se compose de 77 documents précédés d'une préface narrant les principaux événements de l'histoire ancienne de l'institution. Le deuxième ensemble a été copié à la fin du XIIIe siècle et contient 80 documents, qui remontent pour la plupart aux années 1270-1286.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit contient les Sententiae et un extrait des Etymologiae d'Isidore de Séville, auxquels s'ajoutent des conjurations, une notice concernant l'histoire économique ancienne du couvent de Saint-Urbain et la bénédiction des trois anges.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient les Adhortaciones sanctorum patrum (ff. 13-96v) et le De miraculis (ff. 97r-158r), une collection de miracles, rassemblés par Pierre le Vénérable, réformateur et dernier des grands abbés de Cluny. Les pages de garde antérieures sont constituées par un acte notarié du XIVe s., tandis que sur les pages de garde postérieures se trouvent diverses notes, probablement des propriétaires, effacées.
En ligne depuis: 22.03.2012
Partie d'un feuillet provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Marci et Marcelliani et de la Vita s. Bodardi, que que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre – décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Graduel du milieu du XIIe siècle en usage chez les prémontrés de Bellelay.
En ligne depuis: 26.04.2007
La première bibliothèque liturgique des moniales de la Fille-Dieu, aujourd'hui en partie dispersée en Europe, revêt une importance capitale pour l'histoire de l'Ordre cistercien. L'opuscule FiD 1 (notation musicale française) contient les plus anciens offices de saint Bernard et de la Trinité introduits dans l'Ordre vers 1175 ou peu après. Les gardes ont également un statut remarquable. Elles constituent, avec FiD 2 les reliquats d'antiphonaires copiés vers 1136/1140 comportant la liturgie cistercienne primitive recopiée à Metz peu après 1108 par les moines émissaires de l'abbé Étienne Harding. Cette liturgie fut corrigée lors de la réforme de Bernard de Clairvaux achevée au début des années 1140. L'existence d'ébauches bernardines était jusqu'ici connue par l'antiphonaire 12A-B conservé à l'abbaye de Westmalle (Belgique) et par celui de l'abbaye de Tamié 6 (Savoie). Les analyses codicologiques des gardes de FiD 1 et des fragments FiD 2 révèlent que l'ensemble des documents provient du monastère suisse de la Fille-Dieu ; ils partagent un statut identique et des caractéristiques communes, quels que soient les lieux actuels de dépôt. S'y décèlent les mêmes premières mains et mains correctrices, les mêmes ornementations et les mêmes retouches tardives réalisées au plus tôt au XVIe siècle vraisemblablement par les moniales ou les moines de l'abbaye de Hautcrêt (Oron, VD) qui fut, jusqu'en 1536, Père Immédiat de la Fille-Dieu.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ces fragments d'antiphonaires copiés autour de 1136/1140, grattés et corrigés vers 1140/1143, constituent une couverture vide. Ces morceaux de parchemin de formats divers ont sans doute été collés les uns aux autres par les moniales de la Fille-Dieu pour recouvrir un formulaire liturgique aujourd'hui disparu. FiD 2 constitue, avec FiD 1, les reliquats d'antiphonaires comportant la liturgie cistercienne primitive. Celle-ci a été définie par Fr. Kovacs (« Fragments du chant cistercien primitif », ASOC 6 [1950], p. 140–150) et Chr. Waddell (The Primitive Cistercian Breviary, Fribourg, 2007 [Spicilegium Friburgense 44]) comme la liturgie réformée par Étienne Harding peu après 1108. Lors de cette réforme, l'abbé de Cîteaux imposa à l'Ordre d'adopter l'antiphonaire messin. Celui-ci fut en vigueur dans l'Ordre jusqu'à l'époque de la deuxième réforme, confiée à Bernard de Clairvaux. Celle-ci fut achevée au début des années 1140. L'existence d'ébauches bernardines était jusqu'ici connue par l'antiphonaire 12A-B de l'abbaye de Westmalle (Belgique) et par celui de l'abbaye de Tamié 6 (Savoie). Les analyses codicologiques des gardes de FiD 1 et des fragments FiD 2 révèlent que l'ensemble des documents provient du monastère suisse de la Fille-Dieu; ils partagent un statut identique et des caractéristiques communes, quels que soient les lieux actuels de dépôt. S'y décèlent les mêmes premières mains et mains correctrices, les mêmes types d'ornementation et les mêmes retouches tardives réalisées au plus tôt au XVIe siècle vraisemblablement par les moniales ou par les moines de Hautcrêt (Oron, VD) qui fut jusqu'en1536 Père Immédiat de la Fille-Dieu.
En ligne depuis: 22.03.2018
Ce manuscrit fut probablement rédigé vers 1175 dans le monastère d'Engelberg, comme semblent en témoigner le style de l'écriture et une notice à l'intérieur du manuscrit (8va). Il contient également des ajouts et des annotations, rédigés vers 1400. Le texte principal du manuscrit présente une copie de ladite Chronique Impériale de Reichenau de Hermannus Augiensis (ou Hermannus Contractus) et des extraits de la suite de la Chronique de Bertholdus Augiensis. Parmi les notices, ajoutées dans la première moitié du XIVe s., certaines attestent le transfert du siège épiscopal de Windisch à Constance au temps du roi Dagobert (29v). Sur la dernière page se trouvaient des notices sur l'histoire du monastère de Muri aux XIVe et XVe s., qui ont probablement été enlevées au XIXe s. Le manuscrit est mentionné dans une liste des manuscrits de Muri en 1744, mais était probablement déjà en possession du monastère vers 1500.
En ligne depuis: 23.04.2013
Le petit livre de prières du XIIe siècle, le plus ancien en langue allemande, est écrit pour une femme. Il contient plusieurs prières allemandes et latines, parmi lesquelles la fameuse « Mariensequenz aus Muri », la plus ancienne reproduction de la séquence latine en langue allemande de l'Ave praeclara maris stella. Il a été rattaché au XIXe siècle à la reine Agnès qui avait vécu dans le monastère de Königsfelden. Il est mentionné dans le répertoire des manuscrits du monastère de Muri de 1790.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce cycle de miniatures de la première moitié du XIIe s. est l'oeuvre de deux artistes. A en juger par les entailles en vue de l'insertion dans un cahier, le cycle était autrefois relié dans un codex. Probablement était-il placé en tête d'un psautier.
En ligne depuis: 22.06.2010
Copie sur parchemin de la première partie du Commentaire sur les petits prophètes de Jérôme. Le manuscrit provient du scriptorium du monastère de Allerheiligen de Schaffhouse après 1100 où a travaillé un artiste non documenté par ailleurs. Son oeuvre consiste dans l'initiale I en or et couleurs à tempera sur la page d'incipit (1v) : entre les rinceaux ornés de raisins s'ébattent un ours, deux rapaces et deux chiens, un lion égorge un lapin, un coq et un renard se régalent de raisins et un chasseur tue un sanglier. Le début du texte (4r) est orné par une initiale V du même artiste, dans laquelle quatre animaux (un dragon, un chien, un rapace et un cerf) sont artistement entrelacés dans des rinceaux dorés.
En ligne depuis: 19.12.2011
Ce manuscrit contenant 59 lettres de Jérôme, réalisé dans le scriptorium du couvent de Allerheiligen à Schaffhouse, est cité parmi des ajouts dans le catalogue des livres du monastère de Schaffhouse (Min. 17, f. 306v). La reliure romane et le style des initiales végétales plaident également pour une datation aux alentours de 1100. Une marque de propriété du monastère et une note de prêt du frère Jacobus Winkelshan de la même année témoignent de l'usage du codex à la fin du Moyen Age.
En ligne depuis: 13.12.2013
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 1-50 d'Augustin, figurant dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v) et qui, avec le Min. 16, complète le plus ancien Min. 17. Très beau parchemin, utilisant la même mise en page avec de larges marges que le Min. 16, rédigé par plusieurs mains. Les initiales à entrelacs sont plutôt petites et souvent n'ont pas été complétées. La capitale décorative en arabesque de la page de l'incipit (f. 1v) confirme la réalisation plus tardive. La reliure en cuir, d'époque romane, pour autant que l'on puisse en juger d'après sa forme, fut complétée au XIV/XVème siècle par cinq bossettes et des fermoirs. La note de possession manuscrite à l'intérieur de la couverture antérieure et l'étiquette de titre sur la couverture postérieure datent certainement de la même époque.
En ligne depuis: 26.09.2017
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 51-100 d'Augustin, figurant dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v) et qui, avec le Min. 15, complète le plus ancien Min. 17. Très beau parchemin, utilisant la même mise en page avec de larges marges que le Min. 15, rédigé par plusieurs mains. Le I de la page d'incipit (f. 1r) et le Q de la page initiale (f. 3v) sont réalisés en or et en couleurs et sont protégés par une étoffe cousue sur le feuillet. La reliure, datant du XIIème siècle, a été remaniée de façon historique au XIXème siècle.
En ligne depuis: 26.09.2017
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 101-150 d'Augustin, à la réalisation duquel collaborèrent plusieurs mains. Bien qu'il s'agisse du troisième de trois tomes, le Min. 17 est plus ancien que le Min. 15 et le Min. 16 qui le complètent. Le I de la page de l'incipit (f. 1r), le E de la page initiale (f. 2v) et l'initiale E à entrelacs du f. 1v sont dessinés à l'encre rouge, sur un fond bleu et vert pâle. Une initiale à entrelacs à l'encre rouge correspondant à 12-15 lignes du texte introduit chaque psaume. La reliure date probablement du 19e siècle. Les décolorations et les renforts des ff. 1r et 307v laissent supposer que le manuscrit est resté longtemps sans reliure, ce qui explique aussi peut-être la perte d'un fascicule après le f. 199. La grande importance du Min. 17 provient du fait qu'il contient un catalogue des livres du monastère de Allerheiligen datant d'env. 1100 (f. 306v), qui fut réalisé dans le scriptorium de ce même monastère à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1094) et durant les premières années après sa mort. Le catalogue comprend également le présent manuscrit.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit sur deux colonnes du De civitate Dei d'Augustin, mentionné dans l'inventaire des livres du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Rédigé par diverses mains, il comporte de nombreuses corrections, des variantes et des monogrammes pour Nota dans les marges. Le volume débute par la page ornée de l'incipit avec l'initiale E dessinée à la plume à l'encre rouge sur fond vert pâle. Le début de chaque livre est marqué par une initiale à entrelacs correspondant à 10-12 lignes de texte. Respectivement entre les ff. 137/138 et les ff. 193/194 un fascicule a été perdu avant que le codex, comme de nombreux autres, ne reçoive, au XVème siècle, une nouvelle reliure en cuir avec des bossettes en métal, deux fermoirs et un titre sur la couverture antérieure ; pour réaliser les contre-gardes et les pages de garde (f. 292, 293) des fragments provenant d'un obituaire du monastère de Allerheiligen du XIVème siècle ont été utilisés, de même que pour les Min. 20, Min. 24, Min. 40, Min. 53, Min. 55 et Min. 104.
En ligne depuis: 26.09.2017
Ce manuscrit, figurant dans les ajouts faits à l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen vers 1100 (Min. 17, f. 306v), se compose de deux parties. La première partie contient une copie soigneuse en pleine page des Dialogues de Grégoire, transmis aussi dans le Min. 47, avec une page initiale décorée (1r) et un portrait de l'auteur (1v). La vie de Benoît au livre 2 (23r) et le début des livres 3 (38r) et 4 (69r) qui présentent une initiale à entrelacs, sont particulièrement remarquables. La reliure est romane; il n'est pas clair si le fascicule V, entre le f. 32v et le f. 33r a été perdu depuis le début ou à l'occasion d'une restauration à l'époque moderne. La seconde partie (à partir du f. 104r, fascicules XV à XVIII) contient une copie sans décoration de la Vita Johannis Eleemosynarii par Leontius Neapolitanus.
En ligne depuis: 13.10.2016
Second volume du libri II omeliarum et sermonum per totum annum, avec les Sermones de tempore (f. 1v), les Sermones de sanctis (f. 136v) et les Sermones de communi sanctorum (f. 237v) pour la période de la Pentecôte à la fin de l'année liturgique. Il figure dans les ajouts du catalogue des livres du monastère de Allerheiligen d'env. 1100 (Min. 17, f. 306v). Le manuscrit rédigé sur deux colonnes jusqu'à la dernière page, restée incomplète, par un seul copiste expérimenté, avec ses nombreuses initiales à entrelacs réalisées à la plume avec de l'encre rouge, quelques-unes correspondant à 20 lignes de texte, et ses écritures distinctes, représente l'un des plus beaux manuscrits réalisés au monastère de Allerheiligen. Le codex, comme beaucoup d'autres, reçut, au XVème siècle, une nouvelle reliure en cuir avec bossettes en métal et deux fermoirs. Le f. 1 (depuis lors détaché) servit de page de garde, celui de la fin manque (après f. 287).
En ligne depuis: 26.09.2017
Une grande partie de ce missel avec notation musicale, a été réalisée vers l'an 1100. Après 1300, ces parties anciennes ont été reliées avec une section plus récente. La présence de certaines caractéristiques, initiales avec entrelacs de végétaux, mention dans le calendrier des saints locaux et autres ajouts, laissent penser que le missel a été réalisé dans le monastère de Allerheiligen à Schaffhouse et y a été utilisé durant plusieurs siècles. Il s'agit d'un des rares manuscrits liturgiques en provenance de ce monastère qui ait survécu à la Réforme.
En ligne depuis: 19.12.2011
Ce manuscrit, dont les deux premiers feuillets ont disparu, possède un colophon inscrit au verso de son dernier feuillet (Sion, ACS, Ms 12, f. 299v). Ce colophon rédigé au XIIIe siècle nous apprend que la Bible de Valère en trois volumes fut offerte à la communauté canoniale sédunoise vers 1195, à l'occasion de la fête de l'Épiphanie, par Willencus de Venthône, doyen de l'église inférieure Notre-Dame du Glarier. Cet ouvrage peut être mis en relation avec certaines bibles cartusiennes, notamment avec une bible en quatre volumes ayant appartenu à une fille de la Grande Chartreuse (Grenoble, BM, Mss 14, 13, 25, 15 rés. (19-21 et 25)). En effet, l'ordre des livres vétérotestamentaires de la Bible de Valère correspond en tout point à celui de la « Bible en quatre volumes ». De plus, l'initiale sédunoise de la Genèse est pratiquement identique au « I » génésiaque de cette bible cartusienne.
En ligne depuis: 13.10.2016
L'Evangéliaire d'argent fut produit au XIIe s., probablement dans la région de Rhénanie supérieure. Il est mentionné pour la première fois, en 1646, dans l'Inventarium Custodiae S. Ursi, p. 48 : « Ein altes Evangelij Buoch, dessen Deckhel von Silber ». Dans la conception politique de Charlemagne, l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Ainsi, les Evangiles prennent la forme, lors de la copie, d'un livre, l'« Evangéliaire ».
En ligne depuis: 22.06.2010
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda. Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle et à Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre – décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580. Au folio 1r, dans la panse de l'initiale P est représenté Boniface, et au-dessous de lui le commanditaire du légendier, Rugger.
En ligne depuis: 14.12.2017
L'Urbarium de Salerne de la fin du XIIe siècle recense les propriétés foncières et les devoirs dus à l'église de Salerne. Aujourd'hui, seuls 31 feuillets détachés subsistent du manuscrit d'origine copié en minuscule bénéventaine. L'Urbarium est en grande partie un palimpseste : une copie en minuscule bénéventaine des Etymologies d'Isidore de Séville du Xe siècle.
En ligne depuis: 20.12.2023
Témoin ancien des Sententiae de Pierre Lombard († 1160), rédigé peut-être encore du vivant de l'important érudit scolastique. Ecrit peut-être dans un scriptorium alsacien, le codex se trouvait au XVème siècle dans le chapitre de chanoines réguliers de Schönenwerd et reçut une nouvelle reliure par le relieur Woldaricus.
En ligne depuis: 25.06.2015
Par le De arithmetica et De instiutione musica, Boèce transmet les connaissances mathématiques et la théorie musicale grecques au Moyen Age. Des schémas en couleurs sont réalisés avec un soin particulier dans le manuscrit du XIIe s.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce volume, assemblé durant le XIVème siècle à partir de quatre parties à l'origine séparées, constituait probablement le missel de la chapelle sur le St. Margrethenberg (Sampans) au-dessus de Pfäfers. Les chants dans la première partie (1r-63v, XIIème siècle), dans la seconde (64r-77v, XIII-XIVème siècle) et dans la quatrième (129r-131v, XIIème siècle) contiennent des neumes, ceux de la troisième partie (78r-128v, XIVème siècle) sont écrits en notation carrée.
En ligne depuis: 08.10.2015