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Contre l’ympydimiedans le ms.), ballade de 3 strophes de 8 vers décasyllabes ; les strophes II et III manquent du dernier vers ; incipit
Caseus anguilla cibus mortis ille et illa.
Quisquis aut suis aut maxime domesticis non providet fidem negat et est infideli deterior.
Helemosina dicitur ab heloys, quod est miserere, et moys, quod est aqua quasi miserorum, idest indigencium aqua.
Helemosina : Dicitur elymosina ab ely, quod est Deus, et mois, quod est aqua. Inde elymosina quasi aqua divina, sicut ea extinguit ignem ita elymosina extinguit peccatum.
Nota que differencia est inter jus et fas, quia jus est humanum et fas est divinum.
Summa grammaticalis quae vocatur Catholicon
Jus : Est ius lex humana, fas lex divina.
Canon grece, regula latine, et inde venit canonicus a canon et ycos, quod est custos, quia custos regule.
Summa grammaticalis quae vocatur Catholicon
Canon : grece, latine regula
Noli judicare hominem fornicatorem, si sis castus, quia sic transsis mandatum legis, sicut ipse, quia ille dicit : Non adulterabis
ipsemet dicit : Nolite judicare et non judicabimini
Non judices fornicatorem, si castus es; quoniam similiter legem praevaricaris. Etenim qui dixit: Non forniceris, dixit: Ne judices.
Sufficit diei malicia sua.
Numérotation ancienne des feuillets, exécutée en chiffres romains dans le coin supérieur de la marge externe : f. 1-122 ; les numéros entre quatre-vingt et quatre-vingt-dix-neuf sont comptés et écrits par vingtaines : IIIIxx
xxXIX ; le xxII.
Numérotation moderne en chiffres arabes, exécutée au crayon, dans le coin supérieur de la marge interne : f. 1-122. La présente notice adopte cette numérotation des feuillets.
Signature des feuillets exécutés en chiffres romains, tracés à l’encre brune dans le coin inférieur de la marge interne du verso des feuillets qui se placent avant le pli de chaque cahier : cahier I : I-IIII (
Numérotation des cahiers exécutée en chiffres romaines tracées sur la marge inférieure au verso du dernier feuillet du cahier et sur la marge supérieure au recto du premier feuillet du cahier qui suit : cahier II,
oste le gust
; cahier III, goulles
; cahier IV, et appoint
; cahier V, pour la premiere
. Le cahier I avec les Préambules et la Table des matières, ne présent pas de
Le manuscrit a été restauré en l’Atelier pour la conservation et la restauration du livre de Fribourg.
Le E majuscule de la page de titre est encore visible dans le lambeau qui reste. Le
Piqûres pour le tracé du cadre de justification : deux piqûres sur les marges supérieure et inférieure de chaque feuillet pour les verticales, deux autres piqûres sur les deux marges externes du bifeuillet pour les horizontales. Les piqûres ont été exécutées sur plusieurs bifeuillets ouverts et superposés (de 3 à 10 feuillets à la fois), à partir de l’intérieur vers l’extérieur du cahier, comme l’indique l’ampleur des trous, qui est décroissante vers l’extérieur du cahier.
Réglure à la mine de plomb, exécutée sur la surface externe du bifeuillet ouvert, à savoir au recto du feuillet de gauche et au verso du feuillet de droite ; de cette manière, chaque cahier est réglé au recto des feuillets de la première moitié et au verso de ceux de la deuxième moitié. Parfois, une réglure de renforcement des lignes verticales du cadre de justification a été exécutée à la mine de plomb sur la surface opposée à celle qui a été réglée directement (par exemple au verso du
Sur chaque surface des feuillets, les lignes du cadre de justification ont été tracées jusqu’aux tranches ; de cette manière, les lignes horizontales, exécutées d’un bout à l’autre du bifeuillet, sont aussi visibles sur les marges internes des feuillets.
Le nombre des lignes d’écriture par page varie entre les 26 lignes aux
La linéation n’a pas été tracée, sauf aux
La première ligne d’écriture est placée en dessus de l’horizontale du cadre de justification.
Dimensions de la réglure : 50 + 181 + 61 x 45 + 105 + 61 (
Dimensions du cadre de justification : 181 x 105 mm.
Proportion du cadre de justification : 0,580 mm.
Organisation et disposition du texte écrit. Le texte en prose du Traité est transcrit à pleines lignes.
Le début des unités textuelles principales – le Préambule en latin, au tout début du texte, et le Traité – est marqué par une initiale majuscule majeure.
Un espace blanc correspondant à une ou à plusieurs lignes d’écriture est laissé entre chaque paragraphe, de manière à définir les articulations et la séquence des unités textuelles.
Les premiers mots ou les premières lignes des chapitres et des paragraphes sont mis en évidence par l’emploi de la graphie Gothica textualis, plutôt que de la Bastarda, adoptée pour la transcription du restant du texte ; l’initiale des chapitres et des paragraphes est réalisée avec alinéa sortant par rapport à la verticale du cadre de justification (Ekthesis).
Le pied de mouche, avec le trait supérieur allongé dans l’interligne, ou un trait en forme de tilde tracé à côté de l’initiale majuscule sont parfois utilisées pour marquer des parties spécifiques du texte, telles que des annotations en latin, par exemple : Sequitur de salsis
(Post carnes sequitur
(Nota pro infirmis
(Or fault
( Ou blanc mangier
(Or ie Chiquart
(Or est
(Or reste
(La calunafree
(Le bourbulleys
(Une jensse
(Ung broet
(Une gratunee
(
Transcription du poème aux
Transcription du poème aux
Transcription du passage des Géorgiques de Virgile au
Deux copiste ; Copiste A : Gothica textualis; Prologue vernaculaire, Table des matières et Traité : Bastarda. Copiste B : Bastarda.
Lubrica(
A vous(
Jesus
.
Assit principio sancta Maria meo. Jesus Christus
.
Bernardi d’Alinges, abbé de Saint-MauriceSancti Albini supra lacum (
Cf. Giovannini, Rapport de restauration, p. 6-7.
Le manuscrit provient de la Bibliothèque constituée par l’