Le manuscrit a été copié en 1499 (cf. datations aux pages 174 et 519) par une sœur du tiers ordre franciscain de Wonnenstein près de Teufen, non loin de Saint-Gall. Il contient une copie du Schürerbrand, un traité spirituel du XIVe siècle du cercle des Amis de Dieu (« Gottesfreunde ») de Strasbourg (pp. 2-174), les première et troisième parties du traité Von dreierlei Abgründen (pp. 176-313) attribué à Bonaventure et le traité sur la Passion Extendit manum de Heinrich von St. Gallen (pp. 315-519). La scribe demande un Ave Maria à la p. 519. En 1782, le bibliothécaire du monastère de Saint-Gall p. Johann Nepomuk Hauntinger (1756-1823) acquit ce manuscrit avec 4 autres (auj. Cod. Sang. 927a, Cod. Sang. 973, Cod. Sang. 977 et Cod. Sang. 991) à la communauté des capucines de Wonnenstein.
En ligne depuis: 08.10.2020
Les deux textes principaux de ce livre de prières, probablement complété au fur et à mesure par une seule main, sont un traité de l'office divin (p. 34-224), ainsi qu'un office marial (version allemande de l'Officium parvum Beatae Mariae Virginis, p. 225-343). Ils sont accompagnés de sermons et de traités plus brefs : au début du codex, des méditations sur les souffrances du Christ, articulées suivant les sept requêtes du Notre Père (p. 1-33, la première page est manquante) ; à la fin du manuscrit, le court traité mystique Von der seligen Dorfmagd (p. 344-346), un traité fragmentaire sur les douze vertus du sacrement (p. 347-352), un sermon de Johannes Nider (p. 352-362), un autre sermon (In unser Capel die erst bredig von gehorsami, p. 363-384), ainsi que d'autres textes brefs et fragments de textes (p. 385-396). Une note du bas moyen âge (p. 390) nomme le propriétaire (das buch hadt hanns petris auch ze len). La reliure rouge du XVe siècle a perdu ses boulons et ses fermoirs ; les pages de garde marbrées témoignent d'une restauration moderne.
En ligne depuis: 22.09.2022
Au temps de la rédaction de l'oeuvre Die 24 Alten, achevée en 1386, le franciscain Otto von Passau était membre du couvent des cordeliers de Bâle. Cette oeuvre, une sorte de guide de la vie chrétienne, était largement diffusée dans les couvents de femmes et destinée aux lectures à haute voix durant les repas. Ce manuscrit fut écrit en 1464, par une swester Endlin, probablement au couvent des franciscaines de Saint-Léonard, à Saint-Gall.
En ligne depuis: 04.11.2010
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit rédigé dans le monastère des dominicaines de Sainte-Catherine à Saint-Gall, en 1521 et 1522, par les copistes Regina Sattler, Dorothea von Hertenstein et Elisabeth Schaigenwiler, est le seul à transmettre les oeuvres spirituelles du dominicain Wendelin Fabri né à Pforzheim (vers 1465 - après 1533). Il rédigea ces textes dans le cadre de sa fonction spirituelle dans le couvent des dominicaines de Zoffingen à Constance entre 1510 et 1518 pour les lectures durant les repas, à savoir pour le sacrement de l'autel, pour les cinq pains d'orge des religieux et les fruits de la Sainte Messe, les collations sur les sept antiphons O, ainsi que les traités Villicatorius et Prudentia simplex religiosorum. Le manuscrit entra en possession de la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall entre 1780 et 1782. A la fin du XVIe s., il se trouvait encore dans le monastère des dominicaines de Sainte-Catherine à Wil.
En ligne depuis: 13.12.2013
Le manuscrit in-folio ne contient qu'un seul texte, Gemahelschaft Christi mit der gläubigen Seele (version Es spricht ain haidischer maister es sy besser und nützer), un volumineux ouvrage d'édification pour les conventuels, encore inédit. L'auteur anonyme pourrait être un ermite augustinien, mais son œuvre a surtout été lue par des communautés spirituelles féminines. Le présent codex provient d'un tel environnement : il est daté et a été copié, sur la base d'une comparaison de l'écriture, par Angela Varnbühler, chroniqueuse et prieure au couvent Sainte-Catherine de Saint-Gall (colophon p. 842/843). A l'approche de la Réforme, la bibliothécaire Regula Keller envoya ce manuscrit avec un autre, aujourd'hui perdu, à la maison des sœurs d'Appenzell, ce dont témoigne la lettre accompagnant l'envoi de ces livres, collée à la page 2. De là, il parvint au couvent de Wonnenstein et en 1782 à la Stiftsbibliothek (note de possession de Pius Kolb, p. 4). Deux ajouts, datés de 1584, rapportent qu'un certain Hans Bart « a étudié le livre » (das Buoch gelernet, p. 1 et 845). Le texte copié sur deux colonnes est entièrement rubriqué. Le codex contient un signet, ainsi qu'une page d'un bréviaire imprimé dans l'officine d'Erhard Ratdolt à Augsbourg. Il manque plusieurs feuillets entre les pages 839 et 840. La reliure en cuir, sans ornement et avec un des deux fermoirs perdus, est contemporaine du manuscrit. Sur les contreplats se distinguent les empreintes en négatif de deux documents en allemand.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient l'œuvre du franciscain Otto von Passau Die 24 Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele (achevée en 1386). Cette œuvre, une sorte d'enseignement chrétien de la vie sous forme de sentences, s'adresse aux laïcs, aux frères lais des monastères et aux moniales. D'après le colophon à la page 512, le moine réformateur Friedrich Kölner (ou Colner), qui venait du monastère d'Hersfeld dans la Hesse et fut actif au monastère de Saint-Gall entre 1430 et 1436, transcrivit ce manuscrit pour la communauté religieuse féminine de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall, dont il était le confesseur.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le texte principal du manuscrit, qui montre de fortes traces d'usure, est la Règle de saint Benoît dans une traduction allemande (pp. 3-107). Sur la base d'une comparaison avec le Cod. Sang. 546, ce texte a été copié par le moine saint-gallois p. Joachim Cuontz († 1515). D'après la note de possession de 1504 à la p. 1, le manuscrit appartenait à la communauté religieuse féminine de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall. Aux pp. 120-121 figure une admonestation aux nonnes de respecter la règle, également écrite par p. Joachim Cuontz. Entre les deux et après cela, il y a d'autres textes brefs par d'autres mains : aux pp. 108-112, une instruction sur la façon de réciter le « Himmlische Rosenkranz » (qui suit aux pp. 112-117), un chant spirituel pour la méditation du rosaire en 13 strophes avec la promesse d'indulgences (Inc. gott vater in dem höchsten tron), à la p. 118, un avertissement aux sœurs d'être vigilantes (suivant 1 Pe 5, 8-9) et des demandes de bénédictions, aux pp. 123-125, une maxime et la prière rimée de Nicolas de Flüe (ain guotti hailsamy lerr von bruoder clausen in schwitz, Inc. bruoder klaus von underwalden, et bruoder klausen gewonliches betett, Inc. O min gott und min schöpfer nim mich und gib mich gantz zuo aigen). A la p. 126 figurent des notes de possession (?), à la p. 128 (selon Paul Staerkle, « Die Handschriften des ehemaligen Klosters Wiborada zu St. Georgen », in Die hl. Wiborada, vol. 2 : Die Verehrung der Heiligen, St. Gallen 1926, p. 84) un registre pour le transport de sable en 1477-1487, qui « établit certains services de la carrière donnée à l'église pour la nouvelle construction de l'église (« der einige Dienstleistungen aus dem der Kirche geschenkten Steinbruch zum neuen Kirchenbau festsetz »).
En ligne depuis: 18.06.2020
Le moine Friedrich Kölner (ou Colner), originaire du monastère de Hersfeld en Hesse du nord, fut actif entre 1430 et 1436 au monastère de Saint-Gall, afin d'instaurer, avec quelques confrères, des réformes internes. Durant cette période, il exerça également le rôle de confesseur de la communauté féminine à caractère monastique de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall. Il traduisit pour celles-ci de nombreux textes du latin en allemand. Les textes contenus dans Cod. Sang. 998 traitent principalement de la virginité et de la chasteté. Le volume, en langue alémanique teintée du moyen haut allemand, contient de nombreux Dicta des Pères de l'Eglise ; des textes de Bernard de Clairvaux apparaissent fréquemment. Dans le volume se trouvent en outre les traductions des livres I et II (p. 67−139 ; p. 141−187) de l'Imitatio Christi de Thomas a Kempis, différents sermons et des extraits traduits en allemand du traité pour les novices de David d'Augsbourg, De exterioris et interioris hominis compositione secundum triplicem (p. 291−299 et p. 319−338).
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit contient le traité en allemand sur le Corpus Domini du Moine de Heilsbronn, un moine qui vécut probablement au XIVe siècle au couvent cistercien de Heilsbronn situé entre Nuremberg et Ansbach. Le manuscrit de petit format, avec une reliure souple, provient de la communauté des sœurs de St. Leonhard près de Saint-Gall et a appartenu par la suite à la communauté féminine religieuse de Saint-Georges au-dessus de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2020
Le manuscrit, qui présente, à la p. 3, deux notes de propriété de la communauté féminine de Saint-Georges sur Saint-Gall (probablement aux alentours de 1500), contient deux textes spirituels du XIIIe et du XVIe siècle. Il s'agit d'une transposition en allemand de l'introduction du maître général dominicain Humbert de Romans († 1277) à la règle de son ordre (pp. 5–295) et de l'oeuvre Die geistliche Hochzeit (Brulocht) du théologien flamand Jan von Ruusbroec († 1381) dans une version de l'Allemagne du Sud (pp. 296–482).
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, rédigé en 1498, provient de la bibliothèque de la communauté régulière des soeurs du Tiers-Ordre franciscain dans l'ermitage inférieur (Unteren Klause) de Saint-Léonard devant la porte de la ville de Saint-Gall. La copiste principale inconnue – elle écrit jusqu'à la p. 536 – demande à deux reprises aux lectrices de réciter pour elle un Ave Maria (p. 201, p. 536). Le manuscrit contient, au début, une version importante au point de vue de l'histoire textuelle du Schürebrand (p. 10−201), au milieu (p. 206−339) les parties 1 et 3 du traité Von dreierlei Abgründen, attribué à saint Bonaventure, et à la fin (p. 344−535), le traité sur la Passion Extendit manum de Heinrich de Saint-Gall. La salutation à Marie insérée à la fin du manuscrit (p. 537−539) est d'une autre main. Le manuscrit rejoignit, après la Réforme et la sécularisation de la communauté des sœurs de Saint-Léonard, la bibliothèque des bénédictines de Saint-Georges, puis enfin, en 1780/82, la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce codex, écrit entre autres par le bénédictin Friedrich Kölner, et destiné à l'Ermitage Saint-Georges, contient en plus d'une traduction de la vie de saint Benoît (d'après les Dialogues de Grégoire le Grand, livre 2) et d'un extrait du traité sur l'eucharistie de Marquard de Lindau, une version particulièrement précoce des oraisons de « Wilhelm-» et de « Ebran-Gebetbuch » de Johannes von Indersdorf. Il transmet en outre quelques-uns des « Engelberger Predigten », complétant ainsi le recueil contenu dans le Cod. M 47 du couvent des dominicaines de Sainte-Catherine à Wil. Il faut remarquer que les deux manuscrits se réfèrent à un modèle, auquel se rapportent également, pour le choix des « Engelberger Predigten », le Cod. Sang. 1919 et le Wil M 42 (également complémentaires dans ce cas), écrits environ 50 ans plus tard.
En ligne depuis: 09.04.2014
Les cinq parties du manuscrit ont été copiées par différents scribes, dont le conventuel de Saint-Gall Hans Conrad Haller (1486-1525), calligraphe, prêtre et, de 1523 à 1525, bibliothécaire du monastère de Saint-Gall, qui a transcrit plusieurs œuvres comme un missel et de la littérature spirituelle, ainsi qu'une vie de Notker Balbulus. Dans le Cod. Sang. 1006, Haller a souvent laissé des souscriptions, par exemple aux pages 531 et 540. Les cinq parties du manuscrit contiennent les textes suivants : dans la partie I, des oraisons pour la Passion (pp. 13-45), et des mystères – en partie fragmentaires –, dont le Ludus ascensionis (pp. 33-44). Partie II (pp. 46-65) : prière à sainte Dorothée, traduite du latin et copiée en 1430 selon le copiste (pp. 61-62). Partie III (pp. 66-80) : le Der Seele Klage d'Heinrich der Teichner. Partie IV (pp. 81-95) : liturgie des heures du Christ. Partie V (pp. 96-762) : un grand nombre de textes édifiants comme des prières et des réflexions dont Ein babst lag uurmals an dem tod (pp. 188-90), St. Anselmi Fragen an Maria (pp. 406-486) et un Salve Regina en rimes et en allemand (pp. 508-524).
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce manuscrit au contenu mystique et théologique, qui provient peut-être du nord de la Bavière et qui fut complété dans la région du lac de Constance, appartenait vers 1500 à la communauté spirituelle des franciscaines de l'ermitage inférieur (untere Klause) de Saint-Léonard, à l'ouest de la ville de Saint-Gall, supprimé à l'introduction de la Réforme. Le volume contient plus de trente sermons, traités et extraits de traités d'influence dominicaine, la plupart du temps anonymes. Parmi ceux-ci figurent la lettre ouverte Von wahrer Andacht d'Eberhard Mardach (p. 83–116), un sermon de Johannes Tauler (p. 129−156), le traité Liebhabung Gottes an den Feiertagen de Thomas Peuntner de l'an 1434 (p. 232−237), des extraits de l'Auslegung der zehn Gebote de Marquard von Lindau (p. 238–245), le début d'un prologue et trois chapitres de la Theologia deutsch (aussi nommée Der Frankfurter; p. 287–297), transmise anonymement et publiée intégralement, pour la première fois, par Martin Luther en 1518, ainsi que des extraits d'une version allemande du Der Minnebaum (Arbor amoris; p. 323–331) qui s'écarte fortement de celle des autres manuscrits.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit est entièrement copié par le moine réformé d'Hersfeld Friedrich Kölner, qui était actif au couvent de Saint-Gall entre 1430 et 1436. Il assuma notamment l'encadrement spirituel de la communauté féminine de St. Georgen. Les manuscrits qu'il a copiés, dont douze sont conservés, lui étaient destinés. C'est vraisemblablement le cas de ce petit codex très maniable. Il contient un long cycle de sermons, introduit par un prêche probablement de Rulmann Merswin (p. 2-22 : Leben Jesu / Von der geistlichen Spur), que Kölner attribue à Johannes Tauler (même association dans le Cod. Sang. 1067). Les quarante sermons suivants sont effectivement de Tauler (p. 22-557). Sous la rubrique Von der drivaltikait, on trouve un traité composite pseudo eckhardien, Von dem anefluzze des vaters (p. 134-147). Il manque les dits sur le carême de Tauler, mais Kölner renvoie à deux lettres de Johannes von Schoonhoven. Celles-ci ne sont pas conservées dans ce volume, mais en tant que traductions indépendantes de Kölner dans le Cod. M 47 du Klosterarchiv St. Katharina à Wil, un manuscrit que Kölner destinait probablement aux femmes de St. Georgen. Notre codex est copié sur une colonne, dans un module étroit, et entièrement rubriqué. La reliure sans ornement a été restaurée en 1992, alors que le corps du volume montre déjà de nombreuses réparations médiévales.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit transmet des sermons pour l'année liturgique et a été copié par une main régulière dans une minuscule gothique du XIIIe siècle. Il est incomplet au début et à la fin. Les sermons, numérotés dans la marge supérieure, vont de VII (Dominica iiii. in quadragesima) à LXXXVIII (In vigilia epiphanie domini). Au début de chaque sermon se trouvent une simple initiale rouge hautes de deux lignes et un titre rubriqué indiquant le jour où le sermon devait être lu. D'après le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 410), le manuscrit est présent dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au plus tard depuis le milieu du XVIe siècle. La reliure en carton, recouverte de parchemin blanc et munie de rubans de soie verte en guise de fermoirs, date du XVIIIe/XIXe siècle.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit en parchemin transmet des sermons en latin de Bertold de Ratisbonne († 1272) dans une copie du XIIIe siècle ou de la 1e moitié du XIVe siècle. Il débute avec la fête du protomartyr Etienne (26 décembre, p. 1a) et se poursuit jusqu'à la fête de la décollation de Jean-Baptiste (29 août, p. 181b). Suivent d'autres sermons et textes, dont deux ont respectivement pour titre De passione (p. 197a) et De resurrectione (p. 199b). A la page 209, le texte s'interrompt à la fin de la colonne de droite. Puis suivent aux pages 210a-215a des sermons, en une écriture plus grande, sur la Conversio sancti Pauli (p. 210a) et sur la Purificatio beatae Mariae (p. 213a), alors que ces deux fêtes figurent déjà dans la partie originale (p. 23b et 31b). Une autre main copia au XIVe siècle dans la colonne droite de la p. 215 un texte en allemand (Wilt du wizzen wie …). D'après une note (p. 216), le chapelain Jodocus Maiger offrit ce livre en 1433 à Nicolas Jeuchin ou Jenchin, le curé de St. Mangen (église hors de la ville de Saint-Gall). A noter les coutures décoratives, à quatre couleurs avec des contours en zigzag à la p. 111/112, les dessins à la plume à la p. 150a, ainsi que le timbre de la bibliothèque de l'abbé Diethelm Blarer, entre 1553 et 1564 (p. 216). La reliure en bois remonte certainement au XVe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
La plus grande partie de ce manuscrit comprend des sermons copiés sur deux colonnes par plusieurs scribes (p. 1-144). Les différentes homélies sont parfois introduites par des rubriques et de petites initiales alternativement bleue ou rouge avec des filigranes. La dernière partie (p. 145-157), de plus petite taille (19 x 17 cm) et copiée en majeure partie sur une seule colonne, contient des vers léonins et des dictons versifiés. En possession de la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au moins depuis le milieu du XVIe siècle (cf. timbre de l'abbé Diethelm Blarer p. 120), le manuscrit est nouvellement relié au XVIIIe/XIXe siècle dans une reliure de parchemin blanc collée sur du carton, avec des lacets de soie verte.
En ligne depuis: 22.09.2022