Ce volumineux manuscrit contient environ 2'000 recettes et instructions, principalement de technique artistique, mais aussi médicales, culinaires et alchimiques. Il provient des biens de la famille Bieler, qui habitait à Soleure depuis la fin du XVIIe siècle, et à laquelle appartenaient divers artisans.
En ligne depuis: 10.10.2019
Ce manuscrit composite, compilé en 1593 par Felix Schmid de Stein am Rhein, contient entre autres, le traité d'alchimie Splendor solis richement illustré et différentes oeuvres de Paracelse et de Leonhard Thurneisser zum Thurn et divers écrits alchimiques. A noter également la reliure de Hans Ludwig Brem de Lindau sur le lac de Constance.
En ligne depuis: 08.10.2015
« Historienbibel » de Soleure, illustrée selon la technique picturale caractéristique de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau. Réalisé pour le premier chancelier de Soleure, Hans vom Staal (1419-1499), le manuscrit fut remis à la Bibliothèque de Soleure avec la bibliothèque de la famille von Staal en 1763.
En ligne depuis: 31.07.2009
Le manuscrit de Rodolphe d'Ems provient du même milieu zurichois que le luxueux Codex Manesse. Il représente l'un des chefs-d'oeuvre de l'enluminure du sud de l'Allemagne vers 1300. Ce jugement vaut autant pour les miniatures de la Chronique mondiale de Rodolphe d'Ems que pour l'épopée en vers du Stricker sur l'empereur Charlemagne et son expédition militaire en Espagne.
En ligne depuis: 20.05.2009
Dans la Bible de propagande contre le Pape, nommée selon le début du texte „Ascende calve“, images et textes sont placés côte à côte avec une égale valeur. Les textes revêtent la forme de prophéties; le mansucrit de la collection de Vadian en est le plus important témoin textuel. Mais, son importance réside avant tout dans ses images fascinantes, qui sont réalisées en dégradés de gris.
En ligne depuis: 20.05.2009
La « Historienbibel » en deux volumes, de grand format, est illustrée selon la technique picturale caractéristique de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau. Déjà dans le troisième quart du XVe s. la Bible historique était visible à Constance; au début du XVIIe s. elle fut restaurée à Saint-Gall – ce fut là l'un des premiers efforts pour la conservation des fonds dans cette ville.
En ligne depuis: 20.05.2009
La « Historienbibel » en deux volumes, de grand format, est illustrée selon la technique picturale caractéristique de l'atelier de Diebold Lauber à Hagenau. Déjà dans le troisième quart du XVe s. la Bible historique était visible à Constance; au début du XVIIe s. elle fut restaurée à Saint-Gall – ce fut là l'un des premiers efforts pour la conservation des fonds dans cette ville.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce manuscrit en papier contient une série d'écrits alchimiques attribués au franciscain catalan Raymond Lulle et il a été copié par le scribe Johannes de Sancta Maria. Le texte est accompagné d'un cycle de 20 planches colorées illustrant le processus alchimique qui permet la transformation de métaux communs en métaux nobles. Le manuscrit appartient à un groupe d'œuvres ayant un contenu alchimique en possession de Bartlome Schobinger (1500-1585), marchand prospère, collectionneur de livres et membre du conseil de la ville de Saint-Gall, qui y inséra ses annotations. Schobinger est considéré comme un promoteur de l'alchimie et de ses études, un intérêt qui complétait son activité dans le commerce des métaux.
En ligne depuis: 08.10.2020
La cosmologie du médecin et astrologue lyonnais, Louis de Langle, traite de la formation du monde et décrit la terre et les étoiles du ciel. Les images des décans méritent une attention particulière: elles représentent la division de chacun des douze signes du zodiaque en trois sections astrologiques. Malgré le charme des images, l'oeuvre ne connut pas un grand succès. Peu de copie en existent.
En ligne depuis: 20.05.2009
Ce rouleau de parchemin, long de 6,5 m., représente l'histoire universelle depuis Adam et Eve jusqu'au Christ comme une histoire du Salut, où les principaux événements sont illustrés par des dessins à la plume en couleur. En ce qui concerne les époques successives jusqu'à la moitié du XIVème siècle, les papes sont représentés, sous la forme d'un tableau, jusqu'à Innocent IV (élu en 1352) et les rois et empereurs jusqu'à Charles IV.
En ligne depuis: 17.12.2015
L'orignal, la « Kleinere Chronik der Äbte » de Vadian (1544-46) (VadSlg Ms. 44), fut compilé à l'instigation de Heinrich Bullinger et Johannes Stumpf. Ceux-ci voulaient utiliser les connaissances de Vadian sur l'histoire saint-galloise pour la Eidgenössische Chronik (1547/48) qui est parue sous le nom de Stumpf. Cette chronique se divise en trois parties : la première concerne Gall, la seconde l'histoire du monastère et de la ville de Saint-Gall, la troisième fournit une description historico-topographique de la ville de Saint-Gall et du lac de Constance. Wolfgang Fechter en fit deux copies en 1549. Les illustrations sont de Caspar Hagenbuch.
En ligne depuis: 14.12.2018
Ce volume, assemblé durant le XIVème siècle à partir de quatre parties à l'origine séparées, constituait probablement le missel de la chapelle sur le St. Margrethenberg (Sampans) au-dessus de Pfäfers. Les chants dans la première partie (1r-63v, XIIème siècle), dans la seconde (64r-77v, XIII-XIVème siècle) et dans la quatrième (129r-131v, XIIème siècle) contiennent des neumes, ceux de la troisième partie (78r-128v, XIVème siècle) sont écrits en notation carrée.
En ligne depuis: 08.10.2015
Manuscrit sur papier de l'Abbaye de Pfäfers, supprimée en 1838. Il contient la traduction allemande du très répandu récit de voyage de Jean de Mandeville établie par Otto von Diemeringen. Ce manuscrit comprend un grand nombre de dessins colorés à la plume, qui offrent un aperçu historico-culturel du XVe siècle.
En ligne depuis: 15.10.2007
Les registres d'Ardüser débutent en l'an 1572 et finissent en 1614. La chronique constitue une source importante de la vie politique et sociale dans la région autrefois nommée « Alt Fry Rätien ». La « Rätische Chronik » de Hans Ardüser fut découverte dans les années 70 du XIXe siècle par le directeur du lycée cantonal des Grisons J. Bott et donnée à imprimer. Une grande partie de la Chronique est composée de comptes rendus des événements politiques de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. Dans son ouvrage, Ardüser rapporte aussi des délits, l'exécution des sorcières et, entre autres, des événements météorologiques exceptionnels avec leurs conséquences malheureuses sur les récoltes. A partir des éléments autobiographiques présents dans la « Rätische Chronik », il semble qu'Ardüser est un lecteur cultivé. On peut déduire que sa connaissance de ces divers thèmes lui vint des sources écrites comme les registres paroissiaux, les bulletins d'informations qui circulaient alors, les écrits officiels, et de ses contacts personnels avec des fonctionnaires, des mercenaires rentrant au pays, ou des commerçants de passage.
En ligne depuis: 22.06.2017
Manuscrit composite d'écrits liturgiques, du IXe au XIIe siècle, et le dessin d'une horloge astronomique de Pacificus de Vérone.
En ligne depuis: 31.12.2005
Psautier doré (Psalterium aureum) de Saint-Gall, copié et enluminé de 17 miniatures dans l'ouest de l'Empire Franc (Soissons?) ou à l'Abbaye de Saint-Gall par des copistes et des enlumineurs venant de France occidentale.
En ligne depuis: 12.06.2006
Copies de livres de l'Ancien Testament, datant de l'époque du moine et maître copiste Wolfcoz (ca. 820-840).
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit des Epîtres pauliniennes avec une miniature représentant l'Apôtre Paul prêchant devant une foule de juifs et de païens. Il contient également les oeuvres d'Alcuin, De dialectica et De rhetorica et le Peri hermeneias d'Apulée de Madaure (?). Ce manuscrit a été copié à l'Abbaye de Saint-Gall dans la deuxième moitié du IXe siècle et complété au XIe siècle.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit composite en deux parties indépendantes l'une de l'autre: 1) copie incomplète d'une partie du Somnium Scipionis tiré du De re publica de Marcus Tullius Cicero, écrite à l'Abbaye de Saint-Gall au Xe s., suivi d'une copie, également écrite au Xe s. à l'Abbaye de Saint-Gall, du commentaire, largement diffusé au Moyen Age, de l'auteur latin de l'Antiquité tardive Macrobe, dont l'oeuvre date vers 430/440. Un fragment de ce manuscrit se trouve dans le Cod. Voss. lat. qu. 33 (fol. 58) à la Bibliotheek de la Rijksuniversiteit, à Leyde; 2) copie de Saint-Gall des sept Epîtres catholiques (3 Epîtres de Jean, 2 Epîtres de Pierre, l'Epître de Jacques et celle de Jude) avec un commentaire érudit du XIIe s.
En ligne depuis: 21.12.2009
Manuscrit composite d'œuvres exégétiques et liturgiques, écrit probablement entre 810 et 820 à l'Abbaye de Saint-Amand, tout proche de Lille, dans le nord de la France. Il contient, entre autres, un commentaire des Evangiles du Pseudo-Jérôme (avec, en illustration, les symboles des évangélistes influencés par l'art irlandais), des textes des Pères de l'Eglise, Augustin, Isidore de Séville ou Bède le Vénérable, une lettre de Charlemagne à Alcuin, le rituel du baptême par l'évêque Jessé d'Amiens († 836/37) et, pour finir, un abrégé des Annales de Saint-Gall.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuel de Cassiodore sur les sept arts libéraux, les Institutiones divinarum et saecularium litterarum.
En ligne depuis: 31.12.2005
Manuscrit composite de l'Abbaye de Saint-Gall, écrit en minuscule alémanique entre 760 et 797 avec un grand nombre de textes différents de synonymie (Isidore de Séville, Differentiae), d'exégèse (Euchère de Lyon, Formulae spiritalis intelligentiae), de comput, de médecine, d'hagiographie (par exemple la plus ancienne version de la vie des saints zurichois Felix et Regula), etc.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit soigné des livres I à X des Etymologies d'Isidore de Séville († 636), copié peu avant 900 à l'Abbaye de Saint-Gall. Ce manuscrit forme un tout avec le Cod. Sang. 232.
En ligne depuis: 24.05.2007
Copie des livres XI à XX des Etymologiae d'Isidore de Séville, de la deuxième moitié du IXe siècle, contenant (à la page 89) la célèbre mappemonde dessinée du haut Moyen Age (carte en TO - terrae orbis) pour illustrer la description des continents.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit des Etymologies d'Isidore de Séville datant d'après 800, mais probablement pas copié à l'Abbaye de Saint-Gall. Au début, sur une page d'essai, est dessinée une célèbre carte du monde du Haut Moyen Age, dont la partie centrale est décolorée. Ce lexique en 20 livres, composé par Isidore de Séville au début du VIIe siècle, est l'un des ouvrages les plus lus et cités au Moyen Age.
En ligne depuis: 12.12.2006
Manuscrit composite de Winithar, contenant des illustrations (les plus anciennes à Saint-Gall) du De natura rerum d'Isidore de Séville.
En ligne depuis: 14.09.2005
Manuscrit de différents textes d'Isidore de Séville († 636), entre autres le De natura rerum, copié dans le monastère féminin de Chelles-sur-Marne, à l'est de Paris, vers 800 ou peu après. Le manuscrit contient dans le De natura rerum, une carte du monde (Mappa mundi) d'une exécution des plus simples ainsi qu'une roue des cercles du monde (« Knopfkarte ») .
En ligne depuis: 31.07.2009
Manuscrit composite de sciences naturelles, écrit par différents copistes, en grande partie vers 850, dans la région de Laon, dans le nord de la France. Le codex contient, entre autres, le De arithmetica de Boèce, un traité de comput faussement attribué à l'érudit anglais Bède le Vénérable († 735), le De temporum ratione, ainsi que des extraits du De natura rerum et du De temporibus, tous composés par Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Manuscrit composite d'astronomie et de comput, avec des dessins à la plume de constellations, de haute qualité.
En ligne depuis: 31.12.2005
Sacramentaire de luxe du temps de l'abbatiat de Norpert de Stablo (1034-1072), pour la célébration des offices festifs, contenant le calendrier, le Graduel et le Sacramentaire, illustré de cinq miniatures de haute qualité, en pleine page pour les plus importantes fêtes de l'année liturgique (Noël, Vendredi Saint, Pâques, Ascension et Pentecôte).
En ligne depuis: 12.06.2006
Sacramentaire de luxe du temps de l'abbatiat de Norpert de Stablo (1034-1072), pour la célébration des offices festifs, contenant le calendrier des fêtes des saints, la liste des incipits des textes chantés ou récités à la messe pour les plus importantes fêtes de saints et le sacramentaire proprement dit, le dernier à être illustré de quatre splendides miniatures, de deux initiales en pleine page et de nombreuses petites initiales.
En ligne depuis: 12.06.2006
Le plus ancien graduel complet de Saint-Gall. Les différentes parties du manuscrit datent d'époques diverses. Illustré d'un grand nombre d'initiales et de dessins à la plume (surtout dans la partie du Sacramentaire).
En ligne depuis: 12.06.2006
Séquentiaire contenant des séquences sans neumes de Notker le Bègue (p. 1-14), un calendrier (pp. 15-20) et un sacramentaire (pp. 21-182), qui commence à la p. 21 avec une belle initiale M (entrelacs dessinés en rouge sur fond bleu et vert), et à partir de la p. 22 le canon de la messe avec une initiale représentant la Crucifixion qui introduit le Te igitur.
En ligne depuis: 23.06.2014
Le missel a vraisemblablement été copié pour le Grossmünster de Zurich (suivant la comparaison avec le Liber ordinarius du Grossmünster) ; il contient le Proprium de tempore, le Proprium de sanctis (avec les principales fêtes zurichoises), le Commune sanctorum et des messes votives. Les chants sont systématiquement écrits en plus petits caractères, mais seules quelques pages ont des mélodies avec une notation neumatique. Le Canon missae (p. 73-83) débute par une image simple du canon. A cette exception, le décor se limite à des lombardes rouges pour la plupart hautes de deux lignes.
En ligne depuis: 14.12.2022
Le missel, copié sur du fin parchemin, pourrait provenir d'un couvent de dominicaines dédié à sainte Agnès, étant donné les saints particulièrement mis en valeur par le calendrier (p. 6-17, les mois sont dans le désordre). Le Canon missae (p. 193-204) est introduit par une image du canon de très belle facture, dont la ressemblance avec la crucifixion du couvent des Dominicains de Constance a été soulignée par les historiens de l'art. Une réalisation du manuscrit dans le diocèse de Constance demeure toutefois improbable, puisque dans le calendrier il manque, entre autres, Gall et Otmar ; le calendrier de fait indique plutôt une provenance strasbourgeoise. Le missel est richement orné d'initiales filigranées rouges et bleues. Il y a à la p. 18 un Exorcismus salis et aquae, et à la fin du Commune sanctorum des messes votives (p. 426-446), puis des séquences (p. 447-461). Le manuscrit se trouve à Saint-Gall au plus tard depuis le XVIe ou le XVIIe siècle (note de possession à la p. 5).
En ligne depuis: 14.12.2022
Missel pontifical de l'abbé de Saint-Gall Diethelm Blarer (1530-1564), le plus beau manuscrit du XVIe siècle en Suisse.
En ligne depuis: 31.12.2005
Epistolaire en provenance de Reichenau/Saint-Gall, illustré d'une miniature représentant l'auteur (Paul) et de cinq miniatures christologiques, datant du troisième quart du XIe siècle.
En ligne depuis: 12.06.2006
Graduel de Saint-Gall, datant du XIIe siècle, contenant deux minatures du moine Luitherus.
En ligne depuis: 14.09.2005
Le codex composite à contenu liturgique provient du monastère de Disentis. Il a été écrit dans la seconde moitié du XIIe s., plutôt vers 1200. Le volume contient, dans cet ordre, un calendrier (pp. 2-13), un psautier (pp. 15-90) et un hymnaire (pp. 91-110), un capitulaire et un collectaire (mélangé) (pp. 116-186), ainsi qu'un antiphonaire, un lectionnaire et un homiliaire (pp. 203-638). L'initiale B au début du psautier (p. 15) et la représentation de la crucifixion (p. 89) constituent le sommet artistique de l'ornementation du livre. Le bréviaire est un des rares manuscrits médiévaux provenant de Disentis qui soit conservé. Vers 1300 le codex parvint à Kempten et au XVe s. il se trouvait déjà dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 20.12.2012
Manuscrit de luxe orné d'un grand nombre d'initiales remarquables et harmonieuses et d'une splendide image de dédicace (avec saint Augustin). Contient principalement des sermons pour la fête des grands saints.
En ligne depuis: 12.06.2006
Manuscrit composite contenant principalement des textes à contenus calendaire et chronologique, écrit dans la seconde moitié du Xe s. et au début du XIe s., pour la plupart pas à l'Abbaye de Saint-Gall. Le manuscrit se compose, pour l'essentiel, d'un calendrier provenant probablement du Nord de l'Italie et d'extraits du De temporum ratione de Bède le Vénérable († 735).
En ligne depuis: 21.12.2009
Compilation de comput et de science avec de nombreux tableaux, schémas et textes de comput, copiée à l'Abbaye de Saint-Gall vers la fin du IXe et au début du Xe siècle. Le volume contient aussi un calendrier de Saint-Gall et les Annales Sangallenses brevissimi, ainsi que deux Mappae mundi du haut Moyen Age (cartes du monde en T-O) qui précèdent le De temporum ratione de Bède le Vénérable.
En ligne depuis: 09.12.2008
Livre de prières de petit format, en parchemin très fin, contenant des prières en latin et quelques-unes en français. Les armes à la p. 3 désignent la famille Montboissier, originaire d'Auvergne, comme commanditaire. En plus d'une Crucifixion qui occupe la moitié d'une page (p. 3), le manuscrit comporte de nombreuses initiales très petites, la plus grande partie ornées de têtes d'animaux et, aux pp. 97-146, de nombreuses miniatures qui occupent quatre lignes du texte, avec des représentations de saints.
En ligne depuis: 13.10.2016
Contient, parfois dans le meilleur état de transmission, les vies des saints Riquier, Denis, Grégoire le Grand, Léger, Vaast, Nazaire, Marc l'Evangéliste, Côme et Damien.
En ligne depuis: 31.12.2005
Manuscrit hagiographique composite, contenant un grand nombre de vies, avant tout de saints bénédictins, écrit et relié en un volume à l'Abbaye de Saint-Gall, entre le Xe et le XIIIe siècle. Il contient, entre autres, les vies des saints Remaclus, Gangolf, Willibrord (composée par Alcuin d'York), Ulrich von Augsburg (composée par l'abbé Bern de Reichenau) et de Magnus (plus ancienne et plus récente vies). Entre la version plus récente et plus ancienne de la vie de Magnus se trouve un dessin à la plume de la guérison d'un aveugle à Bregenz, sur le lac de Constance.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le manuscrit contient des vies de saints en langue allemande: la « Leben der Altväter » (Vitaspatrum) (p. 5a–482a), la vie de saint Meinrad (p. 482a–501b) et celle de saint Fridolin, une traduction de la Vita de Fridolin composée en latin par Balther von Säckingen (p. 502a–541a). Le copiste principal du codex était le bourgeois de Säckingen Johannes Gerster, qui se nomme à la p. 361 et à la p. 541, dans les deux cas avec une date. Quelques dessins à la plume : arbre avec fleurs et fruits (p. 361), jeune homme avec un habillement séculier (p. 482), esquisses de dragons (p. 528 et p. 541), rosettes (p. 541). Au XVIIème s., le manuscrit se trouvait en possession du couvent des clarisses de Fribourg-en-Brisgau (note p. 3), ce n'est qu'au XVIIIème s. qu'il fut acquis par le monastère de Saint-Gall.
En ligne depuis: 08.10.2015
Légendier saint-gallois contenant notamment les vies en allemand des saints Gall, Magnus, Otmar et Wiborada de Saint-Gall, avec 142 illustrations pittoresques et vivantes.
En ligne depuis: 12.06.2006
Ce manuscrit, rédigé à Schaffhouse dans le monastère bénédictin de Allerheiligen, contient, en plus de nombreux textes plus courts ajoutés ultérieurement, des hagiographies en allemand (Maurice et la légion thébaine, Marie-Madeleine, Élisabeth de Hongrie), des textes méditatifs (sur le Jeudi Saint, sur la Passion du Christ; le Steinbuch d'un certain Volmar) et le livre des bienfaiteurs du monastère de Allerheiligen. Finalement une libre adaptation de la légende de fondation du monastère sur le Rhin, composée en latin au XIIe s. Un artiste a représenté, avec la technique du cuir repoussé, sur les deux faces de la reliure, des figures centrales de la légende de fondation du monastère (Saint Benoît, Eberhard de Nellenburg, Burkhard de Nellenburg, Guillaume de Hirsau?). Sur la p. 204, se trouvent des dessins à la plume représentant les saints Benoît et Bernard. Le manuscrit entra en possession, à une date inconnue, de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi, puis fut acheté en février 1768 par l'Abbaye de Saint-Gall, avec les autres manuscrits de sa succession.
En ligne depuis: 13.12.2013
La manuscrit qui doit son nom à son commanditaire, l'abbé Franz Gaisberg (abbé de 1504 à 1529), contient divers textes historiques et hagiographiques: une histoire des abbés de Saint-Gall avec leurs armoiries, des épitaphes des abbés et de moines de Saint-Gall, l'histoire de l'Abbaye de Saint-Gall (Casus sancti Galli) des années 1200-1232 de Conrad de Fabaria, la Vita de Notker le Bègue († 912) d'un auteur anonyme contenant une copie des actes de son procès de béatification en 1513 et les légendes des saints Constance, Minias et Roch. Le codex fut écrit par le calligraphe et organiste de la cathédrale de Saint-Gall, Fridolin Sicher (1490-1546).
En ligne depuis: 31.03.2011
Manuscrit composite contenant un ensemble de fables (Der Edelstein de Ulrich Boner), décoré de simples dessins à la plume, avec des farces de l'« Anonyme suisse » - uniquement préservées dans ce manuscrit -, et des notes chronologiques sur l'histoire de Zurich et Glaris.
En ligne depuis: 12.12.2006
Le chancelier Hans Fründ († 1469), de Lucerne mais originaire de Schwytz, rédigea vers 1447 une chronique sur l'ancienne guerre de Zurich. Cette copie, soigneusement transcrite et illustrée avec les bannières des localités confédérées, fut réalisée par le chapelain de Rorschach, auparavant maître d'école à Schwytz, Melchior Rupp, en 1476. Le manuscrit, dont les dernières pages ont été utilisées pour copier des documents et des actes relatifs l'ancienne guerre de Zurich des années 1446 à 1450, parvint en possession de l'érudit glaronais Aegidius Tschudi (1505-1572) et de là, en 1768, dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 19.12.2011
Copie écrite vers 1520 de la dite « Klingenberger Chronik », composée vers 1450. Elle raconte les guerres d'Appenzell (1401-1429) et les anciennes guerres de Zurich (1440-1446) du point de vue de la noblesse soumise de l'ouest de la Suisse. Illustrée par un grand nombre de dessins colorés à la plume, représentant des scènes de bataille et des armoiries. En outre, le codex contient des copies de document officiels, des notices chronologiques, des chansons, ainsi qu'à l'avant, un imprimé incomplet de Strasbourg de Sebastian Brant (1457/58-1521), en 1520, contenant l'histoire des empereurs romains Titus et Vespasien. En possession de l'humaniste glaronnais Aegidius Tschudi (1505-1572), il parvint dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall en 1768.
En ligne depuis: 09.12.2008
La plus ancienne copie de la Chronique de Constance de Gebhard Dacher, écrite par l'auteur lui-même, entre 1458 et 1472, et illustrée par une série de dessins colorés à la plume, avec la plus ancienne vue de la ville de Constance. Elle parvint au plus tard au XVIIIe siècle dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 31.07.2009
Traduction allemande d'une Histoire de la première Croisade (1095/96-1099, Historia Hierosolymitana), composée par le moine Robert de Reims, écrite en 1465 et illustrée de 22 dessins à la plume colorés; en appendice, le manuscrit contient environ 9000 vers de la Chronique d'Autriche (Österreichische Reimchronik) d'Ottokar von Steiermark, décrivant le siège et la destruction de la forteresse des croisés à Acre, en 1291.
En ligne depuis: 14.09.2005
Le manuscrit en papier livre le commentaire à la Summula de summa Raimundi de Magister Adam (Adamus Alderspacensis). Une main achève cette copie pendant la première moitié ou au milieu du XVe siècle dans une cursive livresque. Des dessins occasionnels ornent le texte. D'après la reliure, le manuscrit se trouve au moins depuis 1461 à l'abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.04.2023
Ce volumineux recueil a été copié par le prêtre séculier Matthias Bürer. Selon plusieurs colophons, il a travaillé à la transcription de ces textes entre 1448 et 1463 environ à Kenzingen (Bade-Wurtemberg) et à différents endroits au Tyrol. Le manuscrit contient entre autres plusieurs traités de théologie, une somme de confession, deux miroirs de confession, un ars moriendi, les Actes des apôtres avec la glossa ordinaria, des sermons, ainsi que les livres II-IV des Dialogues du pape Grégoire le Grand. Le codex est entré en possession de l'abbaye de Saint-Gall avec d'autres livres après la mort de Matthias Bürer en 1485 conformément à un arrangement pris en 1470.
En ligne depuis: 22.09.2022
Copie représentative des Décrétales du pape Grégoire IX (pape de 1227 à 1241), écrite dans une écriture gothique ronde italienne. Le texte des Décrétales est entouré de la Glossa Ordinaria, un commentaire juridique du canoniste Bernard de Parme († 1266), écrit autour du texte principal. Ce commentaire a lui-même été fortement remanié et glosé par la suite. Le début de chacune des cinq parties qui subdivisent le texte est orné d'une représentation visuelle en lien avec son contenu.
En ligne depuis: 31.03.2011
Compendium de 39 textes médicaux, d'auteurs connus et inconnus, écrit dans la seconde moitié du IXe siècle, probablement dans le nord de l'Italie, mais parvenu très tôt dans la bibliothèque de l'Abbaye de Saint-Gall. Dans ce codex, se trouvent – dans l'unique version pour une partie – un glossaire grec-latin des plantes, par ordre alphabétique, le traité De re medica d'un Pseudo-Pline (Physica Plinii) et un plus long traité médical, appelé Liber Esculapii.
En ligne depuis: 23.12.2008
Le manuscrit, réalisé vers le milieu du XVe siècle dans un milieu laïc, dans le sud de l'Allemagne ou en Suisse, est illustré par de nombreux dessins à la plume colorés. Y sont décrits les signes du zodiaque, les planètes, les quatre tempéraments, les quatre saisons et leur influence sur la santé des hommes. Suivent des directives diététiques surtout pour la saignée, mais aussi pour la nourriture, la boisson, le sommeil, la veille, le repos et le mouvement, ainsi que très concrètement pour le bain (illustration à la p. 101) ou la défécation (p. 120). Le texte fut composé à l'origine vers 1400 dans le sud de l'Allemagne par un médecin laïc intéressé par l'astronomie et réuni dans un abrégé. Ce texte fut ensuite complété et modifié à plusieurs reprises. La dernière partie (depuis p. 128) contient une version en prose et en vers de ladite lettre du Pseudo-Aristote à Alexandre le Grand: dans cet écrit, l'érudit grec au savoir universel donne au roi des conseils sur la façon de se maintenir en bonne santé.
En ligne depuis: 23.09.2014
Les sermons forment le point fort de ce recueil de textes de théologie morale, qui a été copié par plusieurs mains. Les initiales du premier texte fragmentaire sur une colonne ne sont pas exécutées (p. 29-74). Le De purificatione tel qu'indiqué dans la marge supérieure, copié sur deux colonnes, débute par Sanctificavit tabernaculum suum [1 Par 22,1] Altissimus… (p. 79a–102b). Le miroir de confession De septem viciis, sur une colonne, commençant par Superbia est tumor… (p. 105-120) est doté de six schémas sous forme d'arbres à branches noires et rouges et un tronc orné géométriquement (p. 107, 109, 111, 113, 115 et 120), ainsi que de définitions incluses dans des cercles opposés à la page 117. Vient ensuite l'enseignement sur les vertus Modus vivendi secundum deum sur une colonne (p. 121-124). Puis se trouve la lettre d'un maître Samuel à un rabbin Ysaak, qui aurait été traduite du latin par un frère espagnol du nom d'Alfonsus Boni Hominis. Le texte sur une colonne occupe les p. 125-153. Les Sermones de sanctis du cistercien Konrad von Brundelsheim (Soccus) sont copiés dans une cursive gothique plus ancienne (« ältere gotische Buchkursive »), fréquemment corrigés et annotés (p. 173-389). La première initiale est rouge, les autres non réalisées ou en brun (parmi celles-ci certaines avec un ornement géométrique aux p. 218, 247 et 323). Un signet se trouve à la page 219, une manicula à la page 266. Le traité de Michael de Massa, Tractatus de passione Domini (version Angeli pacis…) avec une introduction allégorique et des dialogues achève le manuscrit (p. 389-470). Le colophon de la dernière partie date l'achèvement de la copie du 8 mars 1427 (p. 470). L'étiquette avec la cote « T 17 » sur la reliure en bois couverte de cuir correspond aux modes de faire les cotes dans le catalogue de la bibliothèque de Saint-Gall de 1461. Cela signifie que ce volume a probablement été assemblé et relié au milieu du XVe siècle. Le bibliothécaire Jodokus Metzler a collé la table des matières sur la feuille de garde antérieure. Aux p. 1-8, 17-24 et 169-172, le cadre de justification pour un commentaire sur deux colonnes a été tracé, mais pas le texte. Les pages 9-16, 25-28, 49-54, 75-78, 103-104, 155-168 et 471-483 sont entièrement vierges. Il y a une note à la p. 484. La page 53-54 est détachée. Un petit fragment détaché avec un main dessinée se situait entre les p. 180 et 181.
En ligne depuis: 06.09.2023
Le manuscrit composite, écrit entre 1425 et 1428 dans la région du lac de Constance mais non à l'Abbaye de Saint-Gall, comprend un grand nombre de traités de comput, d'astronomie et de cosmographe en langue latine, parmi lesquels l'œuvre très diffusée le De sphaera mundi de Jean de Sacrobosco et son œuvre de base d'arithmétique le Tractatus de algorismo. Le manuscrit, qui commence par un calendrier, contient aussi quelques illustrations, comme les douze signes du zodiaque, une carte des vents, des dessins de l'écliptique du soleil et de la lune, les constellations de planètes et d'étoiles, un homme aux points de saignée, une carte du monde ronde qui rappelle les cartes T-O du début du Moyen-Age et douze images simples des mois (aux pp. 265 et 266), avec des brèves légendes versifiées en allemand, inspirées de la vie quotidienne des hommes de la fin du Moyen-Age imprégnée par la nature et l'agriculture.
En ligne depuis: 04.10.2011
Manuscrit composite destiné à l'enseignement scolaire, écrit à Mayence, dans la première moitié du XIe s., peut-être apporté à Saint-Gall par le moine Ekkehart IV. Celui-ci fut, par intermittence, maître de l'école de la cathédrale de Mayence et ajouta un grand nombre de gloses au manuscrit. Le codex contient de nombreux textes d'usage scolaire, par exemple une copie du commentaire de Boèce de l'Herméneutique d'Aristote, la Topica de Cicéron, la Géométrie I du (pseudo?)-Boèce et de nombreuses autres oeuvres de Boèce, telles que De differentiis topicis, De divisione, De syllogismis categoricis ou De syllogismis hypotheticis. A la fin du volume, sont transcrits deux courts textes d'Ekkehart IV sur les Septem Artes Liberales: le De Boethio (p. 488) et une allégorie des Septem Artes Liberales sous forme d'instructions à un orfèvre (p. 490) .
En ligne depuis: 15.04.2010
Le manuscrit possède une reliure en bois du XVe siècle et se compose de plusieurs parties. La partie initiale d'origine de ce recueil, numérotée 1-140, a probablement été détachée au XIXe siècle. Il reste six unités codicologiques, qui à l'exception de la quatrième, ont été copiées au XVe siècle. La partie I (p. 141-348) contient aux pages 141-198 le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte (Lohr, p. 260) ainsi qu'aux pages 199-346 des sermons latins avec des extraits du Livre des Proverbes intercalés (p. 257-263). Suit la partie II (p. 349-396) avec des textes copiés sur deux colonnes qui se rapportent à la messe, la confession et la pénitence aux pages 349a-396, avec le traité De conflictu vitiorum d'Ambroise Autpert aux pages 363a-383b (Bloomfield, Nr. 0455). Dans la partie III (p. 397-440b) se trouvent aux pages 397-440a d'autres sermons en latin. La partie IV (p. 441-574) livre aux pages 441a-574b une version abrégée et incomplète, disposée sur deux colonnes, de la Summa virtutum de Guillaume Peyraut (Bloomfield, Nr. 5775 ; Verweij, S. 111–110), qui a été copiée au XIVe siècle. La partie V (p. 575-618) contient aux pages 575a-618a le traité sur deux colonnes Collationes de decem preceptis de Thomas d'Aquin (Bloomfield, Nr. 6071), qui a été orné avec un grand dessin à la plume d'un évêque à la p. 600b. La partie VI (p. 619-638), un seul cahier, est copié sur deux colonnes et contient aux pages 619a-630b une interprétation latine du Notre Père par Johannes Münzinger (Adam, p. 160), aux pages 631a-634a une interprétation de l'Ave Maria (Expositio angelice salutationis) de Thomas d'Aquin (cf. Rossi), aux pages 634b-637a une interprétation du répons Missus est Gabriel et finalement aux pages 637a-638b un court texte d'une autre main. Selon le timbre de l'abbé Diethelm Blarer (p. 440b), le manuscrit se trouve au plus tard depuis 1553-1564 à la Stiftsbibliothek.
En ligne depuis: 20.12.2023
La première partie du manuscrit contient aux pages 3-44 les Canones in motibus caelestium corporum, un mode d'emploi et une explication des tables qui vont suivre, avec un ajout dans la même mise en page et écriture (p. 44-46). Dans la deuxième partie suivent les Tabulae Toletanae (p. 47-203). Il s'agit de tables pour la comparaison de différents calculs de temps, pour le calcul des mouvements des planètes et des éclipses, pour l'astronomie sphérique et avec des répertoires d'étoiles et de lieux. La petite écriture, entre une minuscule gothique et une textualis simplifiée, renvoie plutôt à la seconde moitié du XIIIe siècle ou à la première moitié du XIVe siècle (contrairement à Scherrer), le « s » final rond tracé sous la ligne pourrait indiquer une origine italienne. A la page 204 se trouve un zodiaque, un hymne marial Gaude virgo gratiosa (AH 9, p. 54) et un autre texte de la même période environ. D'après la note N. 102 sur la page 3, le manuscrit est entré à la Stiftsbibliothek en 1768 avec le legs d'Aegidius Tschudi (1505-1572). La reliure en carton avec le dos et les coins renforcés de cuir, ainsi que les doubles pages en papier qui servent de feuilles de garde antérieures (p. 1/2), et postérieures (p. 205/206) remontent aux décennies autour de 1800.
En ligne depuis: 20.12.2023
Manuscrit scolaire de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant les Institutiones saecularium litterarum de Cassiodore, un manuel portant sur les sept arts libéraux.
En ligne depuis: 31.12.2005
Manuscrit de l'école de l'Abbaye de Saint-Gall, contenant une grammaire grecque de Dositheus et une version en prose, illustrée de dessins à la plume, des Phaenomena d'Aratos de Soles.
En ligne depuis: 14.09.2005
Ce manuscrit de 1467, qui appartenait au monastère des Clarisses de Fribourg-en-Brisgau avant d'être acquis par l'Abbaye de Saint-Gall en 1699, contient en plus de quelques textes en latin, plusieurs traités spirituels et édifiants en traduction allemande parmi lesquels une Ars moriendi, le Cordiale de quattuor novissimis de Gerard van Vliederhoven, les dites lettres de Jérôme traduites par Jean de Neumarkt (ca. 1315-1356), le Spiegelbuch – un texte sous forme de dialogue versifié sur la manière correcte de mener sa vie, tentatives d'une vie séculière et les punitions dans l'au-delà avec en tout vingt dessins à la plume colorés – et la légende des trois bienheureux rois dans la version de Jean de Hildesheim (1310/1320-1375). Dans le manuscrit se trouvent encore d'autres dessins à la plume : une licorne (p. 87), deux figures d'apôtres (p. 107; Paul et Jean?), un homme et une femme en vêtements séculiers, un cerf et un sanglier (p. 513). Sur les pages de garde antérieure et postérieure se reconnaissent des traces d'une minuscule carolingienne (sur la page de garde postérieure: Raban Maur De computo).
En ligne depuis: 04.10.2011
Le manuscrit contient trois volumineux traités en langue allemande. Au début, figure la vie de l‘évêque Johannes d'Alexandrie (p. 5−83), composée par Anastasius Bibliothecarius. Suivent le traité édifiant Die vierundzwanzig Alten oder der goldene Thron der minnenden Seele de Otto de Passau (p. 87−544) et la légende des trois Rois (Historia trium regum) de Johannes de Hildesheim (p. 546−602). Le traité de Otto de Passau est illustré par 25 dessins à la plume colorés et encadrés en rouge sur la largeur d'une colonne. La légende des trois Rois a recours à une miniature en pleine page (p. 546), qui montre les trois Rois durant leur visite à l'enfant Jésus. Le scribe et l'illustrateur de ce manuscrit probablement réalisé dans l'entourage de la communauté des frères convers de Saint-Gall ne sont pas connus ; les caractéristiques stylistiques rappellent cependant l'enluminure du peintre de Constance, Rudolf Stahel. Le manuscrit est daté à trois endroits de l'année 1454 (p. 93 inscription de l'image; p. 544; p. 602). Il se trouvait au XVème siècle en possession des frères convers de l'Abbaye de Saint-Gall (qui ne maîtrisaient pas le latin). En 1618 le manuscrit se trouvait encore dans la bibliothèque des frères convers. Au plus tard en 1755, sa présence est attestée dans la bibliothèque principale de l'Abbaye de Saint-Gall.
En ligne depuis: 25.06.2015
Vespéral pontifical du prince-abbé de Saint-Gall Cölestin Sfondrati (abbatiat 1687–1696). Il fut trouvé en 1864 parmi les livres du frère de Saint-Gall Notker Hager († 1836). Le volume contient les chants pour les vêpres (antiennes et hymnes) des fêtes solennelles et des saints de toute l'année liturgique. Seuls les incipits présentent chaque fois une notation allemande du plain-chant (Hufnagelnotation) sur une portée à cinq lignes. Chaque fête est décorée avec une initiale dans le style grotesque et plusieurs miniatures marginales (à la p. 56, la plus ancienne représentation en couleur du monastère de Saint-Gall). Le volume se divise en Proprium de tempore (pp. 1–30), Proprium sanctorum (pp. 31–63), Commune sanctorum (pp. 64–74) et Festum sanctorum reliquiarum monasterii sancti Galli (p. 75–77).
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce volume, presque entièrement rédigé en latin, contient un recueil de nombreuses sources plus anciennes sur les translations de saints dans la région dépendant de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall. Le premier texte, dans l'ordre chronologique, fut rédigé par le moine de Saint-Gall et custode Gregor Schnyder (1642−1708), le 19 avril 1699, et remis à l'abbé Leodegar Bürgisser (abbé de 1696−1717), à l'occasion de la fête de son saint patron. Les illustrations en couleurs sont l'œuvre du père Gabriel Hecht (1664−1745). Au début, sont relatées les différentes translations de reliques de saint Gall, entre env. 640 et 1484 (fol. IXv – p. 20), et de saint Otmar, entre 759 et 1692 (p. 24b−99). Suivent les récits des translations des reliques de Notker Balbulus, y compris sa béatification en 1513 (p. 104b−163) et l'importante dislocation des reliques d'Otmar et de Notker en 1623 et 1628, nécessaire à cause de la nouvelle construction de l'église d'Otmar (p. 169−286). Les comptes rendus se concluent (p. 287−354) par les récits des donations de reliques de différents saints venant de l'Abbaye de Saint-Gall ou y parvenant, parmi lesquels l'arrivée dans le monastère de Saint-Gall des reliques particulièrement vénérées de Magnus (898), de Constantius de Pérouse (904), de Remaclus de Stavelot (1035), de Fides d'Agen (1084), de Charles Borromée (1611), de Sigisbert et Placidus de l'Abbaye de Disentis (1624) ainsi que de l'évêque Landolo de Trévise (1631). Dans la partie finale du manuscrit, figure un recueil d'actes et de comptes rendus sur les translations de reliques de saints venant des catacombes romaines, au XVIIème siècle, dans la région de la principauté de l'Abbaye de Saint-Gall : sont décrites (chaque fois avec les récits historiques et les fêtes correspondants) les translations d'Honorat dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1643 (p. 367b−453), d'Antonin et de Théodore dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall, en 1654, et dans l'église de l'Abbaye de Neu St. Johann, en 1685, et d'Antonius, en 1654, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 458−507), de Léandre, en 1652, dans le couvent des capucines de Maria der Engel près de Wattwil (p. 508−513), de Marinus, en 1657, à Lichtensteig (p. 518−530), de Theodora, en 1662, dans le monastère des cisterciennes de Magdenau (p. 533−539), de Pancrace, en 1672, à Wil (p. 541−571), de Constantius, en 1672, à Rorschach (p. 573−644), de Laureatus, en 1676, à Wildhaus (p. 647−682) ainsi que de Sergius, Bacchus, Hyacinthus et Erasmus, en 1680, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Gall (p. 687–747).
En ligne depuis: 26.09.2017
Copie littérale des livres I-III du compendium d'alchimie Aureum Vellus oder Guldin Schatz und Kunstkammer imprimé en 1589/99 par Georg Straub à Rorschach. Les gravures sur bois de la troisième partie (Splendor Solis, pp. 219-270) ont été copiées, à quelques exceptions près, exactement d'après l'édition imprimée, et ont été rehaussées à l'aquarelle. Un dessin au lavis à la page 116 représente Paracelse.
En ligne depuis: 14.12.2018
Partie hivernale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie estivale dans Cod. Sang. 1760), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit vers 1770 par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre le premier dimanche de l'Avent et l'Ascension. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (pp. 1−357), le Proprium sanctorum (pp. 358−500) et le Commune sanctorum (pp. 501−559). A la fin, figurent des suffrages et des antiennes et répons pour les jours de semaine (pp. 560-616). Les chants pour les jours des fêtes de l'archange Gabriel et de sainte Scholastique sont aussi ajoutés (pp. 617-626). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du choeur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie estivale d'un antiphonaire de grand format en deux volumes (partie hivernale dans Cod. Sang. 1759), utilisé pour la liturgie des heures des moines de Saint-Gall, écrit en 1770 (chronogramme en argent sur le frontispice), par le moine de Saint-Gall Martin ab Yberg (1741-1777) et richement enluminé avec de petits dessins à l'aquarelle du père Notker Grögle (1740-1816), entourés de corniches fleuries rococo. Le volume, muni de somptueuses ferrures en laiton baroques, contient les chants des moines de Saint-Gall pour les fêtes solennelles et celles de saints entre Pentecôte et le dernier dimanche après Pentecôte. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−113), le Proprium sanctorum (p. 114−353) et le Commune sanctorum (p. 354−400). A la fin, figurent des suffrages, des antiennes et répons pour les jours de semaine (p. 401−431). Les chants pour les jours des fêtes de saint Joachim et de l'archange Raphaël sont aussi ajoutés (p. 432−440). Les mélodies sont notées en notation allemande du plain-chant sur des portées à cinq lignes. Le volume passa, en 1930, de la bibliothèque du chœur de la cathédrale à la bibliothèque abbatiale.
En ligne depuis: 26.09.2017
Partie hivernale d'un antiphonaire, organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Codd. Sang. 1763, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pages 1, 45, 48, 53, 101, 104, 162, 178, 202 et 214. La partie hivernale contient le Proprium de tempore pour la prime de l'Avent jusqu'au mercredi des cendres (pp. 1-161), le Proprium de Sanctis de novembre à fin février (pp. 162–213), le Commune Sanctorum (pp. 214–251), des messes votives (pp. 252–272) et les Antiphonae feriales (pp. 272–297).
En ligne depuis: 22.03.2018
Partie du printemps d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1764 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 68, 87, 106, 123, 179, 206, 260, 271 et 307. La partie du printemps comprend le Proprium de tempore du mercredi des cendres au jour de l'Ascension (pp. 1-205), le Proprium de sanctis de la fin février à mai (pp. 206-306), le Commune sanctorum (pp. 307-338), les offices en l'honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 339-343) et de la Vierge (les samedis, pp. 344-347), les Suffragia sanctorum (pp. 348-352) et les antiennes et les répons pour les jours de la semaine (pp. 352-384). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'été d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1795, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Page de titre avec les armes de Saint-Gall, Saint-Jean, du Toggenbourg et de l'abbé Cölestin Gugger von Staudach (1740-1767) à la p. III. D'autres cartouches contenant un titre décorés aux pp. 1, 36, 43, 122, 202 et 241. La partie d'été comprend le Proprium de tempore de Pentecôte au dimanche XVI après Pentecôte (pp. 1-121), le Proprium de sanctis de juin à août (pp. 122-240), le Commune sanctorum (pp. 241-269), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 270-273), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 274-279) et de la Vierge (les samedis, pp. 280-285), les Suffragia sanctorum (pp. 286-289) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 290-297). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Partie d'automne d'un antiphonaire organisé à l'origine en deux volumes, et divisé au moment de la reliure en quatre tomes. L'antiphonaire, dont les autres parties sont conservées dans les Cod. Sang. 1762, 1763 et 1764, fut écrit et probablement aussi décoré par le p. Dominikus Feustlin (1713-1782). Son style se caractérise par des cadres aux coloris vifs, composés de milliers de petits traits dessinés autour des initiales et des cartouches des titres. Les cartouches avec les titres décorés se trouvent aux pp. 1, 36, 73, 118, 151, 203 et 266. Page finale avec un chronogramme (1762) à la p. 360. La partie d'automne comprend le Proprium de tempore pour les samedis de fin août et du XIe au XXIVe dimanche après Pentecôte (pp. 1-30), des antiennes pour le troisième et le sixième dimanche après l'Epiphanie (pp. 31-36), le Proprium de sanctis de septembre à novembre (pp. 36-265), le Commune sanctorum (pp. 266-305), les offices pour la dédicace de l'église (pp. 306-311), en honneur de saint Benoît (les mardis, pp. 312-319) et de la Vierge (les samedis, pp. 319-326), les Suffragia sanctorum (pp. 326-331) et les antiennes pour les jours de semaine (pp. 361-365). Après la page finale (p. 360) suit encore la fête pour l'archange Raphael (pp. 361-365). Les mélodies sont écrites en « Hufnagelnotation » sur cinq lignes.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le volume de petit format contient deux écrits de la main de Mathias Jansen, comme en atteste la souscription de 1774 à la p. 201. Aux pp. 7-39, Jansen décrit les peintures de la cathédrale de Saint-Gall en faisant une description à la manière d'un inventaire travée après travée, champ après champ. A la p. 20, il rapporte l'amélioration d'une peinture représentant Othmar et d'autres saints. Le deuxième écrit (pp. 40-201) recueille les récits historiques sur la vie, l'au-delà et le culte de saint Othmar sous la forme de procès-verbaux de décisions, ainsi que de préparatifs et de procédures d'actes rituels, dont l'élévation des ossements d'Othmar en 1773/1774. A la p. 99 est dessiné un autel décoré. Les pp. 202-207 contiennent des ajouts tardifs de 1823 ou peu après. Aux p. 39 et 202 se trouvent des ajouts sporadiques (ap. 1823) au sujet du bas-relief du sculpteur Johann Christian Wentzinger, et toujours à la p. 39 sur les nouvelles peintures du chœur de l'artiste Antonio Moretto. Les pp. 1-6 et 208-236 sont blanches. Provenant du couvent des capucines de Notkersegg, selon une note inscrite sur la garde antérieure, le manuscrit entre probablement en possession de l'évêque Greith de Saint-Gall vers 1852. Depuis 1939, il se trouve à la bibliothèque abbatiale en dépôt de la bibliothèque épiscopale.
En ligne depuis: 13.06.2019
Psautier/bréviaire pour un couvent féminin dominicain. Il contient un calendrier des saints avec de nombreuses femmes et des saints rares (pp. 1-12). La présence de saints de Saint-Gall et de Constance renvoie à une origine dans le diocèse de Constance. Aux pp. 390-393 figurent des instructions de prières en allemand. Particulièrement dignes d'intérêt sont les treize miniatures et initiales à feuille d'or. Le volume provient du couvent dominicain de Sainte-Catherine au Nollenberg près de Wuppenau (Thurgovie) où il se trouvait, d'après une note de possession, au plus tard au XVIe siècle. Depuis 1930, il est déposé par la bibliothèque épiscopale de Saint-Gall à la Sitftsbibliothek.
En ligne depuis: 14.12.2018
Le vespéral, relié dans une couverture d'apparat, a été commandité par le prince-abbé Beda Angehrn (1767−1796), écrit en 1774 par Joseph Adam Bürke (chronogramme avec le nom du copiste à la p. 92), un ancien diplômé du gymnase de Neu St. Johann, tenu par les moines de Saint-Gall, et richement décoré par le père Notker Grögle (1740−1816). Le volume contient les incipit des chants des vêpres en notation allemande du plain-chant sur une portée à cinq lignes (antiennes et hymnes) pour les fêtes solennelles et celles de saints de l'année liturgique. Il se subdivise en trois parties : le Proprium de tempore (p. 1−36), le Proprium sanctorum (p. 37−80) et le Commune sanctorum (p. 81−92). Le manuscrit se trouvait dans la bibliothèque du chœur de la cathédrale de Saint-Gall jusqu'en 1989. Puis, il fut transféré dans les archives de la paroisse de la cathédrale de Saint-Gall, avant d'être déposé, en 2014, dans la bibliothèque abbatiale de Saint-Gall. Le volume, qui comprenait, en 1774, 96 pages, était très certainement utilisé pour la liturgie dans la cathédrale de Saint-Gall jusque dans les années 30 du XXème siècle. La plupart des compléments et des ajouts manuscrits (après p. 97) datent du XIXème siècle. Des textes tirés d'éditions liturgiques imprimées du XIXème et du début du XXème siècle, qui n'ont pas été identifiées plus précisément, ont aussi été encollés et reliés. Parmi les illustrations, il faut noter plus particulièrement la plus ancienne représentation connue de l'actuelle cathédrale de Saint-Gall, à ce moment-là nouvellement édifiée (p. 72). Sur la page de garde, ont été finement dessinées les armoiries du prince-abbé Beda Angehrn.
En ligne depuis: 26.09.2017
La conception du manuscrit correspond, par son texte et sa disposition, à la tradition parisienne des livres d'heures du début du XVe s. (Maître Boucicaut). Les éléments les plus significatifs de la décoration du livre comprennent sept pages ornées de miniatures. Plusieurs initiales de couleur distinguent les paragraphes secondaires. L'espace rectangulaire réservé aux illustrations des pages ornées de scènes figuratives est encadré de trois côtés par des vrilles décoratives qui se déploient en feuilles dorées, rouges et bleues qui remplissent complètement les larges marges du parchemin. Quatre lignes de texte, s'ouvrant par une initiale en couleur de plus grande taille, sont insérées entre l'espace de l'illustration et le cadre orné. Les débuts des différents offices sont munis de pages ornées de cette qualité. Le livre d'heures ne fait pas partie des plus anciens de la collection de Carl Meyer à la Bibliothèque cantonale d'Appenzell Rhodes extérieures, mais représente l'une des plus belles et des plus précieuses pièces. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le nom du commanditaire laïc de ce livre d'heures est inconnu, mais il a laissé des traces personnelles manifestes: au fol. 11v, il s'est fait représenter agenouillé sur une miniature en pleine page, accompagné de ses armoiries. Une représentation de ce genre témoigne des hautes ambitions du commanditaire, probablement issu de la bourgeoisie. Le portrait est de surcroît peint par un artiste plus talentueux que celui qui réalise les autres miniatures du manuscrit. Le livre d'heures pourrait avoir été conçu pour l'usage de l'est de la France. Du point de vue stylistique, il s'agit d'une oeuvre de caractère provincial.
En ligne depuis: 20.05.2009
Le livre d'heures est conçu selon l'usage liturgique des Horae parisiens. A la différence de ceux-ci, il se distingue par un programme pictural plus riche, bien que de qualité inférieure: les péricopes des Evangiles sont ornées chacune d'un portrait de l'auteur; l'Office marial est décoré d'un Cycle complet de l'enfance du Christ. La réception des modèles des célèbres enlumineurs parisiens à travers différents chaînons intermédiaires montre plusieurs désaccords ou modifications originales. Les images sont expressives et originales, et présentent d'audacieuses juxtapositions de couleurs et des raccourcis de perspective extrêmes, qui le sont même pour un regard contemporain formé aux normes esthétiques modernes. Le commanditaire est inconnu.
En ligne depuis: 08.06.2009
Le livre d'heures de format étroit et allongé est véritablement un livre de poche, dans lequel les décorations qui encadrent les miniatures avec des socles architecturaux, couronnés de volutes, de putti et de guirlandes, laisse entrevoir l'influence manifeste de la Renaissance. Le livre est orné de 16 miniatures en pleine page et de 21 petites, peintes plus sommairement par une autre main. Une représentation en pleine page dévoile les armoiries du commanditaire: il s'agit de Michel de Champrond (mort le 1er août 1539), seigneur de Ollé, conseiller et trésorier du roi. De cette manière, il devient une personnalité fortunée, mais pas noble, de l'entourage de la cour royale, qui, dans les années 1530, alors que les livres d'heures imprimés étaient déjà répandus, s'est fait fabriquer par un atelier de niveau moyen un livre de prières richement illustré, en partie selon ses propres voeux.
En ligne depuis: 08.06.2009
Manuscrit sur papier comprenant la représentation des mauvais comportements moraux et sociaux à l'aide d'images tirées de l'histoire biblique, antique et médiévale ainsi que d'œuvres contemporaines sur les us et coutumes. Dans le tiers inférieur de la page les vertus chrétiennes correspondantes sont évoquées par des sentences rimées.
En ligne depuis: 26.04.2007
Selon le colophon à la fin de l'évangile de Saint Jean, la copie a été achevée par Ibrāhīm ibn Būluṣ ibn Dāwūd al-Ḥalabī au Caire, écrite en écriture-nasḫī claire. Les illustrations proviennent de l'illustrateur et iconographe aleppin Ğirğis ibn Ḥanāniyā et représentent les quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean, ainsi que 43 scènes de la vie de Jésus. Le titre arabe est mentionné à la fin de l'évangile de Saint Jean, à savoir « Ce livre est l'évangile saint et pur et la lumière brillante et rayonnante ». Le codex a été déposé en prêt permanent à la Bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall par la famille Pandeli.
En ligne depuis: 03.11.2009
Manuscrit liturgique (Sharaknots ou Sharakan) contenant un recueil de plus de mille hymnes, répartis en huit groupes, en usage dans l'Eglise arménienne. Un grand nombre d'entre eux ont été composés par les plus importantes personnalités de cette Eglise, tandis que les autres sont des traductions anciennes des hymnes sacrés des premiers siècles du christianisme. Les textes sont accompagnés de la notation musicale arménienne de Khaz. Le codex a été écrit par le copiste Siméon en 1662, dans la ville de Brnakot, dans la province de Siounik, un important centre de production de manuscrits liturgiques dans le sud de l'Arménie. L'ornement du livre consiste en 8 tableaux décoratifs dans la marge supérieure, 120 initiales décorées et zoomorphes et de nombreuses initiales simples, peintes en rouge. Le codex conserve sa reliure originale en cuir brun avec des motifs à froid.
En ligne depuis: 04.07.2012
Livre d'heures d'après l'usage liturgique romain avec un calendrier en français. Les miniatures sont entourées de bordures composées de plantes, représentées avec une grande précision botanique. Il s'agit d'un exemple entièrement conservé de la dernière période des Livres d'heures français, qui fut enluminé par un important maître de cette phase finale de l'enluminure française, lequel subit l'influence de Claude de France et est connu depuis peu comme le Maître de Boèce Lallemant. Dans les petites images des bordures, il tente de se mesurer à Jean Bourdichon qui, dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne et dans d'autres chefs d'œuvres, a introduit l'ornementation végétale réaliste dans le décor des bordures, bien qu'il s'inspire aussi de l'enluminure flamande de son temps. Sur le f. 1r apparaît le nom d'Agnès le Dieu, la propriétaire du codex en 1605.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient un psautier en usage à Evreux, ville épiscopale et résidence préférée des rois de Navarre. Il s'agit d'un livre liturgique qui contient un calendrier, des litanies et un office des défunts, ainsi que les plus importants textes d'un livre d'heures. L'enluminure est l'œuvre d'un artiste actif à Paris vers 1400 et qui représente encore sur fond d'or d'élégantes figures, dans un paysage pittoresque. Sa palette de couleurs est déjà pleinement celle du XVe s. Cette main devrait être attribuée à l'atelier parisien du Maître du Josèphe. Au moins deux miniatures – celle du fou (f. 44r) et celle de l'office des défunts (f. 131r) – sont attribuées au Pseudo-Jaquemart.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le « Compte de l'Omer » dans le judaïsme est une bénédiction dans laquelle on compte les 49 jours qui séparent la seconde nuit de Pessah et la fête de Chavouot. Dans le manuscrit, ces jours sont inscrits avec les chiffres correspondants sur 49 feuilles quadrilobées. Au f. 18r est représentée la Menora, le chandelier dont le texte des sept versets du psaume 67, écrits dans une écriture minuscule, forment les sept branches. Le copiste Baruch ben Shemaria, originaire de Brest-Litovsk (Biélorussie), a réalisé le manuscrit en 1795 à Amsterdam pour Aaron ben Abraham Prinz, de Alkmaar en Hollande, comme le rappelle la page de titre. Le dessin au f. 1r, exécuté avec des calligrammes, représente le géant Samson, doté, selon la tradition rabbinique, d'une force surhumaine, sous les traits d'un atlante.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le codex contient des prières pour la cérémonie de circoncision. Cette cérémonie est représentée au f. 10r et se déroule à l'intérieur d'une synagogue où le prophète Elie, qui viendra annoncer la venue du Messie, est considéré comme présent. L'illustration du f. 18r représente la bénédiction du vin. La décoration du livre est l'oeuvre de Uri Feivesch ben Isaak Segal, un important représentant de l'école de Hambourg-Altona du XVIIIème siècle pour la production de manuscrits enluminés. En plus de ce manuscrit, il a produit au moins cinq autres manuscrits, d'après l'état actuel de la recherche. La page de titre contient le nom du propriétaire Joseph ben Samuel et une armoirie non identifiée, avec l'ordre de l'Éléphant, un des plus prestigieux ordres chevaleresques de la royauté danoise.
En ligne depuis: 18.12.2014
Ce recueil de traités cosmologiques contient des extraits d'un manuscrit plus important, probablement écrit par le même scribe Moses, aujourd'hui conservé dans la collection Schoenberg de l'University of Pennsylvania in Philadelphia (ljs 057). Il contient des diagrammes sur les mouvements de la lune de Jakob ben David ben Yom Tov (Bonjorn), trois œuvres astrologiques d'Abraham Ibn Esra (1089- vers 1164): un fragment du Reshit Hochma (« Début de la sagesse »), une grande partie du Mishpatei ha-mazalot (« Lois sur les constellations ») et une grande partie du Sefer ha-Olam (« Livre de l'univers ») et enfin le Sefer ha-Mivcharim le-Batlamyus, c'est-à-dire l'« Almageste » de Ptolémée. Sur f. 15r et f. 15v se trouvent trois illustrations des constellations antiques: Orion (Ha-gibbor ba-te'omin, « le héros des Gémeaux »), aux pieds nus et avec un cimeterre (f. 15r), Eridan (Ha-nahar, « le fleuve ») et Lepus (Ha-arnewet, « le lièvre ») (f. 15v). Les représentations se basent sur l'œuvre arabe « Livre des étoiles fixes », composée par l'astronome perse Abd al-Rahman al-Sufi en 964.
En ligne depuis: 19.03.2015
Livre sur le mystère de Dieu avec [le commentaire] « le sceptre d'or », ainsi s'intitule ce livre sur la circoncision de 1716 qui, sur la base du style et de l'écriture du scribe (Sofer), a pu être attribué à Arie ben Juda Leib de Trebitsch (Moravie) actif à Vienne. Le manuscrit contient de nombreuses illustrations représentant diverses scènes: entre autres, sur la page de titre, est représenté un groupe de personnes en pleine discussion dans une synagogue. L'illustration est rendue intéressante parce qu'elle met en scène non seulement des hommes, mais aussi des femmes. Sur la seconde page l'archange Raphaël est représenté avec le jeune Tobie qui rapporte un poisson chez lui afin de guérir son père aveugle. Le motif de l'archange Raphaël, ange-gardien des enfants, apparaît en général seulement dans l'art chrétien. Arie ben Juda Leib pourrait avoir utilisé pour ce motif un modèle catholique inconnu, afin de mieux illustrer le rôle protecteur de la circoncision pour les enfants juifs. Au niveau de l'écriture, Arie ben Juda se base sur le modèle des caractères d'imprimerie d'Amsterdam appelé be-otijjot Amsterdam (« avec les caractères d'Amsterdam »), dont il promeut ainsi la mode.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit du milieu du XVIIIème siècle contient en plus du Seder birkat ha-mason (« ordre des prières de la bénédiction des aliments »), la Birchot ha-nehenin (« bénédictions avant de consommer les aliments »), die Schalosch mizwot naschim (« les trois devoirs des femmes ») et les Seder keri'at schema al ha-mitta (« disposition du schéma des prières pour la nuit avant de s'endormir »). Les parties concernant les trois devoirs des femmes indiquent que le livre était destiné à servir de cadeau de mariage. En plus de l'illustration sur la page de titre, 22 illustrations en couleur plus petites se trouvent dans le livre. Une formule hébraïque sur la page de titre indique comme lieu de provenance Deutschkreutz in Burgenland (Autriche). D'après les caractéristiques stylistiques de l'écriture et de la réalisation artistique, le manuscrit pourrait être attribué au copiste et illustrateur Aaron Wolf Herlingen.
En ligne depuis: 18.12.2014
Les psaumes contenus dans ce manuscrit sont subdivisés selon les jours de la semaine durant lesquels ils doivent être lus et, à l'exception de ceux du vendredi, les sections sont introduites par des initiales placées dans des cadres monochromes ou multicolores. Le manuscrit comporte dans la page initiale une représentation de Moïse et Aaron sous deux arches. La représentation au début du premier psaume, à la p. 6v, est particulièrement impressionnante : après le premier mot ashre est représenté le roi David, assis sur la terrasse d'un palais, prêt à faire retentir sa harpe, tandis qu'il tourne son regard vers un livre ouvert, contenant probablement ses propres psaumes. Le manuscrit Braginsky a été copié et décoré par Moses Judah Leib ben Wolf Broda de Třebíč, peut-être également auteur de la décoration du plus fameux manuscrit hébreu du XVIIIème siècle, la Haggadah Von Geldern de 1723. En plus du psautier Braginsky, sept autres manuscrits de Moses Judah Leib sont connus, produits entre 1713 et 1723. La reliure en cuir de veau brun tacheté porte l'écusson de la famille De Pinto d'Amsterdam imprimé en or sur la couverture aussi bien antérieure que postérieure.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit contient un Evronot (« Règles pour le calcul du calendrier »). Durant les XVIIème et XVIIIème siècles de nombreux Sifre evronot (« Livres pour le calcul ») furent rédigés, sans doute en réaction à l'introduction du calendrier grégorien en 1582. Dans de tels manuscrits, est souvent représenté Issachar, un fils de Jacob, sur ou à côté d'une échelle. Il tient dans sa main, comme attribut, un sablier. Ici on trouve même deux fois ce même motif ; au-dessus du premier furent ajoutées une lune croissante et une lune décroissante dotées d'un visage humain et des étoiles. La page de titre présente un arc ornemental. A la fin du livre, se trouve le motif bien connu de Moïse avec les tables de la loi, assis à une table.
En ligne depuis: 19.03.2015
L'hymne au Créateur Perek shira d'un auteur anonyme est transmis par plus de cent manuscrits. La plupart des plus importants illustrateurs de livres hébraïques du XVIIIème siècle ont décoré cet hymne. Ce manuscrit fut écrit par Hertz ben Leib Darmstadt de Francfort-sur-le-Main et contient des illustrations à la plume de Meshulam Zimmel ben Moïse de Polna en Bohème, mais qui a probablement produit ce manuscrit à Vienne.
En ligne depuis: 18.12.2014
Cette Haggada avec la traduction yiddish de l'hymne Chad Gadiva (f. 23r) fut copiée et illustrée par Nathan ben Simson de Mezeritsh (aujourd'hui Velke Mezirici, République tchèque). Elle contient, entre autres, une page de titre décorée, un cycle d'illustrations de la cérémonie du soir du Seder, neuf illustrations du texte et un cycle pour l'hymne de conclusion Had Gadiva (f. 23r).
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit contient le texte du Massekhet Purim, une parodie de Pourim de l'auteur et traducteur provençal Kalonymus ben Kalonymus (Arles 1286- après 1328), qui écrivit cette oeuvre à Rome au début des années '20 du XIVème siècle. Cette oeuvre imite avec humour le texte et le style du Talmud, et traite de la nourriture, de la boisson et de l'ébriété durant la fête du Pourim. Les illustrations comprennent des représentations d'arlequins, un musicien de rue et sept cartes disposées de façon à former un trompe-l'oeil, un artifice artistique qui se rencontre rarement dans les manuscrits hébreux. Le codex fut réalisé à Amsterdam en 1752, à une époque où ce genre de texte jouissait d'un grand intérêt dans la communauté juive Ashkénaze.
En ligne depuis: 18.12.2014
Le manuscrit constitue un chef-d'oeuvre de l'art du livre de la main d'Aaron Wolf Herlingen, un artiste né à Gewitsch en Moravie vers 1700, et actif entre autres à Pressburg (aujourd'hui Bratislava) et Vienne. Aujourd'hui plus de quarante manuscrits signés de sa main sont connus. La décoration se compose de 60 illustrations en couleur et de trois initiales ornées. Dans la page initiale, le texte du titre est flanqué des figures de Moïse et d'Aaron, et dans la partie inférieure, est représenté l'épisode où la manne tombe du ciel, durant la marche dans le désert des Hébreux, en présence de Moïse, d'Aaron et de leur soeur Miriam. La présence inhabituelle de Miriam laisse supposer que cette Haggada était destinée à une femme. A la fin du texte sont transcrits deux chants - l'un hébreu, l'autre araméen Echad mi-jodea et Chad gadja - accompagnés d'une traduction en langue yiddish.
En ligne depuis: 18.12.2014