Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Recueil de treize volumes composés de dessins de plantes issus de l'Expédition Sessé & Mociño de 1787 à 1803 dans la région du Mexique et de l'Amérique centrale. Sur les 1'300 dessins contenus dans ces volumes, environ 300 sont des originaux issus de l'expédition, les 1'000 autres furent copiés à Genève en 1817 par des artistes et amateurs de botanique, en grande partie des femmes genevoises. L'ensemble de ce fonds est intitulé communément Flore des Dames de Genève.
En ligne depuis: 29.03.2019
Manuscrit composite contenant : 1. recueil autographe du poète florentin Gabriele Simeoni (Florence, 1509 – Lyon 1577?), dédié à Cosimo de' Medici, Grand-Duc de Toscane, composé de poésies en langue italienne et en latin, illustré de la main de l'auteur ; 2. recueil partiellement autographe de Giovan Battista Strozzi (1489-1538), contenant ses madrigaux, ainsi que des compositions de Leonardo Giustiniani (1388-1446) et de Anton Francesco Grazzini (1505-1584).
En ligne depuis: 12.12.2019
Le livre de prières provient probablement du Bickenkloster Sainte-Claire de Villingen. Il contient, en plus des oraisons, diverses contemplations et sermons, parmi lesquels deux discours pour la nouvelle année de Ursula Haider pour les années 1496 et 1500.
En ligne depuis: 20.12.2016
Il y a en tout huit manuscrits conservés, réalisés à Saint-Gall, entre 1022 et 1036, écrits et enluminés par Sigebert, évêque de Minden (1022-1036). Il s'agit d'un groupe homogène de manuscrits liturgiques, comprenant un sacramentaire, un épistolaire, un évangéliaire, un graduel, un tropaire-séquentiaire, un graduel-hymnaire, un hymnaire et un Ordo missae. Le présent épistolaire montre de grandes similitudes dans toutes ses parties avec le Cod. 40(481) d'Einsiedeln (datant d'avant 950). La précieuse reliure en or, gemmes et ivoire, encore décrite au XVème s., a malheureusement été perdue. Le manuscrit rejoignit la bibliothèque du prince électeur Friedrich Wilhelm von Brandenburg, en 1683, et de là, la Staatsbibliothek. Durant la seconde guerre mondiale, il fut mis en lieu sûr, avec de nombreux autres manuscrits, (dont le tropaire-séquentiaire) et conservé encore aujourd'hui à Cracovie, en tant que dépôt.
En ligne depuis: 17.12.2015
Ce codex daté de la première moitié du XIVe s. contient une copie du Roman de la Rose, un poème allégorique en ancien français composé au XIIIe s. par Guillaume de Lorris et Jean de Meung. Cet exemplaire, une des plus de 300 copies complètes ou partielles qui subsistent, est abondamment annoté ce qui atteste de son usage fréquent par de nombreux lecteurs.
En ligne depuis: 21.01.2011
Le recueil Grenet est un manuscrit poétique réalisé par le marchand genevois Gilbert Grenet (1510 ?-1568) qui rassemble des poésies françaises composées pendant les décennies 1530-1560. Le recueil est ouvert par une quarantaine d'épîtres et de dizains de Clément Marot vraisemblablement copiés pendant et après le séjour du poète à Genève (1542-1543). Il conserve ensuite des poèmes anonymes sur les vertus de l'éducation et de l'art d'écrire. Il se conclut par une quarantaine d'épigrammes et de poésies diverses louant la Réforme et polémiquant contre le catholicisme. Certains sont des récritures personnelles de textes de Théodore de Bèze et de Ronsard. Le codex, partiellement décoré, illustre le rôle joué par la poésie militante dans les milieux marchands soutenant la Réforme à Genève au temps de Jean Calvin. Il a été acquis par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne en 1844.
En ligne depuis: 12.12.2019
Ce codex contient deux textes différents, tous deux incomplets, dans une reliure du XIXe siècle. Il s'agit d'une part de l'Horologium Sapientiae de Henri Suso (1-66), dont le texte original fut écrit à Constance et connut une large diffusion au Moyen Âge tardif, et d'autre part du De Vita Solitaria de Francesco Petrarca (67-116). Le premier est un manuscrit sur parchemin d'origine italienne, daté de la fin du XIVe-début du XVe siècle, écrit d'une seule main dans une gothique semi-cursive sur deux colonnes. Sa particularité est d'utiliser du parchemin palimpseste, sur lequel se trouvaient initialement des textes juridiques copiés au XIIIe siècle. Le second, d'une autre main et d'origine française ou suisse, présente une copie du texte de Pétrarque dans une minuscule bâtarde, sur deux colonnes, datée du XVe siècle. Tous deux présentent quelques initiales filigranées et sont émaillés de manicules.
En ligne depuis: 10.10.2019
Première partie d'une Bible (2ème partie dans Ms. 6b), contenant les livres de l'Ancien Testament de la Genesis jusqu'à Iesus Sirach. Le manuscrit provient du même atelier que les Ms. 6b et 6c, d'après le style des initiales dans le sud-ouest de l'Allemagne durant le second tiers du XVe siècle. La décoration se compose de petites initiales filigranées bleues et rouges pour les prologues et de grandes initiales enluminées pour le début des livres. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Seconde partie d'une Bible (première partie dans Ms. 6a), réalisée comme les codices Ms. 6a et 6c, dans le sud-ouest de l'Allemagne, durant le second tiers du XVe siècle. Le manuscrit se compose de deux parties: la première contient le reste des livres de l'Ancien Testament (Isaia jusqu'à II Maccabeorum); la seconde ceux du Nouveau Testament. Les livres de la seconde partie (105r-219v) sont introduits par des initiales historiées ou enluminées, et le début des chapitres par des initiales filigranées rouges et bleues. Le manuscrit est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, il se trouve en possession du Collège Jésuite de Porrentruy, d'après une annotation au f. 1r. Au XIXe siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit contient les Additiones ad postillam Nicolai de Lyra de Paulus Burgensis, ou Paulus de Santa Maria, un juif espagnol converti au catholicisme et devenu par la suite évêque, chancelier et exégète. Il a été réalisé dans le même atelier, probablement dans le sud-ouest de l'Allemagne, que le Ms. 6a et le Ms. 6b, durant le second tiers du XVème siècle. Il est mentionné dans l'inventaire du prince-évêque Philipp von Gundelsheim (1487-1553); au XVIIIe siècle, selon l'annotation au f. 1r, il se trouvait en possession du Collège Jésuite de Porrentruy. Au XIXème siècle, il devint propriété du Collège de Porrentruy, puis fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 17.03.2016
Missel d'après l'usage liturgique du diocèse de Bâle, réalisé à la demande de Christophe d'Utenheim, prince-évêque de Bâle de 1502 à 1527, qui a fait peindre ses armes, écartelées à celles de l'évêché de Bâle, dans la marge inférieure du f. 2r. Le Canon de la Messe, qui, à l'origine, manquait, a été ajouté dans un deuxième temps et est décoré d'une initiale historiée avec la Messe de St. Grégoire. La décoration végétale dans la marge latérale et la probable miniature du début avec la Crucifixion ont disparu.
En ligne depuis: 09.04.2014
Livre d'heures d'après l'usage du diocèse de Besançon avec le calendrier en français. Il possède une décoration inachevée permettant de suivre les diverses étapes de sa réalisation.
En ligne depuis: 09.04.2014
Pontifical du XVe siècle. Les cérémonies sont représentées dans des miniatures en pleine page avec des initiales enluminées, un décor en marge et quelques lignes du texte, à la manière des livres d'heures, tandis que le texte est agrémenté de bordures colorées et d'initiales enluminées, représentant souvent les objets liturgiques cités dans le texte. En dessous des armoiries de Melchior von Lichtenfels, Prince-évêque de Bâle (1554-1575), qui apparaissent souvent, figurent les armoiries de Charles de Neufchâtel, archevêque de Besançon (1463-1498; visible au f. 1r), ce qui permet de situer la date de réalisation du manuscrit. Comme beaucoup d'autres manuscrits, propriété des institutions religieuses, il rejoignit également le Collège de Porrentruy, durant la Révolution, jusqu'au XXe siècle, où il fut intégré au fonds de la Bibliothèque cantonale jurassienne.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le codex se compose de divers fragments du Speculum perfectionis attribué à frère Léon d'Assise, des légendes de saint Polycarpe, de sainte Thècle, de sainte Marie romaine, de sainte Radegonde et d'une partie de la légende de sainte Elisabeth de Thuringe de Dietrich von Apolda, tous provenant du même manuscrit en néerlandais. Avant de rejoindre Porrentruy, il appartenait au chanoine Nicolas-Antoine Labbey de Billy, vicaire général de Langres († 1825).
En ligne depuis: 17.03.2016
Manuscrit contenant la Legenda aurea de Jaques de Voragine comportant des lacunes dues à la disparition de certaines feuilles, qui contenaient probablement des initiales historiées. La présence dans le texte de la légende de St Antide et les caractéristiques de la décoration laissent supposer qu'il provient de Besançon.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce manuscrit constitué de seulement 19 feuillets, contient les vies de quelques saints du sud de l'Allemagne, parmi lesquels Erard et Adalbert. Avant de rejoindre Porrentruy, il appartenait au chanoine Nicolas-Antoine Labbey de Billy, vicaire général de Langres († 1825).
En ligne depuis: 17.03.2016
Initié en 1620 par Jean Henri Vest alors qu'il est établi à Fribourg-en-Brisgau (initiales p. 1), le recueil est conçu à l'origine comme un Stammbuch (livre de famille) consignant la généalogie et les alliances de la famille Vest, avec les armoiries correspondantes. Les armoiries augmentées concédées à titre honorifique par l'empereur Rodolphe II en 1582 au comte palatin Jean Vest, père de Jean Henri, sont répétées à plusieurs reprises. Le recueil apporté à Porrentruy en 1667 par Humbert Henri Vest, passe aux mains des Grandvillers à la suite du mariage de sa fille Marie Hélène Vest (1693-1761), dernière représentante de la branche locale, avec Frédéric François Ignace Xavier Grandvillers (1690-1727) en 1716. Les Grandvillers le complètent avec leurs armoiries et celles de familles apparentées (p. 51-85 et 138-139, etc.). Né et mort à Delémont, l'avocat Conrad de Grandvillers (1813-1880), arrière-arrière-petit-fils de Marie Hélène Vest et dernier du nom, est également le dernier de sa famille détenteur de ce recueil, comme l'indique la signature « de Grandvillers avocat » (p. 1). C'est peut-être à lui que l'on doit, au XIXe siècle, l'ajout de quelques autres armoiries sans lien familial (p. 277-281), possiblement en vue de transformer le recueil en liber amicorum ou, plus largement, en Armorial jurassien, titre ajouté sur la reliure, probablement au XIXe siècle. Le fait que certaines armoiries liées à la famille Vest aient été découpées et recollées sur d'autres pages (p. 89-95) suggère un remaniement assez significatif du recueil à une date inconnue.
En ligne depuis: 06.09.2023
Ce manuscrit, copié en 1467, constitue la partie centrale d'un codex composite, auquel appartiennent le Lucidarius (Zürich, Zentralbibliothek C 215) et le Weltgerichtsspiel de Schaffhouse (Zürich, Zentralbibliothek C 216). Ecrit par Johannes Trechsel, il contient des récits légendaires sur la vie et les oeuvres des comtes de Nellenburg au XIIe s., fondateurs du monastère de Allerheiligen. Il contient entre autres des récits concernant la réforme du couvent réalisée avec succès.
En ligne depuis: 31.03.2011
Exemplaire rédigé sur deux colonnes des Enarrationes in psalmos 101-150 d'Augustin, à la réalisation duquel collaborèrent plusieurs mains. Bien qu'il s'agisse du troisième de trois tomes, le Min. 17 est plus ancien que le Min. 15 et le Min. 16 qui le complètent. Le I de la page de l'incipit (f. 1r), le E de la page initiale (f. 2v) et l'initiale E à entrelacs du f. 1v sont dessinés à l'encre rouge, sur un fond bleu et vert pâle. Une initiale à entrelacs à l'encre rouge correspondant à 12-15 lignes du texte introduit chaque psaume. La reliure date probablement du 19e siècle. Les décolorations et les renforts des ff. 1r et 307v laissent supposer que le manuscrit est resté longtemps sans reliure, ce qui explique aussi peut-être la perte d'un fascicule après le f. 199. La grande importance du Min. 17 provient du fait qu'il contient un catalogue des livres du monastère de Allerheiligen datant d'env. 1100 (f. 306v), qui fut réalisé dans le scriptorium de ce même monastère à l'époque de l'abbé Siegfried (mort en 1094) et durant les premières années après sa mort. Le catalogue comprend également le présent manuscrit.
En ligne depuis: 26.09.2017
Manuscrit contenant cinq textes d'Augustin, en pleine page et sans autre décoration qu'une initiale à entrelacs végétaux; il figure dans l'inventaire de la bibliothèque du monastère de Allerheiligen datant d'environ 1100 (Min. 17, f. 306v). Le codex fut nouvellement relié au XIXème siècle, en réutilisant toutefois les ais en bois d'origine, datant de l'époque romane.
En ligne depuis: 25.06.2015
Seconde partie d'un bréviaire à l'usage des franciscains, aussi intitulé auparavant dans la littérature comme Horae canonicae, vraisemblablement destiné à une clarisse. Ecrit en 1460 sur un parchemin d'excellente qualité par le célèbre copiste Johannes Frauenlob. La riche décoration se compose d'initiales sur fond doré, d'initiales fleuronnées et de décorations marginales. Il compte 30 initiales figurées et historiées réalisées par deux artistes que l'on peut clairement reconnaître par leur style, dont le premier se distingue par sa maîtrise. Avec son pendant, Min. 98, il fait partie comme l'écrit Bernd Konrad: «zu den schönsten Büchern des 15. Jahrhunderts am Bodensee».
En ligne depuis: 19.12.2011
Le Missale speciale de la deuxième moitié du XIIIe siècle à l'usage de l'ordre franciscain contient les formulaires des messes pour les fêtes les plus importantes de l'année liturgique, des messes votives et quelques rituels. De petit format, il pouvait facilement être emmené en voyage. Leisibach situe son origine en territoire savoyard, ce que les armes, à peine visibles, de la famille de Sales semblent confirmer (f. 59v). Ce missel entra dans la collection de manuscrits de Charles Emmanuel de Rivaz (1753-1830), un important homme politique du Valais. Sur le feuillet de garde antérieur se trouve une note de sa main détaillant le contenu du missel (f. A1r-v). Sa bibliothèque fut déposée en 1978 par ses descendants aux Archives de l'Etat du Valais.
En ligne depuis: 10.12.2020
Le Sacramentaire de Hornbach est une oeuvre importante de la miniature ottonienne. Il fut réalisé avant 983, à Reichenau, pour l'abbesse bénédictine de Hornbach (Palatinat). Le manuscrit fut aussi appelé Codex Eburnant, d'après le nom du copiste. C'est probablement en 1438 que le codex a rejoint la bibliothèque de la cathédrale de Soleure. Il est mentionné dans la liste du prévôt Felix Hemmerli sous le nr. 38: Colleccionarius Antiquus. Dans la conception politique de Charlemagne l'uniformisation de la vie ecclésiastique est soumise au modèle de la liturgie romaine, à l'époque du pape Grégoire le Grand. Dans ce but, on utilisait dans les offices divins un Sacramentaire pour les prières et les textes de la messe prescrits. Celui-ci fut remplacé, vers 1220, par le missale curiae.
En ligne depuis: 22.06.2010
Ce petit mahzor suivant le rite romain a été copié en Italie au cours du XIVe siècle. La première partie contient des prières abrégées pour les fêtes de l'année liturgique juive (Pessah, Shavuot, Rosh ha-Shanah, Yom Kippur, Sukkot, Shemini Atseret), et la deuxième comprend de nombreux poèmes liturgiques accompagnant les prières. Etant donné ses dimensions, ce rituel de prière parait destiné à un usage personnel, peut-être même à une femme, puisqu'un terme, trouvé dans le vidui (confession), situé à la fin des prières de l'après-midi de Yom Kippur, se termine par un suffixe féminin.
En ligne depuis: 13.06.2019
Dans la Bible de propagande contre le Pape, nommée selon le début du texte „Ascende calve“, images et textes sont placés côte à côte avec une égale valeur. Les textes revêtent la forme de prophéties; le mansucrit de la collection de Vadian en est le plus important témoin textuel. Mais, son importance réside avant tout dans ses images fascinantes, qui sont réalisées en dégradés de gris.
En ligne depuis: 20.05.2009
Les registres d'Ardüser débutent en l'an 1572 et finissent en 1614. La chronique constitue une source importante de la vie politique et sociale dans la région autrefois nommée « Alt Fry Rätien ». La « Rätische Chronik » de Hans Ardüser fut découverte dans les années 70 du XIXe siècle par le directeur du lycée cantonal des Grisons J. Bott et donnée à imprimer. Une grande partie de la Chronique est composée de comptes rendus des événements politiques de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. Dans son ouvrage, Ardüser rapporte aussi des délits, l'exécution des sorcières et, entre autres, des événements météorologiques exceptionnels avec leurs conséquences malheureuses sur les récoltes. A partir des éléments autobiographiques présents dans la « Rätische Chronik », il semble qu'Ardüser est un lecteur cultivé. On peut déduire que sa connaissance de ces divers thèmes lui vint des sources écrites comme les registres paroissiaux, les bulletins d'informations qui circulaient alors, les écrits officiels, et de ses contacts personnels avec des fonctionnaires, des mercenaires rentrant au pays, ou des commerçants de passage.
En ligne depuis: 22.06.2017
Le manuscrit, qui est relié dans une reliure bleu-gris en carton du XVIIIe/XIXe siècle, se compose de deux parties copiées à des périodes différentes. La première partie (p. 3-120) contient un graduel dont il manque le début (il commence le mercredi suivant le troisième dimanche de l'Avent), copié au XIIIe siècle. Les mélodies sont indiquées par des neumes sans portée. Les dimanches après Pentecôte sont suivis par des versets d'Alleluia (p. 118-120). La deuxième partie (p. 121-186) avec des séquences sans mélodie date du XIVe siècle. A deux endroits du codex a été inséré un cahier d'un graduel probablement copié au XIIIe/XIVe siècle : p. 11-26 (au milieu de l'introït de la fête des Saints Innocents) les chants du propre pour le premier dimanche de l'Avent jusqu'au premier dimanche après Noël ; p. 159-174 (au milieu de la séquence de Tous les saints) les chants pour le temps allant du mercredi après le troisième dimanche du carême jusqu'au samedi saint.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le petit volume comprend des fragments liturgiques des XIIe et XIIIe siècles. Ils proviennent de six manuscrits différents (principalement de bréviaires/psautiers), dont sont conservées soit plusieurs pages, soit seulement quelques lignes. Le premier fragment (f. 12r-34v) est en latin, mais avec des rubriques en allemand, ce qui indique que le bréviaire devait être à usage privé. Selon une note autographe au fol. Ar, Ildefons von Arx a probablement composé ce volume.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit en papier se compose de cinq parties codicologiques, dont les textes ont été copiés par une ou plusieurs mains au cours du XVe siècle. Les textes les plus longs sont le Tractatus de vitiis capitalibus, à attribuer probablement à Robert Holcot, la Stella clericorum, le Dialogus rationis et conscientiae de Matthieu de Cracovie et le Dialogus de celebratione missae de Henri de Hesse. Pour le reste y figurent des textes plus brefs, dont des sermons, des enseignements spirituels, des traités astrologiques et médicaux. En plus s'y trouvent de nombreux documents se rapportant au concile de Constance (1414-1418), qui traitent du procès de Jean Hus et de la question de la communion sous les deux espèces.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient tout d'abord un résumé du Liber Extra et du Liber Sextus (pp. 3a-104b), puis une version abrégée du Decretum Gratiani (pp. 107-114). D'après une note de sa main (p. 104b), Stephan Rosenvelt, notaire impérial et notaire de la curie épiscopale de Constance, en acheva la transcription en 1395. Par la suite, comme une annotation à la page 114 le suggère, le manuscrit a appartenu à un certain Johannes Bischoff, probablement un moine saint-gallois et étudiant de droit canonique de ce nom, mort en 1495.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit en papier possède une reliure en carton du XVIIIe/XIXe siècle. Il a certainement été entièrement copié par le prêtre séculier Matthias Bürer, dont les livres sont parvenus à l'abbaye de Saint-Gall après sa mort en 1485. Le manuscrit contient tout d'abord un abrégé en vers, attribué à Adam von Aldersbach, du célèbre manuel de droit canonique et de théologie pastorale de Raymond de Peñafort (p. 7-123). A côté de gloses interlinéaires, on trouve à certains endroits un dense apparat de gloses placé dans les marges. Après deux textes plus courts suit un long commentaire sur l'œuvre versifiée précédente (p. 135-264).
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit contient le Pastorale novellum du chanoine et prévôt de Bischofszell Rudolf von Liebegg (1275-1332 env.). Le poème canonico-théologique très répandu en 8'723 hexamètres est inachevé dans ce manuscrit et présente des lacunes. Deux mains se sont partagées la copie du poème didactique. D'après le colophon à la fin de l'œuvre (p. 211), le deuxième scribe Johannes Mündli acheva son travail le 5 mai 1354 à Rottweil. Plus tard, le manuscrit a appartenu au conventuel et juriste saint-gallois Johannes Bischoff († 1495).
En ligne depuis: 08.10.2020
La reliure en carton du XVIIIe ou XIXe siècle renferme quatre parties manuscrites, à peu près contemporaines, de la 2e moitié du XVe siècle. Les parties I et III sont dues à la même main et fournissent des instructions et des exemples sur la manière de rédiger correctement des lettres et des actes en latin et sur l'utilisation des figures de style. La partie II contient un manuel de droit procédural de Johannes Urbach ; la partie IV une collection de lettres latines adressées au moine et pré-humaniste d'Einsiedeln Albrecht von Bonstetten, datant des années 1465-1480.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le volume est constitué de la réunion de deux parties copiées indépendamment l'une de l'autre à des périodes différentes. La première partie (p. 1-158) comprend les trois premiers livres des Sentences de Magister Bandinus (p. 1-154), auteur d'un abrégé de l'ouvrage éponyme de Pierre Lombard (Libri quatuor sententiarum). A la place du quatrième livre se trouve ici un bref traité sur les femmes, De muliere forti (p. 154-158). Cette copie a été réalisée par plusieurs mains au XIVe siècle. La deuxième partie (p. 159-234) de ce codex contient un traité sur le baptême, datant du XIIe siècle (p. 160-234). Etant donné la présence du timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 158), la première partie devait se trouver dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall depuis le milieu du XVIe siècle. Ce manuscrit en deux parties reçut sa reliure en carton actuelle probablement vers la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle, au moment où Ildefons von Arx y inscrit la table des matières (p. V1).
En ligne depuis: 22.09.2022
La première partie du manuscrit contient aux pages 3-44 les Canones in motibus caelestium corporum, un mode d'emploi et une explication des tables qui vont suivre, avec un ajout dans la même mise en page et écriture (p. 44-46). Dans la deuxième partie suivent les Tabulae Toletanae (p. 47-203). Il s'agit de tables pour la comparaison de différents calculs de temps, pour le calcul des mouvements des planètes et des éclipses, pour l'astronomie sphérique et avec des répertoires d'étoiles et de lieux. La petite écriture, entre une minuscule gothique et une textualis simplifiée, renvoie plutôt à la seconde moitié du XIIIe siècle ou à la première moitié du XIVe siècle (contrairement à Scherrer), le « s » final rond tracé sous la ligne pourrait indiquer une origine italienne. A la page 204 se trouve un zodiaque, un hymne marial Gaude virgo gratiosa (AH 9, p. 54) et un autre texte de la même période environ. D'après la note N. 102 sur la page 3, le manuscrit est entré à la Stiftsbibliothek en 1768 avec le legs d'Aegidius Tschudi (1505-1572). La reliure en carton avec le dos et les coins renforcés de cuir, ainsi que les doubles pages en papier qui servent de feuilles de garde antérieures (p. 1/2), et postérieures (p. 205/206) remontent aux décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit contient un traité de grammaire en latin, dont le début semble avoir été perdu. Selon Bursill-Hall (p. 229) il s'agit d'un commentaire anonyme aux Institutiones grammaticae de Priscien. Le texte sur deux colonnes est uniquement articulé par des majuscules occasionnelles dans la même encre que le texte. La petite écriture minuscule date probablement du XIIIe siècle (contrairement à ce qu'indique Scherrer). Les feuillets en parchemin ont souvent des bords irréguliers et leur taille varie selon les cahiers. Sur la page 145 se trouve le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (1553-1564). A la page 3, Pius Kolb a inscrit l'ancienne cote D. n. 268, ainsi qu'une annotation sur le contenu. La reliure en carton au dos et aux angles renforcés de cuir, ainsi que les contreplats, les pages de garde antérieur et postérieur (p. 1/2, 148/149) datent des décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Le manuscrit transmet des sermons pour l'année liturgique et a été copié par une main régulière dans une minuscule gothique du XIIIe siècle. Il est incomplet au début et à la fin. Les sermons, numérotés dans la marge supérieure, vont de VII (Dominica iiii. in quadragesima) à LXXXVIII (In vigilia epiphanie domini). Au début de chaque sermon se trouvent une simple initiale rouge hautes de deux lignes et un titre rubriqué indiquant le jour où le sermon devait être lu. D'après le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 410), le manuscrit est présent dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall au plus tard depuis le milieu du XVIe siècle. La reliure en carton, recouverte de parchemin blanc et munie de rubans de soie verte en guise de fermoirs, date du XVIIIe/XIXe siècle.
En ligne depuis: 22.09.2022
Le manuscrit contient presque un tiers de la Legenda aurea de Jacques de Voragine, avec certains textes apparaissant deux fois. La première partie (p. 1-267) commence avec l'Avent et se termine avec la Toussaint et la dédicace de l'église. Le titre au-dessus du premier texte (Sermo de adventu domini, p. 1) est trompeur et a conduit à une identification fautive du contenu du manuscrit comme des sermones. La deuxième partie (p. 271-665) commence avec Matthias (24 février) et s'achève à Thomas (21 décembre). Cette collection est complétée par quelques textes issus de l'ainsi dite Provincia-annexe (Oswald, Ulrich, Pelagius, Verena, Gallus, Otmar, Konrad), insérés à l'endroit correspondant de l'année liturgique. Entre les deux parties (p. 267-270) se trouvent sept courts exempla, dont les trois premiers se rapportent au texte des Verba seniorum. Deux copistes se sont réparti la réalisation de ce manuscrit. Le changement de main à la page 382/383 (à la fin du cahier, mais au milieu d'un mot) s'accompagne d'un changement dans la décoration. Tandis que la première partie est ornée seulement de quelques initiales rouges hautes de plusieurs lignes avec des filigranes rouges simples, la seconde est ornée d'initiales filigranées à deux couleurs (rouge/bleu), plus exubérantes et élégantes. Elles ressemblent à celles d'un manuscrit conservé à Fribourg (BCU, ms. L 34), bien qu'un peu moins raffinées. Dans la première partie, de nombreuses coutures décoratives multicolores attirent l'attention (p. 55/56, 75/76, 115/116, 123/124, 131/132, 143/144 et 147/148). Une ancienne foliotation (III-CCCXXXI) se trouve dans la marge supérieure de la page p. 7-664. La reliure en carton, couverte de parchemin blanc et munie des rubans de soie verte en guise de fermoirs, remonte au XVIIIe/XIXe siècle.
En ligne depuis: 25.04.2023
Le manuscrit sur papier fut rédigé au XVème siècle dans la région alémanique et appartenait vers 1500 à une femme du nom de Anna Wiechbalmer. Ce manuscrit composite, jusqu'à présent peu étudié, contient entre autres des légendes en prose sur la vie de sainte Claire d'Assise en langue allemande (p. 1−18) et des extraits du Lucidarius allemand, un livre populaire, qui offre, sous forme de questions et de réponses, des connaissances théologiques et scientifiques (p. 19−48). Figurent aussi de nombreuses recettes médicales, avant tout sur les vertus curatives de différentes plantes (p. 49−74; p. 138−145), des bénédictions contre les vers (p. 74), contre les ulcères (p. 101−102) et pour le bétail (p. 127−128), ainsi qu'un poème sur la peste composé par Hans Andree, un médecin laïc actif à Constance, (p. 132−134), avec des règles de comportement à adopter en cas d'apparition de cette épidémie. Des sentences de mystiques et d'autres textes spirituels (p. 77−101, p. 103−104), des extraits de l‘oeuvre Die 24 Alten des Otto von Passau (p. 105−119) et des hymnes en allemand, des chants et des prières (p. 129−131; p. 135−138, parmi lesquels p. 131 une version allemande de la première strophe du Media vita in morte sumus) complètent ce manuscrit. Au début (p. B), le bibliothécaire P. Franz Weidmann (1774−1843) donne une table des matières rudimentaire.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le manuscrit en papier – un Liber Amicorum pour Ladislaus von Törring – contient 49 représentations de costumes et quatre d'armes héraldiques : toutes sont des aquarelles de bonne qualité, probablement dues à une seule main. Les costumes montrent principalement des personnes de haut rang, venant surtout de France (Paris), d'Espagne et de Vénétie. Sont également figurés des moyens de transport contemporains comme des bateaux et des chariots. Certaines personnes représentées sont identifiées par des légendes en français et en italien. Des aphorismes et des dédicaces, la plupart en latin, sont ajoutés sur sept pages. Le dédicataire est Ladislaus von Törring (1566-1638), baron de Stein et Pertenstein, recteur de l'Université d'Ingolstadt, parent de la famille royale bavaroise.
En ligne depuis: 19.03.2020
Livre d'heures en latin et en français, écrit à Paris dans le deuxième quart du XVe s., mais enluminé seulement vers 1490 à Paris ou peut-être à Tours par différents artistes qui se sont réparti le travail. Deux miniatures, le décor du calendrier et de l'Office des défunts sont l'œuvre d'un artiste de l'entourage de Maître François, un étroit collaborateur du Maître Jacques de Besançon qui témoigne de sa vénération pour Notre-Dame de Paris à travers une vue de la cité (f. 93r). Les couleurs lumineuses et les formes monumentales des autres miniatures témoignent de l'influence de Jean Bourdichon de Tours. Ce dernier peut probablement être considéré comme le superviseur du Maître de la Chronique scandaleuse, qui travaillait encore sous sa direction lors de la réalisation de ce manuscrit.
En ligne depuis: 20.12.2012
Après que le couvent des dominicaines de St. Katharina fut supprimé par le conseil de la ville de Saint-Gall le 2 mai 1528, ne restent que Regula Keller et deux sœurs dans le cloître, où elle copia en 1543 la règle de saint Augustin et les constitutions de l'ordre des prêcheurs. La lecture des règles et des constitutions devint ostensiblement plus forte dans le cloître réformé, en conséquence du caractère des observants.
En ligne depuis: 31.07.2009
Leçons données par le réformateur saint-gallois Joachim Vadian de 1523/4: a) sur l'histoire des Apôtres; b) sur son oeuvre géographique Epitome trium terrae habitatae partium, annotées et écrites par Fridolin Sicher (1490-1546), originaire de Bischofszell et qui a travaillé à l'Abbaye de Saint-Gall comme calligraphe et organiste de la cathédrale.
En ligne depuis: 20.12.2007
Le Sefer ha-Shorashim de R. David ben Joseph Kimhi (1160-1235) se rencontre dans de nombreux manuscrits hébreux médiévaux ou fragments d'origines diverses (sépharade, italienne, ashkénaze, provençale), diverses éditions imprimées et traductions latines, tous témoignant de l'incomparable popularité de l'œuvre au cours du Moyen Age et de la Renaissance. Cependant, l'importance du Sefer ha-Shorashim de la Zentralbibliothek, daté du XIVe siècle, tient au fait qu'il s'agit de l'unique copie conservée connue d'origine byzantine.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit italien est un manuel contenant les lois sur l'abattage rituel (Shekhitah) et les nourritures interdites (Treifah) extraites du traité du Talmud babylonien Ḥulin. Ces lois ont été commentées par deux autorités rabbiniques incluses dans ce manuscrit. Le premier est Judah ben Benjamin ha-Rofe Anav de Rome (Rivevan, m. ap. 1280), dont le commentaire des lois fait référence aux coutumes pratiquées par la communauté juive de Rome, telle qu'une importante décision prise par les sages de Rome en 1280 à la synagogue Bozzechi qui a été éditée dans cette description. Le deuxième auteur, dont l'œuvre est partiellement copiée dans ce manuel, est l'autorité talmudique dirigeante pour les communautés d'Afrique du Nord et d'Espagne au XIe siècle, Isaac ben Jacob Alfasi (Rif, 1013-1103). Les trois premiers chapitres d'un commentaire du traité talmudique babylonien Ḥulin, pris de son magnum opus intitulé Sefer ha-Halakhot, ont été copiés dans ce recueil. Ce dernier texte joua un rôle fondamental dans le développement de halakha et fut le plus important code légal avant la Mishneh Torah de Maimonide (Rambam, 1135-1204).
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce Siddur sépharade du XIVe siècle à usage personnel contient des prières quotidiennes et du sabbat, ainsi qu'un texte sur l'interprétation des rêves. De plus, il y a des ajouts pour les prières du nouveau mois et les fêtes de Hanukkah, Purim et Pessah, cette dernière étant suivie par la Haggadah, lue au Seder lui-même. Toutefois, l'importance de ce Siddur réside dans la présence de quelques instructions sur la structure du Seder en judéo-espagnol, ou plus précisément en castillan médiéval.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ce siddur de petit format à usage personnel peut être caractérisé comme un vademecum pour la vie religieuse et communautaire juive. Il est divisé en trois parties, relatives à la liturgie, aux cérémonies juives et, pour la troisième, contenant divers matériaux. Celle-ci inclut parmi d'autres textes importants, une liste rare et intrigante de noms de livres et d'incipits des chapitres des 24 livres de la bible, avec les noms hébreux et latins, écrits en caractères hébreux.
En ligne depuis: 13.06.2019
Ce manuscrit composite dus à trois scribes différents comprend deux unités textuelles qui ont été reliées ensemble. Le volume se compose d'une section liturgique suivant le rite ashkénaze et d'une section halakhique. Le manuscrit Heidenheim 145 est l'un des nombreux compendiums du genre, consistant en un assortiment de textes qui reflètent l'orientation religieuse et talmudo-centrique de l'élite intellectuelle de la France et de l'Allemagne médiévales.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le psautier de Rheinau, Ms. Rh. 167, compte parmi les trésors les plus extraordinaires de la Bibliothèque centrale de Zurich. Les miniatures atteignent le plus haut niveau de qualité de la peinture gothique des années 1260, ce qui vaut aussi pour l'usage d'une technique raffinée de préparation et d'application des couleurs. L'écriture, au contraire, est certes de bonne qualité, mais ne saurait égaler le plus haut niveau de l'art calligraphique. Le commanditaire doit être recherché dans la région du Lac de Constance, probablement dans la ville de Constance même, très importante au point de vue de la politique et de la politique ecclésiastique, à l'époque de l'Interrègne. Le manuscrit fut acquis en 1817 à Schaffhouse par Melchior Kirchhofer pour le monastère bénédictin de Rheinau et rejoignit, en 1863, avec l'ensemble de la bibliothèque de ce monastère, la Bibliothèque Cantonale (aujourd'hui Centrale) de Zurich.
En ligne depuis: 20.12.2012
L'Eidgenössische Chronik de Werner Schodoler (1490-1541) est la dernière dans l'ordre chronologique des chroniques suisses illustrées de la fin du Moyen Age. Sa rédaction a été entreprise à titre privé entre 1510 et 1535, en s'inspirant surtout du modèle de la chronique de Berne, Amtliche Berner Chronik, de Diebold Schilling et de la chronique, Kronica, de Petermann Etterlin. Ce volume, le premier des trois volumes de la chronique, contient l'histoire des origines légendaires de Zurich et de Lucerne jusqu'à la fuite de Constance (1415) de l'antipape Jean XXIII. Malgré l'espace laissé vierge, les illustrations - à part celle du f. 12v - n'ont jamais été réalisées. Les trois volumes se trouvent aujourd'hui dans différentes bibliothèques : le premier à la Bibliothèque Leopold-Sopien à Überlingen, le second aux Archives de la Ville de Bremgarten et le troisième à la Bibliothèque cantonale d'Aarau.
En ligne depuis: 20.12.2012