Ce manuscrit grec, datant principalement du Xe siècle, contient les Épîtres de Paul accompagnées de chaînes de commentaires. Il partage des similitudes avec les manuscrits du dit « scriptorium d'Ephrem » de Constantinople. Au XVe siècle dans cette même ville, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Érasme l'utilisa pour son texte des Épîtres Pauliniennes dans le cadre de sa première édition du Nouveau Testament grec (1516). L'imprimeur d'Érasme, Johannes Froben, laissa sur ces pages des annotations.
En ligne depuis: 26.09.2024
Ce manuscrit richement enluminé est un tétraévangile grec d'origine italo-byzantine copié au VIIIe ou IXe siècle dans une écriture onciale biblique. Certains ont fait un rapprochement entre le style peu commun de sa décoration et l'art byzantin de la période iconoclaste d'une part, ainsi que l'esthétique d'églises et artéfacts de l'époque de l'exarchat byzantin de Ravenne d'autre part. Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle.
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Ce tétraévangile grec du XIIe siècle fut acquis au XVe siècle, peut-être à Bâle, par le théologien dominicain Jean de Raguse, qui le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Plus tard, Érasme l'emprunta aux dominicains pour l'utiliser pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516). Lors de son travail éditorial, l'humaniste inscrivit dans les marges de nombreux ajouts et corrections au texte. Il confia ensuite le codex à l'imprimeur bâlois Johannes Froben, qui laissa sur ses pages de nombreuses annotations.
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Dans ce manuscrit grec du XIIe siècle du Nouveau Testament en deux parties (sans Apocalypse), les Epîtres et les Actes furent étonnamment placés avant les Évangiles. Magnifiquement enluminé, ce codex comprend des initiales représentant les épistoliers du Nouveau Testament ainsi qu'une miniature montrant Jean l'Evangéliste et la Descente de Jésus aux Enfers (f. 265v). Au XVe siècle, le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse acheta le codex à Constantinople, puis le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Le codex passa entre les mains de Johannes Reuchlin, ainsi que celles d'Erasme pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
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Ce manuscrit grec contient les Actes des Apôtres et les Epîtres. Souvent hâtive et cursive, la main principale s'écarte très fréquemment des formes archaïsantes de la minuscule qui était de mise dans les copies byzantines de la Bible. Le codex reçut sa reliure byzantine actuelle peut-être au monastère de Saint-Jean-Prodrome de Petra à Constantinople et fut acheté au XVe siècle dans la même ville par le légat du Concile de Bâle Jean de Raguse. Celui-ci le légua à sa mort aux dominicains de Bâle. Érasme l'utilisa pour sa 1e édition du Nouveau Testament grec (1516).
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Ce manuscrit copié au Xe siècle au monastère de la Lavra de Stylos sur le mont Latmos en Carie par le scribe « Michael », contient le commentaire de Victor d'Antioche sur Marc ainsi que la chaîne d'André sur les Epîtres Catholiques. On y trouve deux miniatures inachevées, l'une représentant la Vierge sur son trône avec l'enfant Jésus (V3v), et l'autre le Christ en gloire (V4r). Lors de l'invasion de la Carie par les Turcs vers 1079, le codex fut transféré par Christodoulos de Patmos d'abord à Constantinople, puis sur l'île de Patmos. À la Renaissance, le manuscrit se trouve à Worms chez Johannes Camerarius, puis à Bâle chez Nicolaus Episcopius.
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Philippe Prevost, seigneur du Plessis-Sohier-lez-Tours, conseiller et maître d'hôtel du roi Henri IV, est l'auteur et le copiste de ce texte d'art militaire, introduit par une dédicace au roi Henri IV (1591), une épître au même monarque, et accompagné de plusieurs sonnets, ainsi qu'un court traité sur la fortification. Manuscrit autographe, il contient également un court imprimé de Philippe Prevost, Himne de la guerre et de la paix, paru à Tours en 1590. Un certain nombre de dessins, dérivant probablement de gravures, ainsi que des plans de bataille, illustrent le texte de Mars qui n'a jamais été publié, alors qu'il paraît avoir été préparé dans ce but comme en témoignent les nombreuses ratures, additions et remarques.
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L'humaniste Lazare de Baïf (1496-1547), ambassadeur de François Ier, est l'auteur du traité latin, De re vestiaria, qui constitue, en 1526, le premier texte monographique portant sur les costumes anciens. Participant du goût antiquaire, ce texte écrit en latin et parsemé de citations en grec – une langue que Baïf étudia auprès de Giovanni Lascaris à Rome – connut une large diffusion à travers les éditions imprimées par exemple à Bâle auprès de Froben (1537) ou à Paris chez Charles Estienne (1535). La copie manuscrite de la Bibliothèque de Genève présente le texte complet du De re vestiaria, divisé en 21 chapitres, avec de nombreuses annotations marginales, vraisemblablement de la main de Lazare de Baïf (f. 79v), ce qui en fait un témoin particulièrement précieux.
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