Dans son volumineux Tractatus de moribus et disciplina humanae conversationis, la plus ancienne description connue en Europe du jeu de cartes, Johannes von Rheinfelden n'explique pas seulement les règles du jeu, mais expose aussi le caractère des différentes figures du jeu, ainsi que l'ensemble de l'ordre social, à l'aide des rapports réciproques entre les cartes. Konrad Schlatter, depuis 1428 confesseur, plus tard prieur du couvent des dominicaines de Ste Marie Madeleine « in den Steinen », laissa le traité aux sœurs pour contribuer à leur édification morale.
En ligne depuis: 25.06.2015
Ce manuscrit contient le texte français de la chanson de geste, Ami et Amile. La période de copie de l'ouvrage (du 16 mai au 23 juin 1425) nous est donnée par le colophon. Le texte écrit en cursive gothique est jalonné par de très nombreuses initiales rubriquées marquant le début de chaque strophe. La reliure moderne en carton (XIXe s.) est couverte d'un fragment de parchemin provenant d'un missel du XVe siècle. Une inscription sur un feuillet de garde indique que le volume fut donné en cadeau à la femme de lettres Anne de Graville (1490-1540). Il compta plus tard parmi les livres de la collection du gendre de cette dernière, le bibliophile Claude d'Urfé (1501-1558). Au XIXe s., l'ouvrage fut en la possession du philologue Wilhelm Wackernagel (1806-1869), qui en 1843 le donna à la Bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 04.10.2018
Ce manuscrit composite, réalisé en Italie au XVème siècle, contient des poèmes occasionnels d'humanistes et de courts traités. Les différentes parties, rédigées dans une minuscule humanistique et dans une cursive humanistique, sont écrites par différentes mains. Le volume appartenait à l'imprimeur bâlois Jean Oporin († 1568) et resta, après sa mort, en possession de divers érudits bâlois, jusqu'à ce qu'il entre en possession de la bibliothèque au XVII/XVIIIème siècle.
En ligne depuis: 19.03.2015
Ce manuscrit de grand format de Martianus Capella, datant du XIème siècle, transmet les deux premiers livres du De nuptiis Philologiae et Mercurii, un des livres le plus souvent lu au Moyen Âge, accompagné du commentaire de Remi d'Auxerre, conçu pour l'enseignement. La reliure originale contemporaine, dans laquelle les fascicules sont brochés à la couverture en parchemin par de fines bandes de parchemin, est remarquable (cf. Szirmai).
En ligne depuis: 19.03.2015
Les parties conservées de l'histoire universelle de Diodore de Sicile furent traduites au XVème siècle du grec en latin. Ce manuscrit, écrit vers 1453, et qui contient les livres 11 à 13, est probablement l'autographe du traducteur Iacobus de Sancto Cassiano Cremonensis, à savoir une copie au propre remaniée qui, vers la fin, devient un manuscrit de travail.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le plus ancien manuscrit des commentaires de Sedulius Scotus sur les textes introductifs communs des évangiles. Il semble qu'il parvint à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. L'œuvre brève, transmise dans une poignée de manuscrits, attend toujours une édition critique.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le volume contient deux commentaires des Libri physicorum d‘Aristote, dont les auteurs sont Friedrich von Nürnberg et Johannes Buridanus. Albrecht Löffler de Rheinfelden les écrivit en 1439 durant ses études à l'université d'Heidelberg. Plus tard, il entra dans l'ordre des dominicains et laissa le manuscrit au couvent des dominicains de Bâle, où il fut intégré dans la bibliothèque aux ouvrages enchaînés.
En ligne depuis: 26.09.2017
Le manuscrit contient des exercices et Quaestiones sur des oeuvres d'Aristote, De anima et De physica du théologien réformateur Johann von Wesel (1425-1481). Le volume provient de la chartreuse de Bâle : sur la base de comparaisons de l'écriture il semble que le copiste de la première partie soit Jakob Louber. Les nombreuses annotations marginales et sur des petits bouts de papier révèlent un usage intensif du manuscrit.
En ligne depuis: 22.03.2018
Albertus Löffler était le copiste le plus productif du couvent des dominicains de Bâle. Le seul manuscrit au contenu rhétorique de sa main contient ladite Summa Iovis et des œuvres de Nicolas de Dybin. Il le copia durant ses études à Heidelberg dans les années 1438 et 1439. Le manuscrit composite rejoignit la bibliothèque du couvent des dominicains de Bâle dont les ouvrages étaient enchaînés.
En ligne depuis: 19.03.2015
Le manuscrit, achevé par Heinricus de Bacharach en 1474, contient principalement une copie du Vocabularius Ex quo latin-allemand, une œuvre très diffusée et appréciée jusqu'à la fin du XVIe siècle. En outre y figurent un calendrier, une table astrologique et quelques textes brefs d'autres mains. Le texte principal est décoré par le copiste lui-même avec des initiales et des dessins inexpérimentés, mais parfois très imaginatifs. Le manuscrit en papier rejoignit l'Universitätsbibliothek avec le fond de la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.06.2018
Ce manuscrit composite à caractère philosophique appartenait à Jakob Lauber et fut aussi en partie écrit par lui. Jakob Lauber de Lindau étudia de 1466 à 1475 dans l'université de Bâle tout récemment fondée, d'abord dans la faculté des Arts, puis le droit canonique dans la faculté de Droit. Après avoir été recteur pendant peu de temps, en 1477, il entra, en qualité de prieur, dans la chartreuse de Bâle, qu'il réaménagea de façon significative, à partir de 1480, et dont il réorganisa la bibliothèque. Lors de son entrée dans le couvent, la bibliothèque constituée durant ses études entra en possession de la chartreuse.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit en papier usé de la chartreuse de Bâle contient divers traités (parfois avec des commentaires) pour le calcul du calendrier annuel et en particulier pour la détermination des fêtes mobiles, comme le Computus chirometralis de Johannes de Erfurt ou le Computus Nerembergensis. En outre, le volume comprend aussi un certain nombre de textes en vieux frison et en bas-allemand: sermons nuptiaux, recettes, un glossaire latin-allemand et une brève description de la « niederdeutsche Apokalypse ».
En ligne depuis: 04.10.2018
Le manuscrit, écrit en partie par Johannes Heynlin de Lapide et entré avec lui à la chartreuse de Bâle, contient le florilège Auctoritates Aristotelis de Johannes de Fonte, un recueil de citations ordonnées par ordre alphabétique, deux traités anonymes, ainsi que des textes du franciscain François de Meyronnes, du pseudo Jean Duns Scot et de Johannes Breslauer de Braunsberg. Cinq feuillets imprimés du Tractatus de memoria augenda de Matheolus Perusinus sont aussi reliés dans ce volume.
En ligne depuis: 04.10.2018
Le maître de rhétorique Gaius Marius Victorinus rédigea au IVème s. ap. JC. des interprétations du De inventione de Cicéron. Elles furent ensuite copiées dans le troisième quart du XVème siècle, dans une écriture entièrement uniforme, peut-être en France. Le manuscrit, légué à la chartreuse de Bâle par l'érudit Johannes Heynlin, en même temps que d'autres livres de sa vaste bibliothèque, ne présente aucune trace témoignant de son usage.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit de Lucrèce, contenant le long poème didactique De rerum natura est au point de vue de son contenu, un descendant du manuscrit, découvert par Poggio Braccolini en 1417 dans un monastère allemand. Il fut écrit en 1468-69 par Antonius Septimuleius Campanus, quelques années avant que le texte ne soit imprimé, et plus exactement – comme le laisse entendre une annotation à la fin du texte – à Rome, dans une prison. Le manuscrit était en possession de l'humaniste bâlois Boniface Amerbach, au plus tard en 1513.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit avec l'épopée de Dietrich « Laurin » en moyen haut allemand est entré de manière aventureuse dans la bibliothèque universitaire de Bâle. Comme l'indique le bibliothécaire en chef Ludwig Sieber (1833-1891) dans le volume même, celui-ci fut retrouvé en 1878 sur les rives du Rhin à Bâle. Il fut ensuite donné à la bibliothèque universitaire par Ludwig Sieber et par son prédécesseur Wilhelm Vischer (bibliothécaire en chef 1867-1871). Le lieu où il a été trouvé a laissé des traces sur le manuscrit : le papier et la reliure sont fortement endommagés et fragiles, et montrent des traces de dégâts dus à l'eau, surtout sur le bord des feuillets. Le texte demeure cependant très lisible, même s'il est conservé de manière incomplète. Des fragments de documents dans la reliure, ainsi que le dessin à la plume d'une bannière avec le bâton épiscopal de Bâle, se rapportent à cette ville comme possible lieu d'origine.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le manuscrit, de petit format, contient les chroniques rédigées par Hans Roth († 1452) et son fils Peter Roth († 1487), à propos de leur pélerinage en Terre Sainte dans les années 1440 et 1453. Il s'agit probablement de notes autographes.
En ligne depuis: 25.06.2015
La Rhetorica ad Herennium, abondamment glosée, qui se trouve au début de ce recueil de textes, a été copiée par Johannes Heynlin, lequel avait amené avec lui ce volume à la chartreuse de Bâle. Le texte du premier siècle apr. J.-C. représente le plus ancien enseignement rhétorique en langue latine, et il était très populaire au Moyen Age et à la Renaissance, comme en témoignent une vaste tradition de plus de 100 manuscrits et ses traductions dans de nombreuses langues européennes ; il transmet des principes rhétoriques toujours valides aujourd'hui.
En ligne depuis: 14.12.2018
Fragments à contenu hagiographique d'un manuscrit carolingien provenant de Fulda, qui furent visiblement utilisés comme renforcement pour une reliure dans le dernier quart du XVIème siècle dans la région de Bâle.
En ligne depuis: 08.10.2015
Informations sur le recrutement des troupes. Sont mentionnées les diverses villes sur le Nil (par exemple Elephantine, Herakleia, Oxyrhynque), qui devaient fournir des soldats au commandant perse Šērag. Le document, rédigé en moyen-persan (pehlevi), fut copié sur parchemin entre 619 et 629 après J.-C., pendant l'occupation sassanide d'Egypte.
En ligne depuis: 14.12.2017
Poème didactique en arabe d'Avicenne (m. 1037) sur l'art de la guérison. Le manuscrit a été copié sur du papier de provenance européenne et donné à la bibliothèque universitaire en 1682 par Konrad Harber. L' Urǧūza (ou Manẓūma) fī ṭ-ṭibb est, après le canon, la contribution la plus importante sur la médecine du savant persan. En 1284, Armengaud Blaise le traduisit en latin à Montpellier sous le titre de Cantica; une version de la traduction revue par Andrea Alpago fut imprimée à Venise en 1527.
En ligne depuis: 22.03.2018
Célèbre recueil de dictons de sagesse attribués au calife ʿAlī Ibn Abī Ṭālib (mort en 661). Chaque proverbe arabe est suivi d'une traduction persane en Maṯnawī (poème rimé) rédigée en ramal (métrique). Ces sentences sont aussi connues sous le titre de Ṣad kalima ou Miʾat kalima et ont été traduites en persan à plusieurs reprises. Dans cette version, le traducteur n'est pas nommé. La signature est celle d'un calligraphe célèbre de Chiraz, Ḥusayn al-Faḫḫār, laquelle est complétée de la date « Rabīʿ II 952 h. » [= juin-juillet 1545], qui situe l'achèvement de cette copie. Le manuscrit provient du legs de l'orientaliste Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 13.06.2019
Le manuscrit arabo-persan, écrit à Herat par ʿAbdallāh al-Harawī et achevé à la moitié Šaʿbān 871 h. [= fin mars 1467], contient la généalogie du prophète Mahomet, celle de ses descendants et de personnages de l'histoire ultérieure de l'Orient du monde islamique et d'Asie centrale, dont le Khan du Mogholistan, Tughluq Timur († 1363). Le commanditaire, appelé Sayyid Ǧalāladdīn Mazīd Bahādur, appartenait probablement à la classe sociale supérieure locale. Des citations du Coran, des prières et des poésies y sont insérées et une annexe répertorie la date exacte du décès, en 869 h., de trois personnes qui faisaient vraisemblablement partie du cercle du commanditaire. L'ornementation du manuscrit est incomplète, comme on peut le voir sur la rosette partiellement exécutée (fol. 3r) et sur l'arbre généalogique manquant (fol. 26v). A appartenu à Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Recueil de prières sous forme de litanie (awrād), attribuées à un certain Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit doit avoir été achevé avant 1746, car cette année là, il fut confié à une fondation religieuse par Bašīr Āġā, un dignitaire de la cour ottomane. L'auteur ne peut être clairement identifié, car plusieurs personnes sont connues comme Šayḫ Wafāʾ. Le manuscrit appartient probablement au contexte du mysticisme islamique (soufisme), qui était à l'époque fermement établi comme une institution dans la société ottomano-turque. Provient de la collection du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960).
En ligne depuis: 14.12.2017
Biographie légendaire du fondateur de l'ordre Bektāşī Ḥāǧǧī Bektāş Velī de Khorasan (Est de l'Iran/Afghanistan), rédigée en turc-ottoman. Le manuscrit a été écrit par ʿAbdallāh Ibn Aḥmad el-Merzīfōnī et achevé le 20. Ǧumādā II 1165 h. [= 5 mai 1752]. Appartenait à la collection des manuscrits orientaux du savant en islamologie et turcologie Rudolf Tschudi (1884-1960), puis parvint de cette collection à la bibliothèque de l'Université de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Chuniberti, de la Vita s. Trudonis et de la Vita s. Severini, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Le fascicule contient le Paenitentiale Theodori, désigné, dans ce témoin textuel, sous le nom de 'Canones Basilienses', écrit par deux mains de Fulda en minuscule anglo-saxonne dans le premier quart du IXème siècle. Vers 1500 le fascicule constituait une partie du manuscrit portant actuellement la cote F III 15e. Ceci explique le titre de conflictu viciorum et virtutum au f. 1r qui ne correspond pas au contenu. Mais comme on peut le déduire des lacunes du texte au début et à la fin, le fascicule N I 1: 3c faisait autrefois partie d'un autre codex.
En ligne depuis: 17.03.2016
Les cinq bifeuillets avec des fragments du chant des Nibelungen proviennent d'un manuscrit du milieu du XIVe siècle. Ils ont été préservés car ils ont servi de reliures de livres. Découverts en 1866 par un curé de Fanas/Prättigau, ils aboutirent à Bâle dans les mains du philologue Wilhelm Wackernagel ; aujourd'hui ils sont conservés à la bibliothèque universitaire de Bâle. Les feuillets sont sobrement rubriqués et décorés de quelques dessins à la plume rouge-marron (surtout sous la forme de dragons ou de créatures apparentées) placés dans les marges.
En ligne depuis: 10.10.2019
Les textes sur lesquels se fonde le rouleau de Bâle ont été rédigés à la demande de Charlemagne en Terre Sainte. La copie, de peu postérieure, pourrait avoir été faite dans la région du Haut-Rhin et en constitue l'unique témoin. En plus du contenu textuel, la forme originale du rouleau a également été transmise. Dans sa vaste enquête de 2011, Michael McCormick suppose qu'il a servi administrativement à la cour de Louis le Pieux ou de Louis le Germanique. On ne sait pas exactement comment les fragments sont parvenus à la Bibliothèque universitaire de Bâle. Au cours du deuxième tiers du XIXe siècle, le bibliothécaire Franz Dorotheus Gerlach les sépare de la couverture d'un volume non identifié.
En ligne depuis: 14.12.2017
Fragment d'un bréviaire en glagolitique avec les textes pour les 13 et 14 août, qui, d'après l'écriture, pourrait être daté du XVème siècle. Il appartenait à Franz Miklosich (1813-1891), un des plus importants slavistes de son époque et rejoignit en tant que don la “Collection antique” de Bâle, qui devint plus tard le Musée historique de Bâle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Feuillet provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le volume contient des parties de la Vita s. Silvestri que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de juin, introduction rédactionnelle et index des mois de mai et juin). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Partie inférieure d'un feuillet du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Symeonis de Eberwin de Trêves, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (calendrier du mois de décembre). Le légendier fut utilisé encore au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendaire, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Feuillet provenant sixième volume (novembre-décembre) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties du préambule du volume (une introduction rédactionnelle et un index des mois de novembre et décembre). Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du sixième volume se trouvent à Bâle et montrent que ce volume-ci, comme le troisième volume (mai-juin) du légendier, rejoignit un peu plus tard Bâle, où tous deux furent utilisés, vers 1580, comme maculatures.
En ligne depuis: 13.06.2019
Deux bifeuillets isolés avec divers extraits du médecin grec Oribasius Latinus (IVe siècle). Les fragments appartenaient probablement à l'origine à un même codex du monastère de Lorsch. Ils datent du début du IXe siècle et furent utilisés au XVIe siècle comme reliure à la chartreuse de Bâle.
En ligne depuis: 14.12.2017
Feuillet provenant du troisième volume d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de six volumes, et commandé en 1156 par Rugger, prévôt du monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface par Otloh de Saint-Emmeram copié par Eberhard de Fulda. Le fragment contient des parties de la Vita s. Athanasii, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Waldeberti d'Adson de Montier-en-Der et de la Vita s. Macharii heremitae, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la vie de Boniface d'Otloh de Saint-Emmeram, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio sanctorum Nerei et Achillei ainsi que de la Vita s. Maximi de Loup de Ferrières, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio mutilé provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Vita s. Willehelmi confessoris (dans une version inédite sous cette forme), ainsi que de la Vita s. Germani episcopi, que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
Bifolio provenant du troisième volume (mai-juin) d'un légendier de Fulda, composé à l'origine de 6 volumes, commandés en 1156 par Rugger, moine au monastère de Frauenberg à Fulda (abbé de Fulda sous le nom de Rugger II de 1176 à 1177). Le fragment contient des parties de la Passio s. Albani de Goswinus de Mayence que l'on doit probablement à la main de Eberhard de Fulda. Le légendier fut encore utilisé au milieu du XVIe siècle par Georg Witzel (1501-1573) pour son Hagiologium seu de sanctis ecclesiae (Mayence 1541) et pour son Chorus sanctorum omnium. Zwelff Bücher Historien Aller Heiligen Gottes (Cologne 1554). D'autres fragments du troisième volume se trouvent à Bâle, Soleure et Nuremberg. Ils révèlent que celui-ci, comme au moins le sixième volume (novembre-décembre) du légendier, rejoignit Bâle où les deux volumes furent utilisés comme maculatures aux environs de 1580.
En ligne depuis: 13.06.2019
La Chronique des empereurs (« Kaiserchronik ») est un des textes en allemand qui rencontra le plus grand succès au XIIème siècle. Le fragment de Bâle date du premier quart du XIIIème siècle et transmet la version B en langue alémanique. Les trois bi-feuillets conservés – un bi-feuillet simple et un fascicule de deux bi-feuillets- étaient utilisés dans une maculature. Le bi-feuillet simple constituait le revêtement intérieur du manuscrit A III 30 du couvent des Prêcheurs.
En ligne depuis: 20.12.2016
Le bifeuilet provenant d'un manuscrit mystique du Moyen Age tardif a été conservé comme reliure. Il comprend des parties des « Sieben Vorregeln », du Miroir des Vertus (« Spiegel der Tugend ») du franciscain David d'Augsbourg (ca. 1200-1272), et un paragraphe du « Geistlicher Palmbaum » (issu d'un « Palmbaumtraktaten » ?). Le fragment présente des signes évidents d'usure dus à son usage comme reliure.
En ligne depuis: 12.12.2019
Douze feuillets ayant survécu d'un graduel de grand format, réalisé vers 1460 dans la région du Haut-Rhin (probablement à Bâle), avec des chants pour la messe adaptés aux exigences de l'année liturgique. Les initiales et les miniatures (par exemple la naissance du Christ, l'entrée à Jérusalem ou la représentation de la résurrection) se rapportent au jour de fête correspondant, tandis que l'initiale pour l'Ecce advenit dominator dominus figure de manière fautive la présentation du Christ au temple. La décoration du livre permet de situer le graduel dans le cercle tardif du « Vullenhoe-Gruppe ».
En ligne depuis: 14.06.2018
Il s'agit probablement d'un fragment d'un codex d'Isidore provenant du monastère de Fulda, qui parvint à Bâle au XVIème siècle, avant la première destruction de la bibliothèque durant la guerre de Trente Ans. Il y servit peut-être de modèle pour un projet d'édition des oeuvres d'Isidore. Il a été réalisé environ dans la seconde décennie du Xème siècle à Fulda. Ce bi-feuillet fut utilisé en 1624 comme couverture pour des actes d'archives.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragments à contenu hagiographique d'un mansucrit carolingien originaire de Fulda.
En ligne depuis: 08.10.2015
Les quatre bandes de parchemin ont été détachées d'un vocabulaire manuscrit de la chartreuse de Bâle. Elles ont été utilisées comme des onglets dans un autre volume. Quand elles sont placées côte à côte, les bandes constituent une partie d'un rotulus avec des Sangsprüche en allemand. En ce qui concerne le texte, il s'agit de neuf vers de Marner, trois de Conrad de Wurtzbourg et huit du Kanzler. Les textes furent copiés dans la région allemande orientale, et probablement détachés peu après, puisque le volume qui les contenait est à dater vers 1400.
En ligne depuis: 14.06.2018
Fragment d'un manuscrit de Salvianus qui, selon toute probabilité, parvint à Bâle au début du XVIème siècle pour être utilisé en 1628 comme modèle pour l'impression de Johannes Sichardus dans l'atelier de Henricus Petrus. Il a été réalisé dans le premier quart du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, il fut utilisé à Bâle comme renforcement pour une reliure.
En ligne depuis: 08.10.2015
Fragment d'un manuscrit des arpenteurs qui de toute évidence parvint de Fulda à Bâle au début du XVIème siècle, où il servit de modèle, en 1628, à Johannes Sichardus pour l'impression dans l'atelier de Henricus Petrus. Déjà Poggio Bracciolini a dû le consulter en 1417 à Fulda. Il a été réalisé dans la première moitié du IXème siècle à Fulda. Dans la seconde moitié du XVIème siècle, à Bâle, les fragments ont servi à renforcer la reliure d'un ouvrage. La publication du fragment par Martin Steinmann en 1992 a permis de réfuter l'hypothèse, encore répandue à une époque récente, que le ms. Roma, Biblioteca Apostolica Vaticana Pal. lat. 1564 aurait servi de modèle à Sichardus.
En ligne depuis: 08.10.2015
Il s'agit de deux feuillets, arrachés d'une reliure, issus d'un manuscrit écrit dans une minuscule rhétique avec la barre transversale du T arrondie, ce qui est une caractéristique de cette écriture. Le manuscrit pourrait dater du VIII/IXème siècle.
En ligne depuis: 25.06.2015
Le manuscrit composite à caractère théologique provient à l'origine de la famille patricienne Gossembrot d'Augsbourg (fin du XVème siècle). Il fut ensuite en possession de Jean Oporin († 1568), d'Eusebius Merz († 1616) et de Remigius Faesch († 1667), pour ensuite rejoindre, en 1823, la bibliothèque universitaire de Bâle. A part une seule gravure, les autres enluminures et gravures encollées dans le mansucrit ont été arrachées.
En ligne depuis: 22.06.2017
Nikolaus Meyer zum Pfeil, chancelier de Bâle, possédait déjà au XVe siècle une grande collection de premières éditions imprimées, principalement de la littérature allemande de divertissement, et il copia lui-même différents manuscrits comme la Mélusine de Thüring von Ringoltingen en 1471. Le manuscrit en papier contient 38 dessins à la plume colorés, qui semblent être l'œuvre de deux peintres différents. En raison de la perte de feuillets, le texte présente aujourd'hui des lacunes ; il est difficile de savoir si des illustrations ont également été perdues.
En ligne depuis: 14.12.2017
Le “manuscrit-jumeau” du Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne, a été créé à Fulda. On ne sait ni quand ni comment le manuscrit mathématique est parvenu à Bâle. Il semble avoir quitté Fulda au plus tard au 10e siècle comme le suggèrent les mains du texte ajouté.
En ligne depuis: 29.03.2019
Le manuscrit, conservé de façon fragmentaire et dont les feuillets sont détachés de leur reliure, fut utilisé en 1543 par l'imprimeur bâlois Heinrich Petri comme modèle pour son édition des Rabani Mauri Moguntinensis archiepiscopi commentaria in Hieremiam prophetam. Cet emploi est attesté par la présence de divers signes de composition et de traces d'encre d'imprimerie. Plus tard, le manuscrit passa de l'imprimerie de Petri à la collection de Remigius Fäsch et, avec les autres fonds du Musée Faesch, devint, en 1823, propriété de l'Université de Bâle. La provenance originelle du manuscrit n'est pas claire.
En ligne depuis: 14.12.2017
Manuscrit composite d'époque moderne qui contient les uniques témoins manuscrits connus de divers écrits de l'archevêque Hincmar de Reims (845-882), par exemple du traité De ordine palatii important pour l'histoire de la constitution de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 20.12.2016
Ce petit volume relié en carton du Musée Remigius Faesch réunit deux fragments de poésie en allemand. Le premier poème, Sibyllen Weissagung (« La prophétie de la Sibylle »), remonte au milieu du XIVe siècle et fut amplement lu jusqu'à la fin du XVIe siècle. Il met en scène la prophétesse Sibylle qui rendit visite au roi Salomon et lui prophétisa l'avenir jusqu'à la fin des temps. Le deuxième texte, Königin von Frankreich de Schondoch, traite de l'amour fidèle de son héroïne éponyme, qui fut accusée d'adultère par un officier de cour déchu, et pour cela chassée. Il appartient au genre des fables (« Märe ») et il est extrêmement diffusé avec 21 manuscrits conservés.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le volume assez bref appartenait au juriste et recteur de l'Université de Bâle Remigius Faesch (1595-1667) et il rejoignit avec sa vaste collection d'art et de curiosités la bibliothèque universitaire dans les années 20' du XIXe siècle. Comme Remigius Faesch l'inscrit dans son catalogue parmi les Libri manuscripti in 4° antiqui, le manuscrit contient des « Etliche Teutsche Sermon unn Predigen », pour la majeure partie dus au prédicateur et mystique dominicain Johannes Tauler (1300-1361).
En ligne depuis: 10.10.2019
Tandis qu'au cours du Moyen Age, les voyages en Italie, nommés « Itinera Italica », avaient avant tout des objectifs religieux (pèlerinages) ou professionnels (voyages commerciaux), après la Réforme on commença - aussi à Bâle - à entreprendre toujours plus de voyages de formation, motivés par l'intérêt pour l'Italie elle-même et ses curiosités. Il en advint de nombreux récits de voyage, comme celui du juriste et recteur de l'Université de Bâle, Remigius Faesch (1595-166) datant de 1621.
En ligne depuis: 22.03.2018
Le manuscrit avec des extraits d'un ‘Martinellus' et avec le Carmen Paschale de Sedulius, copié dans une aire anglo-germanique à cheval entre le VIIIe et le IXe siècle, serait parvenu de Fulda à Bâle, ville de l'imprimerie, au cours du XVIe siècle. Une Vita s. Eulaliae virginis, contenue à l'origine dans cette copie, s'est perdue. Remarquables sont les aides pour la scansion au début du Carmen Paschale.
En ligne depuis: 29.03.2019
On sait peu de chose sur Alboin de Clairvaux, dit aussi Alboin de Gorze ou Albuinus Eremita, sauf qu'il rédigea vers 1000 une compilation d'écrits à caractère moral et théologique dédiés à un chanoine parisien du nom d'Arnoldus et à l'archevêque Héribert de Cologne (999-1021). Cette copie remonte au XIe ou XIIe siècle et elle est reliée dans un cuir souple qui devait être assez long à l'origine pour recouvrir entièrement le livre, mais si étroit que le bloc du livre dépasse dessus et dessous. Il appartenait au XVe siècle à la chartreuse de Mayence et arriva avec la collection de Remigius Faesch à la Bibliothèque universitaire.
En ligne depuis: 18.06.2020
Trois feuillets contenant le Talmud babylonien provenant de divers manuscrits et utilisés dans les reliures, datables du XIVème et du XIIIème siècles. Deux feuillets contiennent des fragments de la Mishna Berakhot de l'ordre du Zeraïm, le troisième feuillet comprend une partie du traité Avoda Zara de l'ordre du Nezikin qui règle les rapports des juifs avec les non-juifs et discute le problème des cultes étrangers.
En ligne depuis: 25.06.2015
L'Avqat Rokhel est une sélection d'écrits eschatologiques arrangés en trois « livres », chacun avec plusieurs sections, attribuée à Makhir ben Isaac Sar Hasid de Tolède (XIVe siècle), un étudiant de Judah ben Asher (1270-1349), fils de Asher ben Yehiel (Rosh, c. 1250-1327). Seul le titre est identique avec une œuvre tardive sur les répons de Joseph Caro (1488-1575) (Ed. Princ. Salonique 1791). Le titre du texte est tiré d'un verset du Cantique des cantiques 3, 6 [Qui est celle qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates parfumeur (אבקת רוכל) ?] qui peut se traduire par « Les Aromates du Parfumeur ».
En ligne depuis: 08.10.2020
Ce recueil d'origine ashkénaze, compilé au XVe siècle, est un manuel composé principalement d'une pléthore de textes sur l'astronomie, l'astrologie, les pronostics, la médecine populaire et médico-astrologique, en rapport avec les maladies et la saignée, auxquels sont ajoutés d'autres textes portant sur une variété de sujets : tables et traités calendaires, poèmes éthiques et liturgiques, matériau halakhique et philosophique du XIIIe siècle traduit en hébreu. En outre, une petite mais significative découverte dans le manuscrit permet d'indiquer la ville de Cologne ou ses alentours comme lieu possible pour la production de ce recueil.
En ligne depuis: 18.06.2020
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
Bible latine conçue comme un pandecte (c-à-d en un seul volume) d'après la recension d'Alcuin d'York. De nombreux exemplaires de cette Bible d'Alcuin ont été réalisés dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, pour ainsi dire une production de masse. Ces exemplaires, avec leur hiérarchisation des écritures très raffinée et leurs proportions harmonieuses, sont considérés comme un des monuments de la production manuscrite de l'époque carolingienne.
En ligne depuis: 07.10.2013
L'hymne à la Sainte Croix tirée du Carmina Figurata de l'abbé de Fulda Raban Maur, dont la présente version date probablement de 831, remplit chaque fois la page de gauche (23 des 28 figures sont conservées), tandis qu'à droite figure la version en prose correspondante ; la seconde partie en prose manque.
En ligne depuis: 20.12.2012
La Bible du XIIIe siècle en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 27, en partie glosé, contenait à l'origine 31 miniatures de grande qualité, dont vingt sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
La Bible du XIIIe s. en ancien français a été réalisée dans la seconde moitié du XIIIe s. à Paris. Les deux exemplaires conservés à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 27/28) font partie des plus anciens exemplaires conservés de ce texte, sont indépendants l'un de l'autre et proviennent probablement du sud de la France. Le Cod. 28, dont les traces d'usure du XIVe s. renvoient à Valence, contenait à l'origine 52 miniatures de grande qualité, dont six sont aujourd'hui perdues.
En ligne depuis: 07.10.2013
Manuscrit réalisé à Fleury avec une magnifique décoration sur la première page, constituée de deux grandes initiales à entrelacs qui représentent une catégorie particulière de l'art ornemental insulaire. A côté d'œuvres mineures, ce recueil contient le poème épique De bello civili (ou Pharsale) de Lucain (milieu du Ie siècle) et une version de la Tragédie d'Oreste du poète africain Dracontius (Ve siècle). Il s'agit du plus ancien témoin de ce dernier texte. Le début de la copie de Lucain est richement pourvu de scolies lesquelles, en raison du Cod. 370 qui ne contient que des scolies, sont connues comme les Commenta Bernensia.
En ligne depuis: 29.03.2019
Manuscrit provenant de Bretagne, contenant les textes des quatre Evangiles ainsi que le prologue et un index des chapitres de Marc, Luc et Jean. La décoration se compose de 12 pages de tables des canons, de représentations des quatre évangélistes en habit sacerdotal ainsi que d'initiales au début de chaque chapitre et des Evangiles. La riche ornementation à entrelacs dénote une influence insulaire.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit provient de Luxeuil et contient la Geometria attribuée à tort à Boèce et des extraits de traités de géométrie et d'arpentage de Cassiodore, d'Isidore et des arpenteurs. Il constituait probablement un unique manuscrit avec l'Aratea (Cod. 88) et fut donné par l'évêque Werner I à la cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 23.09.2014
Les Aratea traduits en latin par Germanicus décrivent les 48 antiques signes du zodiaque et les mythes relatifs à leur naissance. Ils font partie des cycles iconographiques les plus appréciés dans les écoles monastiques médiévales. Le codex bernois réalisé à Saint-Bertin descend du manuscrit des Aratea de Leiden et contient des scholies conservées uniquement dans ce codex.
En ligne depuis: 23.09.2014
Les miscellanées contiennent au total 21 textes, en partie transmis par cet unique manuscrit, de la littérature française ancienne. La plus grande partie se constitue de romans, souvent composés de plus de mille vers, appartenant à de grands cycles légendaires, tels que la Geste des Loherains, Perceval etc. ; il contient entre autres quelques chroniques rédigées en prose, telle que la chronique des croisades de Ernoul ainsi que d‘autres textes courts sur des sujets divers. Le manuscrit est richement illustré avec une centaine de grandes initiales et provient vraisemblablement de Picardie.
En ligne depuis: 08.10.2015
Le manuscrit composite contient différents textes de chronique, parfois rares, qui se rapportent à des seigneurs laïcs et ecclésiastiques. Il s'agit d'un manuscrit provenant de l'abbaye bénédictine de Saint-Mesmin de Micy dont le texte a été rédigé et corrigé à plusieurs reprises. Il présente des écritures caractéristiques en diverses encres noir et marron, et il est richement décoré de nombreuses initiales calligraphiques de différents styles. Certains ajouts permettent de situer assez précisément l'époque de sa rédaction au milieu du XIe siècle.
En ligne depuis: 22.03.2018
L'un des manuscrits les plus célèbres et les plus demandés de la Burgerbibliothek de Berne est le Liber ad honorem Augusti de Pierre d'Eboli. Ce manuscrit, extraordinairement décoré, est issu d'un atelier du cercle de la cour impériale en Italie du Sud. Le copiste et le miniaturiste ne sont pas connus; le texte a été sans doute corrigé par l'auteur lui-même. Le texte, un panégyrique latin d'environ 1700 distiques conservés dans ce seul manuscrit, est subdivisé en trois parties. Les deux premiers livres décrivent les antécédents et la conquête de la Sicile par les Souabes; le troisième livre contient une célébration des parents – l'empereur Henri IV et son épouse Constance, fille et héritière du roi Roger II de Sicile – du célèbre empereur Frédéric II de Hohenstaufen, né à Jesi, près d'Ancône, le 26 décembre 1194.
En ligne depuis: 22.03.2018
Manuscrit composite constitué de trois parties qui rassemblent des traductions en français de récits de voyages classiques vers l'Extrême Orient. Le manuscrit, surtout dans la première et la troisième partie, est richement illustré avec des décors dorés et une ornementation marginale raffinée constituée d'entrelacs végétaux ; il ne contient pourtant pas d'illustrations à proprement parler. La présence d'armoiries peintes permet d'identifier les précédents propriétaires, la famille de Pons de Saint-Maurice du Périgord ; plus tard, le codex fut acquis par Jacques Bongars, qui, à la fin de sa vie, était en train de préparer un volume réunissant des sources relatives aux voyages en Asie.
En ligne depuis: 13.10.2016
Manuscrit réalisé dans l'Abbaye bénédictine Sainte-Trinité de Fécamp contenant diverses oeuvres d'Augustin: De opere monachorum; De fide et operibus; Contra Donatistas; De bono virginitatis; De bono conjugali; De bono viduitatis; De symbolo bono (sermo 215); De oratione dominica (sermo 56). Le manuscrit est important en tant que témoin essentiel pour la miniature française du XIème siècle, ainsi que, en raison de son histoire, pour les échanges de manuscrits entre les monastères normands.
En ligne depuis: 09.04.2014
Magnifique édition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide), offerte en cadeau par le lévite Berno au monastère bénédictin de Saint-Martin de Tours (annotation et invective contre les voleurs au f. 1v). Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires (scholies) de l'Antiquité tardive de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 165 n'offre cependant pas les authentiques Scholia Bernensia comme les Cod. 167 et Cod. 172, mais un recueil de divers scholiastes manifestement réalisé à Tours, d‘où leur nom de Scholia Turonensia.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des œuvres de Virgile (Bucoliques, Géorgiques, Enéide) en lien avec Auxerre. Le manuscrit contient au début de nombreux paratextes sur Virgile, tels que les Vies, les Argumenta etc.; à partir du f. 6v la colonne intérieure est réservée au texte de Virgile et la colonne extérieure aux scholies. Le texte de Virgile est entremêlé de nombreux commentaires de l'Antiquité tardive (scholies) de Servius et de Donat, qui sont transmis, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana. Le Cod. 167 offre les authentiques Scholia Bernensia, mais seulement la colonne de gauche, non celle de droite, du Cod. 172 ; la question est disputée de savoir s'il a été copié à partir de ce dernier.
En ligne depuis: 17.12.2015
Edition complète des oeuvres de Virgile, provenant de Fleury. Le manuscrit ne contient que les Bucoliques, les Géorgiques ainsi que les cinq premiers livres de l'Enéide, la seconde partie, avec les livres VI à XII se trouve aujourd'hui à Paris (Bibliothèque Nationale, lat. 7929). Il contient au début ladite Vie de Donat (Vita Donatiana) et divers textes un peu plus tardifs. Elle a été soigneusement réalisée au point de vue calligraphique et la colonne centrale est entourée, à gauche et à droite, de colonnes réservées aux scholies. Le Cod. 172 est le principal témoin des scholies (=commentaire) de Servius et de Donat, qui sont transmises, sous cette forme, presqu'exclusivement par les manuscrits de la bibliothèque Bongarsiana.
En ligne depuis: 17.12.2015
Le manuscrit contient l'œuvre hagiographique complète de Grégoire de Tours, consistant en 8 livres de descriptions des vies des saints. Il est très proche d'un autographe de Grégoire (classe 1a) et a été rédigé au IXème siècle dans l'entourage du scriptorium de Reims. Dans le codex, deux feuillets d'un Evangile de Saint Jean en écriture mérovingienne et une Vita de Paul de Thèbes ont été reliés.
En ligne depuis: 09.04.2014
Ce recueil médiéval, lexicographique et scientifique, rédigé en hébreu, date de 1290 et comprend trois textes très importants, utilisés comme base pour des éditions publiées et des études. Il s'agit de : Maḥberet Menahem par Menahem ben Jacob Ibn Saruq (m. vers 970), une traduction anonyme en prose et en hébreu de la version en ancien français très populaire du lapidaire de Marbode de Rennes (XIIe siècle), et enfin, une version anonyme abrégée du lexique talmudique et midrashique intitulé Sefer ha-Arukh, par Natan ben Yehiel Anav de Rome (1035-1110), appelé le Berner Kleiner Arukh. La particularité de cette copie est la présence de gloses en vieux yiddish de l'ouest et en ancien français. En outre, parmi les nombreuses notes postérieures, des ajouts significatifs abondent sur les pages blanches et les marges du manuscrit. Le plus surprenant d'entre eux est un charme en moyen haut allemand écrit en caractères hébreux, relatif à Hulda, une déesse germanique comparable à Vénus, qui provient des Tannhäuserlied. Ce manuscrit a appartenu à plusieurs possesseurs célèbres, juifs ou chrétiens, dont les notes attestent l'importance en tant que source précieuse sur les connaissances au temps de sa compilation à la fin du XIIIe siècle, jusqu'à sa possession par des hébraïstes chrétiens en Suisse aux XVIe et XVIIe siècles.
En ligne depuis: 12.12.2019
Le Cod. 207, probablement réalisé à Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire), est un des rares manuscrits, et de loin le plus riche, représentant d'une orientation stylistique qui a pris naissance vers la fin du VIIIème siècle à Fleury. Avec sa décoration extrêmement riche et d'une grande qualité artistique, composée de 3 pages enluminées et de quasiment 140 initiales, il constitue un témoin exceptionnel du développement créatif que les éléments stylistiques insulaires ont connu dans les centres culturels continentaux de premier plan. Le manuscrit composé de 197 pages conservées à Berne et de 24 pages à Paris (BNF, lat. 7520) est le plus ancien manuscrit grammatical de Fleury; il contient un corpus du haut Moyen Âge de grammairiens romains de l'Antiquité et du haut Moyen Âge: Bède, Donat, Maximus Victorinus, Julianus Toletanus, Servius Honoratus, Asper minor, Sergius, Petrus Pisanus, Isidore ainsi que de nombreux autres traités et extraits anonymes.
En ligne depuis: 13.10.2016
Le manuscrit se compose de deux parties déjà réunies au IXe siècle. La première partie écrite à Mayence (ff. 1-110) contient le second livre des Institutiones de Cassiodore dédié au savoir profane dans une version interpolée transmise dans plusieurs manuscrits dès le IXe siècle, qui complète les explications de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et autres. La deuxième partie, copiée à Mayence ou à Saint-Amand (ff. 111-126), contient les carmina figurata de Publilius Optatianus Porfirius, ainsi que ceux du début du règne de Charlemagne. Une note manuscrite de Jacques Bongars indique que ce manuscrit – comme beaucoup d'autres – lui est parvenu de la bibliothèque capitulaire de la Cathédrale de Strasbourg.
En ligne depuis: 13.06.2019
Guillaume de Machaut fait partie des plus célèbres poètes et compositeurs du Moyen Age français. Son œuvre est représentée dans la Burgerbibliothek de Berne par un manuscrit de haute qualité au point de vue de l'ornementation : de fait les 13 miniatures, qui occupent toute la largeur de la colonne, ainsi que de nombreuses initiales polychromes sont ornées à la feuille d'or. Ce manuscrit est aussi important au point de vue de l'histoire de la musique en raison de la présence d'un colophon du scribe qui est datable et de notes musicales accompagnant quelques-uns des chants.
En ligne depuis: 20.12.2012
Le manuscrit contient la seconde partie de la chronique d'Eusèbe en traduction latine et avec la continuation de Jérôme. Les tableaux, habituellement disposés sur deux pages, sont le plus souvent rassemblés sur une seule page. La décoration, témoin de la miniature pré-carolingienne du royaume franc, est de grande qualité. D'après les informations détaillées de la page du titre, peut se déduire la date de rédaction: en 699; la chronique d'Eusèbe de Berne est donc le plus ancien manuscrit daté conservé en Suisse.
En ligne depuis: 23.09.2014
Extraordinaire compilation de différents textes d'Isidore portant sur des thèmes profanes (Etymologiae, De natura rerum) ou ecclésiastiques (Prooemia biblica, De ortu et obitu partum, Allegoriae), ainsi que des extraits sur la langue latine. Ce manuscrit contient trois tableaux de parenté en pleine page et des figures astronomiques et géométriques. Copié à l'origine dans le scriptorium de l'évêque Théodulfe d'Orléans, probablement à Saint-Mesmin-de-Micy, ce volume s'est trouvé assez rapidement conservé à Strasbourg, comme l'attestent de nombreuses Formulae iuris, ainsi qu'un glossaire d'herbes et des incantations. Le volume arriva à Berne en 1632 par le legs de Jacques Bongars ; ses feuilles de garde originales, du début du VIIIe siècle (Bern Burgerbibliothek, Cod. A 91.8), furent détachées vers 1870.
En ligne depuis: 18.06.2020
Fragment d'un manuscrit de trouvères français de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, qui faisait probablement partie du même manuscrit que le français 765 de la Bibliothèque nationale à Paris. Il contient 20 chansons, dont 14 sont de Thibaut de Champagne; toutes les chansons sont les témoins d'une tradition parallèle. 14 chansons présentent une notation carrée.
En ligne depuis: 14.06.2018
Le manuscrit du IXe siècle, consacré aux Artes, se compose de deux parties, dont la première a été écrite à Fulda, aux alentours du second quart du IXe siècle. Elle contient le second livre des Institutiones de Cassiodore, consacré au savoir du monde séculier, dans une version interpolée transmise par plusieurs manuscrits à partir du IXe siècle, qui contient les exposés de Cassiodore sur la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l'arithmétique, la musique, la géométrie et l'astronomie, complétés par des extraits de Quintilien, Boèce, Augustin et d'autres. La deuxième partie est de peu plus ancienne ou contemporaine et a été écrite durant le premier tiers du IXe siècle, dans la France occidentale. Elle contient la Dialectica d'Alcuin et des extraits de l'Audax Grammaticus. Les deux parties étaient déjà réunies au IXe siècle et se trouvaient en France.
En ligne depuis: 23.09.2014
Le manuscrit se compose de deux parties, dont la première, d'époque carolingienne (foll. 1–12) avec ses textes d‘origine (foll. 1v–11v) laisse entrevoir une rencontre entre Einhard et Loup de Ferrières à Seligenstadt en juin 836. Loup y reçut le livre d'arithmétique (Calculus) de Victorius d'Aquitaine avec, en appendice, un modèle d'alphabet en lettres majuscules, celui-ci aujourd'hui largement connu. Vers l'an mil des textes d'Abbo de Fleury sur le calcul de la date de Pâques (Computus) furent ajoutés dans son monastère d'origine sur la Loire (foll. 12–28) ainsi qu'un tableau d‘abaque (fol. 1r). L'ensemble réunit des repères majeurs pour les travaux scientifiques d'Abbo et constitue une pendant légèrement différent du Floriacensis, Berlin, Staatsbibl., Phill. 1833, contemporain.
En ligne depuis: 19.03.2015
L'Arba'ah Turim, une œuvre de nature juridique, est divisé en quatre livres, dont le premier, le Tur Oraḥ Ḥayim ou ‘Chemin de vie', est conservé dans le Cod. 253. Il contient des lois sur les pratiques quotidiennes juives de bénédictions (lavage des mains le matin, tefilin, tsitsit), des prières et des lois sur le sabbat, les célébrations et les lectures de la Torah. Cette section inclut aussi des aspects du calendrier hébreu en lien avec la liturgie annuelle.
En ligne depuis: 08.10.2020
Manuscrit composé de deux parties indépendantes, probablement réalisé à Fleury: la première partie (f. 1-47) réunit trois commentaires sur l'Ancien et le Nouveau Testament; la seconde partie (f. 48-192) comprend 14 glossaires, contenant en tout 25'000 lemmes. La particularité du manuscrit réside dans le fait que l'on peut observer plusieurs phases du développement des glossaires: la première partie représente une phase précoce et renferme une explication des mots insérés directement dans le texte des sources, qui contient des gloses en ancien anglais et en ancien allemand. Dans la seconde partie, les glossaires se trouvent déjà dans une phase plus avancée, avec des entrées sur des auteurs particuliers ou sur des thèmes déterminés, classées par ordre alphabétique.
En ligne depuis: 23.06.2016
Cette compilation de différents textes légaux, connue sous le nom de Breviarium Alarici, provient probablement de la région du Haut-Rhin ; elle est précédée par deux extraits des Etymologiae d'Isidore qui se rapportent aussi aux lois, ainsi que par deux tableaux de parenté. A la fin se trouve un glossaire latin-hébreu-grec. Il s'agit d'un manuscrit exceptionnellement coloré qui donne l'impression d'être antique ; il possède un splendide frontispice et il servit de modèle pour l'édition de Johannes Sichard du Breviarium Alarici (qu'il considérait être le Codex Theodosianus), publiée par Heinrich Petri à Bâle en 1528. Le volume parvint à Berne en 1632 avec le legs de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 18.06.2020
Le manuscrit de Prudence, richement illustré et réalisé vers 900 dans la région du Lac de Constance, compte parmi les chefs-d'œuvre de la miniature carolingienne. Il contient les sept poèmes publiés par Prudence en 405 ainsi que huit œuvres ajoutées plus tard. Le codex fut donné par l'évêque Erchenbald de Strasbourg (965-991) à l'église épiscopale de Strasbourg et entre plus tard en possession de Jacques Bongars.
En ligne depuis: 07.10.2013
Le manuscrit se compose d'un seul quaternion, qui était auparavant relié à l'actuel Cod. 250 de la Burgerbibliothek de Berne. Dans ce cahier se poursuit le contenu computistique de ce dernier, ici avec des tableaux de calcul de la date de Pâques, qui comporte dans les marges les Annales Floriacenses. Sur la dernière page, figure le texte de la seconde lettre d'Abbo à Giraldus et Vitalis.
En ligne depuis: 18.12.2014
Manuscrit contenant une version très intéressante, entièrement rédigée et corrigée, des trois livres des Sententiae d'Isidore de Séville. La disposition du texte diffère fondamentalement par rapport à la tradition principale et contient de nombreux changements et ajouts. Le codex a été écrit à l'Abbaye de Saint-Mesmin de Micy, comme on peut le déduire d'après les marques de propriété (ex libris) écrites le long de l'espace réservé au texte dans chaque fascicule. Au milieu figure un binion, ajouté dans un second temps et provenant d'un autre manuscrit (XIème s.), qui contient entre autres des parties des Sermones de Fulbert de Chartres.
En ligne depuis: 23.06.2016
Le Physiologus est une collection, datant des débuts du christianisme, de descriptions naturalistes et allégoriques qui ont inspiré les bestiaires médiévaux. Le Cod. 318 de Berne fut réalisé dans l'école de Reims et contient en plus du Physiologus (fol. 7r-22v), la vie de saint Siméon (fol. 1r-5r), ladite Chronique de Fredegaire (fol. 23r-125r) et une péricope de l'Evangile de Matthieu avec une traduction latine d'Ephrem le Syrien (fol. 125v-130r). Le manuscrit appartint entre autres aux humanistes Pierre Daniel et Jacques Bongars, dont la bibliothèque parvint à Berne en 1632.
En ligne depuis: 04.07.2012
Le manuscrit fait partie d'un volume composite de l'époque carolingienne, dont les éléments conservés se trouvent aujourd'hui à la Burgerbibliothek de Berne (Cod. 330, 347, 357), à la Bibliothèque Nationale de Paris (Ms. Lat. 7665) et à l'Universitätsbibliothek de Leyde (Voss. Lat. Q 30). Le Cod. 330 contient la partie finale du volume avec les oeuvres sur l'orthographie de Cassiodore, Alcuin-Bède, Caper, Terentius Scaurus, Agroetius ainsi que d'autres textes divers.
En ligne depuis: 25.06.2015
Florus de Lyon († ca 860) s'était fait une spécialité de compiler des commentaires patristiques sur les épîtres de saint Paul. Ce manuscrit copié fin IXe – début Xe siècle en France, peut-être à Auxerre, est entièrement consacré aux compilations de Jérôme et de Grégoire le Grand. Ces deux compilations sont actuellement inédites, mais les deux autres témoins connus ont été numérisés : Paris, BnF, lat. 1764 ff. 28r–97v et Paris, BnF, n.a.l. 1460 ff. 82r–169v.
En ligne depuis: 09.04.2014