La 'Offnung' (Coutume) de Flawil de 1471, scellée le 21 janvier 1472, est un livre de droit médiéval. Il règle les relations entre les membres de la justice, de la cour et de la marche d'une juridiction (ici la basse justice de Flawil) et leur représentant de la loi, le bailli. Celui-ci était, au temps de Rudolf IX Giel von Glattburg, un ministérial de l'abbé de Saint-Gall. Le document donne un aperçu de la situation judiciaire et économique dans le XVe siècle finissant/à la fin du XVe siècle. A l'origine, les Coutumes de Flawil étaient réunies dans un seul volume avec les Coutumes de Burgau, de Gebhartschwil, Uffhoven et Rudlen (Aufhofen et Rudeln). Plus tard, elles furent séparées. Après 1798, suite à l'abolition de la basse justice, les Coutumes de Flawil entrèrent en possession de la corporation bourgeoisiale, aujourd'hui la commune de Flawil.
En ligne depuis: 23.06.2014
Miniature découpée, finement exécutée avec des couleurs variées et lumineuses. La présentation de Jésus au Temple est figurée suivant le récit de l'Evangile de Luc. La Vierge et Joseph tendent l'Enfant au grand prêtre Siméon afin d'obtenir sa bénédiction. Une des deux femmes placée derrière Marie tient dans sa main droite deux colombes qui doivent, selon les prescriptions, être sacrifiées. Dans la main gauche elle porte des bougies allumées, qui indiquent la fête à laquelle est associé l'événement, celle de la Présentation au Temple. Au-dessous de Jésus, trois figures sont agenouillées : une dominicaine et le couple de commanditaires. La scène s'inscrit dans l'initiale N, décorée avec des rinceaux, qui se trouve au début du cantique de Siméon pour la fête de Marie : Nunc dimittis, domine, servum tuum in pace (Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur aller en paix). Les mots visibles au-dessus de l'initiale Intercede pro nobis (Priez pour nous [sainte mère de Dieu]) concluent le chant. Au verso se trouve un extrait de l'interlude liturgique avec le texte Postquam impleti sunt dies purgationis (Quand les jours de purification furent terminés). Le fragment a été acheté en 1978 par le canton de Thurgovie chez Sotheby's à Londres. Il provient de la collection de Robert Hirsch (1833-1877) à Bâle.
En ligne depuis: 12.12.2019
Enluminure découpée d'un luxueux manuscrit. L'Annonciation est représentée dans l'initiale M au début du texte Missus est Gabriel (Gabriel a été envoyé) célébré le 25 mars. Dans un haut cadre rectangulaire orné de motifs géométriques, l'archange Gabriel et Marie se tiennent face à face, chacun placé sous l'une des arcades formées par la lettre M. Gabriel tient un phylactère avec sa salutation AVE GRACIA PLENA (Je te salue, pleine de grâce), devant Marie qui l'écoute. Les hastes verticales de la lettre M se terminent par des feuilles à palmettes qui débordent sur l'espace entourant l'initiale et qui ont été précisément découpées. Sur les feuilles de palmettes à droite se voient les lignes rouges pour la musique, ainsi qu'une seule note. Il s'agit de l'illustration d'un livre de grand format et de haute qualité picturale, avec des couleurs claires et opaques dans des tons roses, verts et bleus finement dégradés. Le texte musical du verso peut se rapporter aux versets 2.2, 4.11 et 4.13 du Cantique des Cantiques. Ce fragment provient du même ouvrage de chœur que l'initiale représentant la mort de la Vierge. Les deux fragments figurent des stations du cycle marial, où T09393 illustre la première phase, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Miniature particulièrement grande découpée d'un manuscrit magnifique. Dans l'initiale V du texte Vidi speciosam dédié à la fête de l'Assomption du 15 août, la Mère de Dieu gît sur son lit de mort, entourée par trois apôtres et Jésus qui reçoit son âme sous la forme d'une petite figure féminine. La scène est insérée dans un cadre rectangulaire orné d'un motif géométrique répétitif. De l'initiale V sur la gauche partent trois rinceaux avec des petites feuilles et des rosettes qui sont découpées. La peinture avec des tons bleu et rouge brillants atteint un haut niveau pictural. Le texte du chant sur le verso vient des versets biblique 26-32 de la Lectio prima de l'Evangile de Luc. Le fragment provient du même livre de chœur que la miniature représentant l'Annonciation. Tous deux figurent des stations du cycle marial, où T 9393 illustre la première étape, T 9394 la dernière. Du point de vue stylistique, ils peuvent être rapprochés de trois folios de la collection de Bastard d'Estang à la Bibliothèque nationale de France à Paris (AD 152G, PL 842-3, AD 150H, PL 51). En 1994, le canton de Thurgovie les acheta tous deux sur le marché antiquaire parisien. Auparavant, ils appartenaient à une collection privée en Suisse.
En ligne depuis: 12.12.2019
Fragment d'un folio provenant d'un choral. Deux illustrations rectangulaires superposées sur le bord gauche montrent deux épisodes de la vie de Catherine : dans la partie supérieure, elle refuse d'obéir à l'empereur et tourne son attention exclusive vers Jésus ; dans la partie inférieure est représenté le rapport d'amour spirituel – dans le sens de la Minne – entre Catherine et le Christ. Sur le reste du fragment de parchemin et sur le dos se trouve un texte liturgique composé de notation musicale et de texte. Sous les portées rouges avec notes en noir se trouve la ligne du texte correspondant. Les illustrations ont été réalisées dans l'atelier où a également été confectionné le graduel du couvent des dominicaines de St. Katharinental (Musée national suisse Inv. LM 26117 / Historisches Museum Thurgau, inv. T 41401). Les deux enluminures sont de la même main que celle qui a représenté les deux figures sous l'initiale fol. 179v du graduel. Cet enlumineur se caractérise par des figures fragiles aux gestes vifs, un dessin raffiné des visages, des couleurs ténues et un goût joyeux pour la narration picturale par l'insertion d'éléments originaux. Ce fragment a été acheté en 2011 par l'Historisches Museum Thurgau dans une vente aux enchères à Zurich.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le processionnal (du latin processio = s'avancer, signifiant ici défiler dans et hors de l'église) avec l'ordre des processions, les chants et les textes qui y sont récités, se compose de deux unités codicologiques. La première partie, remontant au dernier quart du XVe siècle, avec des chants et des prières pour toute l'année liturgique, est ornée de sept initiales enluminées avec des scènes tirées des Evangiles. Les sections chantées sont dotées d'une notation carrée noire. Tandis que la première partie n'a probablement pas été réalisée dans ou pour le couvent de Katharinental (TG), la deuxième partie contient les noms des stations et des reliques qui y étaient transportées, indiquant qu'elle était destinée aux processions du couvent des dominicaines.
En ligne depuis: 19.03.2020
Grâce au colophon (Finitus est liber Iste feria secunda Post festum Concepcionis virginis Marie. Anno domini 1498. Per fratrem iohannem Coci Conuentualem huius monastery. Iiij ydus decembris Laus deo, f. 186r), on déduit que le psautier fut copié par Johannes Koch (il apparaît dans l'obituaire de Fischingen et est documenté entre 1498 et 1514, curé à Bichelsee (TG) dès 1483) et achevé en 1498. Il est à noter que le texte des ff. 98r-110r a été copié par une main successive à l'encre noire. Les pages en papier avec l'hymne (ff. 187r-188v) ont probablement été reliées dans le volume dans un second temps. Les chants sont indiqués suivant la notation allemande de plain chant (« Hufnagelnotation ») sur cinq lignes rouges. Le manuscrit débute par un simple titre rubriqué (f. 1r) : Incipit psalterium in nomine domini, suivi de l'indication des jours de la semaine. Les autres titres sont aussi rubriqués. Sur les contregardes antérieure et postérieure, on distingue l'empreinte en négatif d'anciennes feuilles de garde. La reliure en cuir jaune avec des motifs renaissants des XVe ou XVIe siècles estampés à froid possède deux fermoirs et des écoinçons métalliques. Sur le plat supérieur se trouve une étiquette en papier du XVIIIe siècle avec la cote C:XV. S:13. Notat: 10 qui renvoie sans aucun doute au monastère bénédictin de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'œuvre, écrite en allemand, contient la vie de Thomas d'Aquin, composée par Guillaume de Tocco (1240-1323). Au f. 106v se lit une note relative au copiste et à la possible commanditaire du manuscrit : Dis buoch hat ze tùtsche bracht gemachet vnd geschriben pfaff Eberhard von Rapreswil kilcherr zu Jonen (ajout anno 1418 d'une main du XVIe ou XVIIe siècle). Dem sol Got vnsri frow sant Thoman der heilig lerer vnd die erwirdig frow die Stoeklerin ze Toess wol lonen. Selon cette entrée, la main du XVe siècle est celle de Eberhard von Rapperswil, curé à Jona, dans le canton de Saint-Gall. On y apprend aussi que l'œuvre a été commandée par la nonne Stöklerin de Töss (probablement Elsbeth Stükler). Les initiales sont non seulement mises en évidence en rouge, mais aussi ornées. Le manuscrit possède une reliure en cuir de couleur rouge framboise avec des fermoirs, qui a été restaurée au XXe siècle. Les feuilles de garde antérieure et postérieure proviennent d'un manuscrit neumé (probablement un kyriale) du XIIIe siècle. Dans le manuscrit se trouvent deux marques de possession : Dijs buoch ist erhart blarer von Wartensee zuo Kemten, guothsher zuo kemtem vnd zuo Werdeg (f. 106v) et Monasterij apud D.[ivam] Yddam in Visch.[ingen] (f. 1r). Il a donc appartenu successivement au prince abbé Johann Erhard Blarer von Wartensee de Kempten, dont les activités sont documentées pour la période allant de 1587 à 1594, et au monastère de Fischingen.
En ligne depuis: 10.12.2020
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1517.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du Proprium de tempore. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre et les miniatures sont l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg. La reliure provient de l'atelier franciscain de Fribourg et date d'environ 1528-1559.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du Proprium de tempore et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1509-1510 et en 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie hivernale du de Sanctis, l'Officium B.M.V. et le Commune sanctorum. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par deux mains différentes (A et B). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg et de son aide.
En ligne depuis: 09.04.2014
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1510 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg, par la main B (cf. Archive du Chapitre Saint-Nicolas, ms. 5). L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'antiphonaire avec notation musicale, dont le texte correspond à l'Ordinaire de Lausanne, contient la partie estivale du de Sanctis et l'Officium B.M.V. Le codex en parchemin a été écrit entre 1511 et 1517 dans l'atelier du maître Ruprecht (Fabri) à Fribourg. L'ornementation du livre est l'œuvre de Jakob Frank du Couvent des Augustins de Fribourg.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le contenu liturgique de ce manuscrit correspond à ce qui était en usage dans les chartreuses. La mention de la fête de dédicace de l'église dans le Proprium de Sanctis entre les deux fêtes du 4 et du 23 avril, laisse supposer qu'il a été réalisé pour la chartreuse de La Lance (canton de Vaud), dont la fête tombe le 18 avril. Plusieurs ex-libris datables des alentours de 1500 confirment la conservation du codex dans cette chartreuse au plus tard jusqu'à sa suppression en l'an 1538. Le manuscrit fut ensuite remis à la chartreuse de la Part-Dieu dans le canton de Fribourg. Il fut récemment restauré et l'ancienne reliure remplacée.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce recueil de textes hagiographiques a été copié par plusieurs mains dans le deuxième tiers du XIIIe siècle, probablement à Hauterive. La présence de certains textes plaident en effet en faveur d'une origine cistercienne (Vie de S. Robert de Molesme, l'auteur Geoffroy de Hautecombe) et régionale conforme à ce que l'on sait du Hauterive médiéval (Vie de S. Théodule, évêque de Sion, Vie et Miracles de S. Nicolas de Myre, Vie de Ste Élisabeth de Thuringe, Passion de S. Maurice et de ses compagnons par Eucher de Lyon). La fin du livre est occupée par un ensemble de textes ayant trait à la confession. Le dernier de ceux-ci apporte un témoignage sur une activité des moines encore mal connue : l'encadrement pastoral des moniales cisterciennes. Le manuscrit est toujours revêtu de sa reliure d'origine, certes mutilée, mais encore parfaitement reconnaissable : une reliure sous forme de portefeuille avec de larges rabats recouvrant les tranches du livre.
En ligne depuis: 09.04.2014
Le manuscrit contient, en plus de diverses Formulae epistolarum, la Summa dictaminis de Johannes Wrantz (ff. 1r-126r), des extraits du Viaticus dictandi de Nicolaus de Dybin (ff. 138v-140r) et une chanson en allemand, avec une notation musicale partielle, peut-être composée par Neidhart von Reuental (ff. 144v-145r), un des plus célèbres chanteurs de Minne (Minnesänger) allemands. Le manuscrit est entré à la BCUF à une date inconnue, probablement à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le Liber ordinarius est une œuvre liturgique, dans laquelle sont décrites les cérémonies quotidiennes et festives propres à une cathédrale, à une église collégiale ou conventuelle. Dans ce cas, il s'agit d'un Liber à l'usage des ermites de Saint-Augustin, selon une annotation au f. 63v-64r écrite par le frère Georius Vituli du couvent des ermites de Saint-Augustin de Fribourg-en-Brisgau. Celui-ci contient aussi diverses prières, enseignements et un traité sur les dix commandements en allemand. De Fribourg-en-Brisgau, il rejoignit, à une date inconnue, le couvent des Augustins de Fribourg (Suisse).
En ligne depuis: 19.03.2015